Belle du Seigneur

Je m'excuse d'avance auprès de tous ceux qui ont laissé des critiques dithyrambiques à propos de ce livre.
Mais quelle lecture pénible, quel ennui, il ne se passe rien, un semblant d'histoire démarre au bout de 300 pages, j'ai détesté ces longueurs, ces descriptions sans fin, ces monologue interminables. J'en ai fini par détester Ariane et Solal… Une histoire morbide…
J'ai cru que je n'arriverai jamais à arriver au bout, mais quelle souffrance ce bouquin…
Je ne comprends pas l'engouement qu'il y eu pour ce roman, ou alors c'est moi qui n'ai rien compris…

Que rajouter qui n'a pas été écrit sur ce gros pavé romanesque?
Mon humble impression de lectrice: impressionnée par certains chapitres (la description féroce de la Société des Nations, la critique de la petite-bourgeoise bien pensante, les pages sur le mari cocu, la montée de l'antisémitsme), je n'ai pu éviter une certaine fatigue aux monologues sans fin d'Ariane et de Solal. Elle dans le genre cruche, lui en cynique à toute épreuve, voilà dès le départ un couple mal assorti, et je n'ai pas éprouvé autre chose à la lecture de l'échec de leur grande passion amoureuse qu'un grand sentiment de ridicule...ce qui n'aurait pas été grave (après tout, l'auteur fait tout pour les montrer ridicules) si le nombre de pages pour le décrire n'en avait pas fait pour moi quelque chose d'assommant.

Désolée, mais j'ai détesté, du début à la fin. Je m'y suis ennuyée, n'aimant ni l'histoire, ni le style de l'auteur. Et pourtant, je ne sais pas encore comment, je l'ai lu jusqu'au bout. Peut-être parce que l'amie qui me l'avait conseillé et prêté m'avait aussi vendu du rêve. Pour le coup, elle, elle a tellement aimé le bouquin qu'elle a appelé son fils Solal.

Cette lecture remonte à quelques années, je ne pourrai pas en dire vraiment davantage sur ce roman, ma mémoire devant faire un rejet total de cette histoire qui évoquait pourtant des thèmes forts. Sur le papier, en prime, elle avait tout pour me plaire. Mais, non...

J'aurais dû peut-être le lire à l'adolescence, l'histoire "d'amour" entre Ariane et Solal m'aurait alors peut-être plu. Ou pas

Ou alors, c'est que je n'ai rien compris, ce qui peut-être possible aussi au vu des si bonnes critiques sur ce roman.

Mais bon, quand ça ne passe pas, ça ne passe pas.

La Belle, c'est Ariane, épouse rêveuse et insatisfaite d'un haut fonctionnaire de la Société des Nation à Genève. le Seigneur, c'est Solal, le sous-secrétaire général de cet organisme, juif d'esprit brillant à qui tout semble réussir. Une liaison s'établit entre eux, sensuelle et passionnée. Ariane quitte son époux falot pour mener une vie oisive et luxueuse avec Solal, qui vient d'être radié de la Société des Nations pour son appartenance au peuple de Moïse. Dès lors, leur merveilleux amour n'est plus qu'une lente marche vers la mort. Mort volontaire, dans laquelle l'aryenne et le sémite trouveront enfin l'unité, tandis que se déchaîne en Europe la fureur nazie.
Roman touffu, d'un style abondant et coloré, qui retient surtout par la vision satirique de l'administration et des milieux bourgeois de Genève, sur lequel plane un sentiment aigu de la vanité et de la précarité de la vie.

J'ai détesté ce livre , " un monument" de la littérature française. Il décrit la passion amoureuse et ceux qui en découle l'ennuie . Je pense qu'Il décrit l'ennuie avec exactitude au point qu'il est difficile de garder le livre ouvert. 600 pages d'ennuie c'est long.
De plus il fait passer la femme pour une petite péronnelle , naïve et munie d'un demie cerveau.
Cependant certaines pages sont magnifiquement écrites .

D'un ennui mortel ! Caricature de l'amour et du travail. D'ailleurs, c'est tellement ennuyeux que les deux protagonistes principaux se suicident avant la fin !
.
Comment tourner autour du pot durant plus de 1.000 pages !

Cette lecture m'a laissée partagée, j'ai été à des moments éblouie par l'écriture de l'auteur, intéressée par sa caricature du monde diplomatique, j'ai adoré les personnages des oncles de Solal, hauts en couleur.

Mais les interminables monologues intérieurs, sans queue ni tête, et les personnages principaux insupportables : lui si imbu de lui même, cynique, elle si prétentieuse et vaine m'ont rendu la lecture trop pénible.
Je trouve l'auteur infréquentable : misogyne, méprisant les petites gens, en fait, méprisant toutes les personnes excepté les juifs dont les portraits sont particulièrement attachants. Sa vision de l'amour est atroce, Solal maltraite psychologiquement Ariane et en plus il est persuadé que c'est pour son bien !!!

Malgré tout, j'ai envie de retrouver le personnage de Mangeclou, aussi je pense que je tenterai une nouvelle lecture de cet auteur.

Peut-être l'ai-je lu trop jeune, peut-être n'avais-je pas la maturité pour le lire et l'apprécier (pourtant il nous avait été chaudement recommandé par notre prof de littérature) mais je n'ai vraiment pris aucun plaisir avec ce livre. La seule scène qui m'ait fait sourire est la description de la scène de sexe avec son mari au début du livre. Pour le reste... Dommage.

Acheté lorsque j'étais jeune fille , commencé 20 fois abandonné vingt ...
Je n'ai jamais réussi à entrer "dans ce chef d'oeuvre"
Ce qui m'en reste cependant ? Mangeclous dont le nom m'amusait

Lu jusqu'au bout mais ce roman a failli me tomber des mains. Je trouve sa réputation surestimée.