Attention ne faite pas la même erreur que moi. cet "album de l'exposition" n'est pas un catalogue mais bien un fascicule d'une vingtaine de pages.
Trouvé dans les références d'une autre exposition je l'attendais à un ouvrage plus complet et surtout plus conséquent. je suis donc forcément déçue mais, si je dois juger le livre en tant que tel, il est bien fait. il aborde les thématiques principales du pastel au XIXème siècle même si on reste en surface. C'est un bonne introduction sur le sujet.
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si un Jacques Emile Blanche ou un Paul-Cesar Helleu se spécialisent dans la clientèle sophistiquée et cosmopolite , c'est d'une part parce qu'ils appartiennent à cette société, et d'autre part parce que cette élite flatte leur esthétisme: ces admirateurs de Whistler et d'oscar Wilde ne jurent que par l'élégance et le raffinement;
Marqué par l'art italien et Leonard de Vinci en particulier aussi bien dans la composition que dans le souci du modelé, Levy-Dhurmer se singularise dans le traitement des fonds. la juxtaposition des lignes striées auxquelles il peut ajouter des particules d'or ou d'argent, et est sans doute influencé par ses recherches de céramiste.
après avoir exploré divers mode d'expression, c'est en 1958 que Sam Szafran réalise son premier pastel, matériau tombé en désuétude qu'il remet à l'honneur. Il pratique cette technique en virtuose pendant vingt ans et ne l'abandonnera jamais même lorsqu'il s'oriente vers l'aquarelle.
A partir de 1885, la dégradation de sa vue entraine une évolution de son travail: les hachures gagnent en intensités, les coloris s'enrichissent, tandis que la précision du dessin se détériore et laisse place à une schématisation surprenante, à la limite parfois de la caricature.
les portraits de Manet ne répondent que rarement à une commande précise. le peintre les réservant plutôt à son entourage familial ou amical, leur donnant ainsi un caractère intimiste.
Guy Cogeval. Mode et Impressionnisme.