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4,21

sur 329 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
De nouveau un livre qui n'aura que trop dormi dans ma gigantesque PAL et pourtant, publié dans une excellente indépendante maison d'édition et lauréat du grand prix des littératures policières, ce roman devait être lu. Bon c'est chose faite et même, je l'ai dévoré. Et, en retour c'est une méchante claque que j'ai reçu. Ce livre s'immisce en vous et vous met face à un tabou, l'infanticide et un double…
Rosine trentenaire, mère célibataire ou presque, divorcée en tout cas et vivant une aventure avec un jeune homme plus jeune qu'elle, commettra un acte que nul parent ne peut envisager, celui d'ôter la vie à ses enfants.
Ce double crime n'aura pas besoin d'une enquête policière poussée car elle reconnaît les faits et aucun élément ne permet d'en douter. Il y aura procès aux assises.
Néanmoins est demandée une enquête de personnalité pour essayer de comprendre ce geste inimaginable. Clélia Rivoire sera chargée de réaliser cette investigation.
Tout au long de ce récit, nous vivons cette enquête psychologique de l'intérieur et un peu comme les jurés du procès, nous nous poserons des questions sur Rosine et à travers elle sur nous-mêmes. En effet, ce livre nous fait douter de nos convictions et alors qu'au premier abord nous détestons pour son geste impardonnable Rosine, nos sentiments à son égard évoluent.
Ce roman de Sandrine Cohen est un vrai diamant noir où seul le personnage de Clélia, m'a semblé un peu trop « ordinaire » comme enquêtrice qui bouscule tout, borderline, fissurée. Malgré cela, ce roman noir mérite amplement le grand prix reçu.
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Rosine, une criminelle ordinaire' est un polar captivant signé Sandrine Cohen qui nous plonge dans une histoire d'infanticide.
Tout d'abord, je souhaite vous expliquer comment j'ai décidé de lire, ‘Rosine, une criminelle ordinaire'. Lors du festival international Polar et Justice ‘EMPREINTECARBONNE', Sandrine Cohen était à côté de Simone Gélin, une auteure que j'apprécie et dont j'avais publié une chronique de son roman policier ‘L'affaire Jane de Boy'.
Alors qu'elle venait de terminer la dédicace de son roman policier ‘Des enfants au paradis', dont je vais vous parler très bientôt ; Simone m'a conseillé de découvrir Sandrine Cohen, une auteure que je n'avais pas encore eue le plaisir de lire ou de rencontrer.
Après avoir échangé avec Sandrine Cohen, j'ai donc acheté son livre avec le sentiment que cette découverte littéraire serait puissante. Les premiers mots ont vite confirmé mon impression :

‘Le six juin deux mille dix-huit, dans un appartement ordinaire, à Aubervilliers…'

Aubervilliers, la ville où j'ai grandi, fait mes études, et à laquelle je me sens toujours attaché, et qui est trop souvent stigmatisée d'une manière négative, ce n'est pas le cas dans cette intrigue. Mon attention était alors totale, et cet affectif a joué dans ma sensibilité à cette lecture.
Sandrine Cohen part d'un fait divers horrible, Rosine une mère comme tant d'autres noie ses deux petites filles dans sa baignoire alors qu'elle leur donnait le bain avant d'aller les coucher. le fil rouge du livre va être : pourquoi ?
A travers Rosine, Sandrine Cohen nous montre qu'il n'est pas possible de réduire une criminelle ‘ordinaire' à son acte. Son personnage Clélia, enquêtrice de personnalité auprès des tribunaux et souvent border line, va chercher à comprendre ce pourquoi, parce qu'il y a forcément un pourquoi, et pas simplement un passage à l'acte lié à un coup de folie.
En fait, Clélia est une sorte de médecin légiste du cerveau, elle va au fil des rencontres, des dialogues avec Rosine, disséquer son cerveau. C'est un récit noir sans chapitre, que j'ai lu en continu, parce que je voulais savoir comprendre ce fait divers qui aurait vite disparu de la rubrique des chiens écrasés dans les médias.
Pour conclure, c'est une lecture dure et passionnante qui vous prend les tripes et qui vous fait réfléchir. J'ai hâte de lire les prochaines publications de Sandrine Cohen, et de la rencontrer dans un salon, car une question me taraude : ‘Pourquoi Aubervilliers ?'
La photo de couverture est de © Philippe Combenègre
Lien : https://rainfolk.com/2022/07..
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Toute maladie est un symptôme, tout crime est un symptôme...
Essayer de comprendre pourquoi un jour tout peut basculer dans l'inacceptable ce n'est pas absoudre le mal, c'est parfois tout simplement défaire les noeuds qui nous relie à notre propre passé et permettre un futur.
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Quelques phrases seulement et déjà une tension extrême et puis l'horreur et le tragique sont livrés au lecteur qui voit Rosine noyer ses deux petites filles alors qu'elles prennent leur bain.

