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sur 23590 notes
Cela faisait un moment que j'avais envie de découvrir ce livre et je dois dire que je n'ai vraiment pas été déçue...bien au contraire ! L'histoire est celle de Santiago, un jeune berger espagnol qui par deux fois, a fait le même rêve, celui de se rendre au pied des pyramides d'Egypte pour y trouver un certain trésor. Après avoir consulté une gitane qui interprète les rêves, il décide de réaliser son coeur et pour cela, sur les conseils d'un vieillard qui se dit être roi, il n'hésite pas à vendre tous ses biens et à s'engager dans sa quête.
Au cours de celle-ci, il lui arrivera de drôles d'aventures, pas toujours heureuses mais toutes cependant instructives. Car, c'est bien connu, "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort". Et c'est certainement ce qu'il faut retenir avant tout de cet ouvrage. Il ne faut pas hésiter à aller au bout de ses rêves, même si l'on se trompe car ainsi, nous n'aurons pas de regrets et surtout, nous en apprendrons plus sur nous-mêmes. C'est ce que l'auteur appelle accomplir sa "légende personnelle". Quant au personnage de l'alchimiste, il s'agit d'un homme,qui est réellement alchimiste, mais qui surtout lui apprendra à savoir écouter son coeur, à communiquer avec les éléments et à être sensible à tout ce qui l'entoure.

Un livre qui nous en apprend beaucoup sur nous, plus que ce qu'il nous en apprend sur la réelle destinée de Santiago -si je puis dire- et qui nous apprend à être sensible aux signes que l'on voit autour de nous ! Balivernes ! , me direz-vous mais pourtant...
Un livre très bien écrit, aux chapitres courts et qui m'a énormément plu ! A découvrir !
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D'une vacuité et d'une mièvrerie qui donneraient à "tuning magazine" l'air puissant et profond.
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Mais que c'est culcul :

il est plus beau d'écouter son coeur que de manger le pain de son voisin, le vol d'un oiseau est semblable à la couleur de tes yeux, n'évoque jamais ton passé mais accueille l'avenir avec amour, blabla et blabla...

pas d'offenses à ceux qui ont aimé surtout pas, mais je trouve que c'est un livre rempli de clichés et de phrases ampoulées, sorte de traduction internationale de tous les poncifs éculés
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Un livre simple écrit dans un langage simple et qui nous touche au plus profond de nous!
La quête de soi, sa légende personnelle, les signes de la vie...
Il nous rappelle un élément essentiel dans la vie l'écoute de soi et des autres
Un livre très actuel dans ce monde où tout va vite parfois trop vite
Le final est magnifique
Certains diront philosophie de bas quartier mais pourquoi faire compliqué quand certains auteurs savent nous émouvoir sans complexité!
Je recommande ce livre dans sa bibliothèque personnelle... à lire et relire
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Ma lecture ne date pas d'aujourd'hui (sans doute plus de 10 ans), mais j'en ai gardé un souvenir assez précis, non pas de l'histoire elle-même, mais de la sensation que j'avais eu à la fin : Coelho a tous les atours d'un écrivain, sans en avoir la profondeur : une fausse finesse, une spiritualité low-cost, un faux-air de sage convaincu qui écrit des bouquins à la sauce new-age, prêteur sur gage d'un pélerinage intérieur discount, marchand de développement personnel finalement assez peu convaincant maniant le style avec des effets de manche un tantinet désuets, un bonimenteur déguisé en faux-prophète qui ne trompe guère les foules qui s'en retournent déçues, livre après livre, vexées de s'être laissées un temps entraîner par ce vendeur de poudre de perlimpinpin littéraire.
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Il y a deux choses qui me surprennent d'emblée : le succès retentissant de ce roman et la comparaison qu'on en fait avec "Le Petit Prince" de Saint-Exupéry.

A peine trois heures de lecture d'un texte gentillet extrêmement lisse et écrit dans un style majoritairement plat, nonobstant quelques rares passages poétiques... Je ne peux pas dire que "L'alchimiste" soit déplaisant à lire mais je dois reconnaître qu'il ne m'a procuré que bien peu de plaisir. Indolore, c'est le mot.

Pour commencer, pourquoi donner un prénom au héros si c'est pour l'appeler "le jeune homme" tout au long du récit ? J'ai bien compris que Coelho filait la métaphore du pèlerin et de la quête spirituelle à travers Santiago - prénom plus que révélateur -, berger qui plus est, mais à ce compte-là, autant lire tout de suite les Évangiles (d'ailleurs l'auteur ne se prive pas d'en prélever de nombreux extraits pour nourrir sa narration).

En fait, je crois que ce qui m'a le plus déplu dans ce conte "philosophique", c'est le ton ; l'impression agaçante que Coelho s'adressait à moi, lectrice, comme si j'avais trois ans et me situais au degré zéro de l'intellect. Par conséquent, j'ai souvent eu l'impression de lire une succession de lieux communs à la limite de la mièvrerie.

J'ai également ressenti ce même manque de personnalisation et de profondeur qui m'avait marquée à la lecture de "Soie" d'Alessandro Baricco : pas moyen de m'attacher aux personnages. Aucune alchimie - c'est le cas de le dire - entre l'action et moi. le genre de chose qui ne fait jamais pencher la balance en faveur de l'oeuvre, en ce qui me concerne.

