Belle du Seigneur

Livre lu après une recommandation de François Busnel dans la petite librairie. Quelle déception, c'est long mais long, terriblement long, on passe du tout à rien du passé au présent, tout ça dans des styles différents. le résumé de ce livre c'est que c'est long.

Il est de ces livres dont on entend souvent parler, dont on ce dit "un jour"... et puis ce jour arrive. Et là c'est la désillusion. Je ne sais pas si les temps ont changé, mais quand je lis que ce livre est "un chef d'oeuvre absolu" (selon Wikipédia certes) je m'interroge. Les personnages sont caricaturaux au possible : elle la belle bécasse, lui le jeune premier séducteur. Ils s'aiment, d'accord, mais leur relation ne semble basée que sur le physique. Ils y perdent leurs relations et leurs statuts sociaux, du coup ils s'isolent du monde, ils s'ennuient, ils se détruisent... Au terme des 1000 et quelques pages on se dit qu'avec un petit hobby chacun et quelques potes à voir le week end, ils n'auraient pas fini comme ça. Bref une lecture qui n'est pas indispensable, loin de là.

J'ai détesté ce livre, je n'envisage pas une seule seconde l'amour de cette manière!

Introduction confuse. L'écriture se veut « moderne », avec une ponctuation non conventionnelle ; le sujet est nébuleux. On retrouve le même procédé dans les monologues. Ici on vise à l'effet, on fait l'original, l'exercice est calculé. Ensuite il y a évidemment des pages jubilatoires, hilarantes même, diablement écrites, à l'humour acide, dévastateur (même si c'est un peu lourd lorsqu'il évoque les Juifs). Alors bien sûr on rit. Mais à force ça lasse. le rire ne doit pas être un entêtement, sinon on tombe dans le sarcasme, ce qui confine au cynisme. Sous cet éclairage, la vie devient une caricature. le rire devient jaune. Il manque à ce décapant récit la profondeur, l'humilité, la simplicité du sentiment. Dans le fond il n'y a rien de touchant, rien d'émouvant ni de sincère dans cette farce sinistre. On reste à la surface, on n'est jamais dedans. En toile de fond, on sent le désabusement, le désenchantement ; c'est déprimant. « Belle du Seigneur » est peut-être une performance littéraire, mais il y a quelque chose de faux dans l'intention de l'auteur qui fait que l'on passe complètement à côté de l'essentiel.

Après avoir lu tant de bonnes critiques sur ce livre, j'ai fini par l'acheter. Au début, et étant née à Genève, je me suis enthousiasmée pour cette histoire d'amour-désamour et puis j'ai vite déchanté...j'ai néanmoins continué espérant accrocher tôt ou tard. À tort...

Surtout trop long, impossible à terminer

Encore un classique dont on m'a tellement parlé ...et que j'ai abandonné en cours de lecture ... je n'ai pas du tout aimé

Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire et j'ai arrêté de lire ce livre rapidement, peut-être trop rapidement ? Je ferai peut être une tentative une autre fois.

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Trente-cinq ans que ce bouquin trônait dans ma bibliothèque. J'aurais dû l'y laisser. Et puis, alléché par le titre derrière lequel j'ai cru entrevoir une histoire drôle « Celle du baigneur », dissimulée par une contrepèterie, je me suis décidé à l'ouvrir. Il m'a fallu 282 pages pour le refermer définitivement. Je crains de n'avoir pas le goût du martyr. Pourtant, j'avais bien aimé « le livre de ma mère » et les deux tiers de « Mangeclous ». Rien de celui-ci. Un vaniteux, une cruche et quelques cloches. le titre d'un western spaghetti, le même aspect caricatural, la prétention et la boursoufflure en plus. Je suis passé à « Fortune carrée ». Une bouffée d'oxygène. J'en avais le plus grand besoin. Au fait une demi-étoile parce qu'on ne peut pas ne pas en mettre du tout. Sinon, vous pensez bien…
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