« Rosine Delsaux, trente-cinq ans, double infanticide par noyade. Aucun antécédent. Pas de mobile réel. Elle dit qu'elle est un monstre. Elle ne veut pas d'avocat ». En un instant tout a basculé et Rosine est devenue une criminelle et elle l'avoue « J'ai tué mes filles ». Une affaire criminelle simple, le procès est déjà plié, avec les circonstances aggravantes, elle sera condamnée à trente ans sans conditionnelle.

Sandrine Cohen, en quelques pages, avec un vocabulaire simple, un style direct, captive le lecteur mais très vite il s'interroge, où va-t-elle l'emmener ?

Clélia entre en scène. Une entrée en fanfare, à la prison de Fleury-Mérogis. Avec Clélia tout est dans l'excès, la cigarette, l'alcool, les beuglements, les insultes, le langage ordurier. Clélia est hors norme, souvent borderline dans son travail. Elle est enquêtrice de personnalité, c'est limite officieux mais Isaac le juge d'instruction qui l'envoie enquêter est bien officiel. Elle procède comme un flic, rencontrer, questionner le premier cercle des fréquentations de Rosine. Pour Clélia et Isaac, juger c'est comprendre. Clélia a une obsession, comprendre. Comprendre ce qui s'est passé EN Rosine. Qu'est ce qui a rendu un tel drame possible. Quel a été l'élément déclencheur ?

Sandrine Cohen est une remarquable conteuse et entraîne le lecteur dans une procédure judiciaire rigoureuse de quatre mois jusqu'à un procès de trois jours. Dans son entourage, Rosine était parfaite, une mère parfaite. Une criminelle ordinaire. Mais Clélia n'a pas son pareil pour faire ressortir les secrets enfouis dans la mémoire traumatique. Qu'a bien pu oublier Rosine ? Qu'elle traumatisme a-t-elle subi durant son enfance. Y aurait-il dans tout criminel un enfant à soigner ? Une enquête hors norme menée par une fille hors norme !

Il y a peu de dialogues dans le récit, seulement des phrases courtes avec des mots très bien choisis pour des descriptions précises, réalistes, parlantes. L'auteure retranscrit les pensées des protagonistes, sans retenue, parfois de manière très crue notamment avec Clélia. Et puis il y a les autres personnages, le père des enfants, exceptionnel de dignité. Il y a aussi un flic qui doute malgré l'évidence. Et puis il y a ceux qui accablent Rosine pour lui infliger une condamnation exemplaire.

Ce roman est hors norme.

Grand Prix de Littérature Policière 2021.

Sandrine COHENRosine, une criminelle ordinaire. Parution le 26 novembre 2020, Éditions du Caïman, collection polar en France n° 31. ISBN 9782919066865.
Lien : http://romans-policiers-des-..
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Suite à la très belle chronique de Michel Abescat sur France Inter un beau matin de septembre sur la route vers le travail, j'avais noté dans un coin de ma tête ce livre qui m'avait intrigué... N'étant pas du tout adepte de polar, je me suis dit que le jour où je me laisserai aller à la curiosité, ce serait un des premiers que je lirai. Alors ça y est, c'est aujourd'hui !

Dans cet ouvrage, il n'y a pas de chapitres. Ce qui nous pousse à tourner les pages sans nous rendre compte pour rapidement le terminer.

Je cite un petit bout de la chronique qui met en appétit :

"Belle récompense pour un texte d'une singulière puissance et d'une grande noirceur : une histoire de double infanticide, évidemment éprouvante, mais racontée sans aucune complaisance."

Dès le début, nous apprenons que Rosine noie ses deux filles dans leur bain. Et nous quittons rapidement cette scène pour nous diriger vers un autre personnage, Clélia, une enquêtrice de personnalité. Une justicière de la justice. Elle cherche dans le passé, des criminels, des gens la plupart du temps très ordinaires, ce qui fait qu'un jour, ils basculent et deviennent des criminels ordinaires. Tout comme Rosine, la criminelle ordinaire.