Le seul élément qui m'a vraiment intéressée reste le désert. En ouvrant un roman d'un auteur brésilien, je ne m'attendais pas du tout - mais alors pas du tout - à voyager exclusivement en Afrique, à travers le Sahara. Or, le désert exerce toujours sur moi sa magie, son aridité même étant une source féconde pour l'imagination et la méditation.

Pour conclure, je ne comprends décidément pas l'engouement du public pour ce récit qui me semble aussi éloigné du "Petit Prince" de Saint-Exupéry que Rio de Janeiro l'est des Pyramides d'Egypte.


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Ce livre commence en étant très prometteur et, à mesure que l'on progresse, on comprend qu'il n'y aura pas de chute car il était impossible de concevoir une fin digne du début.

Et tout au long du livre, c'est un déroulé de citations au ras des pâquerettes qui ne suggèrent aucune réflexion. le mélange va plus loin que la nature de celles-ci, on passe d'une prétendue réflexion philosophique à des considérations oiseuses sur la religion, puis un peu de morale et toujours d'un niveau très quelconque.

Où est l'oeuvre littéraire? Si on est très indulgent, on peut concéder l'émergence d'un brin de poésie, mais c'est la phraséologie de l'auteur qui reste très défaillante de sorte qu'il me semble très difficile d'être emporté par ce livre. Pourtant, certains l'ont été et ont adoré cette lecture. Je respecte leurs points de vue mais ne peux parvenir à les partager.
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Eh non.. je n'avais pas encore lu L'alchimiste.

C'est un livre très bien classé dans les "livres populaires" alors j'imagine qu'un bon nombre d'entre vous le connaissent déjà.
Je vais donc m'abstenir d'en faire un résumé.
Je n'en ferai pas plus une explication de texte, n'entreprendrai pas non plus de débat philosophique. Je ne m'embêterai pas avec les questions existentielles qui découlent de ce texte et ne m'embêterai pas à vous exposer ici mon ressenti vis à vis de ces mêmes questions : la vie, l'amour, la mort...bref !

Je ne me vois pas non plus tenter de qualifier ce texte : roman pour enfants, conte philosophique, histoire à dormir debout, incitation au rêve, invitation au voyage, ou à l'inverse, encouragement à rester bien enfoui sous la couette.

Non, je ne m'en tiendrai qu'à une seule phrase :

Je me suis profondément ennuyée. (Et j'en suis désolée ...)
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« Quoi qu'elle fasse, dit-il, toute personne sur terre joue toujours un rôle principal de l'Histoire du monde. Et normalement elle n'en sait rien. »

À nous donc de trouver le rôle qui nous convient, d'être crédible et de ne pas être seulement des figurants. Notre Histoire personnelle nous appartient et nous sommes les seuls à pouvoir en écrire le scénario. Sauf que parfois on ne trouve pas le bon costume, la bonne réplique, et l'acteur offre une piètre représentation. L'inspiration nous manque, l'idée nous fait peur, le doute s'infiltre, le courage s'effrite. On risque de bafouiller si le spectateur n'applaudit pas, ou pire encore, s'il se moque. Et alors, on se cache derrière le rideau, et le rêve s'éloigne.

Le berger qui aime les voyages, les rencontres et les découvertes, croit en ses rêves et ne s'en laisse pas détourner. Il lui en faut du courage et de la confiance en soi pour ne pas s'arrêter en chemin, alors qu'il a déjà amassé quelques richesses. Pourquoi ne pas être raisonnable et se contenter de ce qu'il a déjà ?

Parce que son rêve n'est pas réellement de trouver un trésor, mais plutôt de cheminer jusqu'à lui. C'est le chemin qui compte, c'est lui qui donne du piment à la vie, qui la rend extraordinaire. Tout comme l'alchimiste qui transforme le plomb en or, le berger se transformera lui aussi en un personnage qui aura donné le meilleur de lui-même. Il s'enrichira de ses expériences et même du rêve d'un autre… Il trouvera sa place dans le monde et fera de sa vie le premier rôle. Tant pis pour ceux qui n'y croient pas, ou n'y croient plus.

Une petite histoire simple et un peu naïve peut-être, mais après tout, la réalité est souvent simple. C'est nous qui la déguisons et la compliquons, en y mêlant passé et avenir, alors qu'il suffirait de vivre l'instant. Elle me rappelle un conte des mille et une nuits : « Les deux rêveurs ».

Et puis, comme le dit Oscar Wilde : « Il faut viser la lune car même en cas d'échec on atterrit dans les étoiles. »

Pas si facile évidemment, mais cela fait du bien de croire de temps en temps que tout est possible, que chacun a un rôle important à jouer sur cette planète, que nous sommes capables de déchiffrer les signes et de parler le langage unique de l'Univers, car « tout est une seule et unique chose. »

Et puis, tout le monde ne court pas après un rêve. Pour certains le trésor est déjà visible, pas besoin de le chercher. Ceux-là ont écrit le bon scénario et enfilé le bon costume dès le départ, et personne ne les fera changer de rôle. Comme le personnage d'Albain dans Geai de Christian Bobin.
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Conte philosophique destiné à la réflexion, à méditer sur soi qui se lit rapidement. Ce genre de lecture peut rebuter ou apaiser.
J'aime à poser un regard sage sur la façon de voir les choses et le monde avec de belles phrases. L'idée de ne pas hésiter à aller au bout de ses rêves, même si l'on se trompe pour de ne pas regretter me plait.
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