Clélia est celle qui se bat pour une justice juste. Sa langue, jamais dans sa poche. Une enquêtrice qui, malgré le fait qu'une personne soit jugé de criminel et que l'acte commis est monstrueux, cherche à comprendre la raison, pour que ça puisse lui servir. À travers Clélia, l'auteure Sandrine Cohen nous montre que le criminel ordinaire n'est pas réductible à son acte et à le droit de comprendre le pourquoi, que dans tout criminel il y a un enfant à entendre. Clélia est celle qui enquête sur les raisons qui pourraient expliquer, pas excuser, mais expliquer le geste.

J'ai beaucoup aimé Clélia, cette femme qui est capable de tout retourner sur son passage pour faire valoir la justice. La vraie…

"La justice n'est pourtant juste que lorsqu'elle considère l'individu et la singularité de ses actes."
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Dès les premières pages, « Rosine, une criminelle ordinaire » est coupable. L'autrice nous plonge directement au coeur de l'action, un quotidien tellement proche de la plupart d'entre nous qui nous happe en quelques minutes dans un drame, un polar intense, terrible et angoissant. Notre fil conducteur s'appelle Clélia. Elle va mener une véritable enquête psychologique pour comprendre les raisons, les secrets, les peurs, qui ont poussé une mère ordinaire à commettre un tel crime. J'ai le sentiment qu'on pourrait retrouver Clélia à la fois dans d'autres enquêtes, mais également pour percer les fantômes qui la hantent et cette passion viscérale du « POURQUOI ».
Enfin, l'ambiance, le suspense, les descriptions de décors, les flash-backs : tout nous donne envie d'une adaptation sur GRAND ÉCRAN ! …

Cécile
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Chroniqueur spécialiste du roman noir et policier, traducteur et écrivain, Maurice-Bernard Endrèbe a fondé en 1948 le Grand Prix de Littérature Policière qu'il a présidé jusqu'à sa mort en 2005. Dans le domaine, il s'agit de l'une des grandes références célébrant le genre qui se distingue par l'impressionnante liste des récipiendaires à l'instar de Manchette, Frédéric Dard, Léo Malet, Tito Topin, Patricia Highsmith, Giorgio Sabernenco, Elmore Leonard, Hervé le Corre, James Sallis et Ron Rash pour n'en citer que quelques uns. Mais loin d'enfoncer des portes ouvertes, le Grand Prix de Littérature Policière célèbre des auteurs méconnus en contribuant ainsi à une reconnaissance du public comme il le démontre pour l'édition 2021 où il distingue pour la catégorie étrangère, L'Eau Rouge, premier roman policier croate traduit en français de Jurica Pavičić et pour la catégorie française, Rosine Une Criminelle Ordinaire de la primo-romancière Sandrine Cohen qui connaît un succès impressionnant avec des ruptures de stock régulières lors des dédicaces dans les différents salons du polar où elle est présente, à l'exemple de Toulouse Polars du Sud.

Il y a la routine, le quotidien d'une femme ordinaire qui bascule soudainement sans que l'on ne comprenne ce qui a poussé Rosine Delsaux, mère aimante et amie admirable, à noyer ses deux petites filles lors du bain. La dynamique du fait divers se met alors en place avec une femme meurtrie ne contestant pas le double homicide qu'elle a commis. En prison, elle se mure dans le silence et la culpabilité en laissant un mari désemparé et un père rongé par la colère. Mais après l'enquête de police établissant sans aucun doute la culpabilité de la mère de famille, c'est au tour de la justice d'entrer en action avec Clélia Rivoire, enquêtrice de personnalité auprès des tribunaux qui doit déterminer les raisons pour lesquelles Rosine a commis un tel acte. Investigatrice sensible, à fleur de peau, Clélia va s'immiscer dans l'intimité de la famille afin de déterrer les traumatismes et les secrets d'hommes et de femmes accablés par les événements et qui peinent à se confier.

Avec l'obtention d'un tel prix, c'est également l'occasion de mettre en lumière les éditions du Caïman, une petite maison stéphanoise indépendante qui publie de la littérature noire depuis plus de dix ans en se consacrant exclusivement aux auteurs francophones. Mais pour en revenir à l'ouvrage de Sandrine Cohen, on saluera tout d'abord le fait que le récit soit résolument orienté sur les codes du roman noir en se concentrant sur les raisons qui ont poussé une mère de famille ordinaire à commettre un double infanticide. le crime se suffisant à lui-même dans le domaine du sordide, on appréciera également le fait que la romancière ne s'étale pas trop sur le déroulement des événements aussi terribles soient-ils et préfère jeter un voile de pudeur sur l'atrocité du crime pour se concentrer sur la personnalité des personnages et plus particulièrement de Rosine, bien évidemment, mais également de Clélia Rivoire qui va tenter de décortiquer les aspects sous-jacents de ce fait divers, ceci pour le compte de la justice qui doit juger cette meurtrière. A certains égards, les deux femmes présentent quelques similarités dont des secrets enfouis qui ont altéré leur trajectoire respective. Pour Rosine, on devine quelques secrets de famille que Clélia Rivoire va devoir déterrer envers et contre tout avec l'aide du juge d'instruction Isaac Delcourt qui apparaît comme son mentor, protecteur et père de substitution, mais également avec l'appui de l'inspecteur Samuel Varda chargé de l'enquête policière et dont l'interaction parfois acide avec la jeune enquêtrice auprès des tribunaux apporte un certain dynamisme au récit. Pour ce qui est de Clélia, le lecteur devra patienter pour entrevoir les failles qui entourent ce personnage à fleur de peau, ce qui est regrettable. On aurait aimé mettre en perspective le drame qui a touché cette femme à la fois forte et sensible avec les éléments qu'elle met à jour au gré de ses investigations dans l'entourage de Rosine. Néanmoins, Sandrine Cohen, comme bon nombre d'auteurs, a choisi d'opter pour une arche narrative entourant son personnage central que l'on retrouvera sans nul doute dans un prochain roman et dont on découvrira quelques éléments saillants de sa trajectoire auquel la romancière fait allusion.

La particularité de Rosine Une Criminelle Ordinaire est de se concentrer sur l'aspect judiciaire du crime avec un enjeu central qui tourne autour du jugement et de la sanction en fonction des circonstances que l'on va découvrir peu à peu au cours du récit. Ainsi, la dernière partie de l'intrigue se focalise sur la joute oratoire entre la plaidoirie de l'avocate de Rosine et le réquisitoire du procureur chargé de l'accusation avec une atmosphère chargée de suspense qui relègue malheureusement Clélia Rivoire au second plan ce qui déséquilibre quelque peu la dynamique du récit sans pour autant gâcher l'ensemble d'un roman explorant avec sensibilité les contours d'un fait divers terrible qui va bouleverser l'ensemble d'une famille moins ordinaire qu'elle ne le laisse paraître.

Sandrine Cohen : Rosine Une Criminelle Ordinaire. Editions du Caïman 2021

A lire en écoutant : If de Bernard Lavilliers. Album : If. 1988 Barclay.
Lien : https://monromannoiretbiense..
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C est un roman noir particulièrement original et qui nous prend aux tripes dès les premières pages. le roman va se pencher non pas sur l intrigue mais sur l'analyse du passage à l acte. Comment une mère peut elle en arriver à elle noyer ces deux petites filles ? C'est ce geste incompréhensible et révoltant que l auteur va décortiquer. Dès les premières pages, le lecteur est révolté par l acte, puis progressivement en analysant le passé de Rosine le sentiment du lecteur évolue. Créer cette évolution malgré l'acte démontre toute l intelligence de l auteur. J ai eu un peu plus de mal avec le personnage de Clélia que je trouve un peu pétri de certitude et ayant toujours raison contre tout le monde. MAIS d en avoir fait un personnage luttant contre le regard de la société sur Rosine était bougrement malin. Je trouve également très intéressant la vision de la Justice dans laquelle on trouve à la fois des ultra répressifs et des personnages plus humains, qui illustre toute la difficulté d aborder un tel acte. Par contre, il y a de sérieuses erreurs dans le déroulé d un procès d Assises, qui est américanisé alors que cela se passe à Aubervilliers. Cela reste une oeuvre très intelligente, originale et sensible à découvrir.
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Rosine : une criminelle ordinaire” est un polar psychanalytique, subversif et troublant, parce qu'il cherche à expliquer l'inexplicable; non pas un infanticide, mais un double infanticide. Ce roman sombre nous invite à pénétrer dans les méandres de la vie de Rosine. Tout en s'inspirant des rouages classiques d'une enquête policière et judiciaire, le livre sort des sentiers battus en donnant la voix, non pas tant au juge ou au policier, qu'à celle qui bien qu'elle colabore avec eux, se fait sa propre idée du dossier en question, soit Clelia, enquêtrice de personnalité.
A la lecture de ce roman noir, remontent à la surface de l'eau de la baignoire, qui sert d'arme du crime à Rosine, des faits divers issus de la mémoire collective ; des récits d'infanticides sporadiquement vus, entrevus, entendus, ou lus dans les médias. Des récits qui s'entrechoquent dans nos têtes, et nous interrogent. Des faits divers difficiles à admettre, qui plus est à comprendre pour tout un chacun, que l'on ait ou non des enfants, tant ceux-ci nous questionnent sur nos propres sentiments. Clelia/Sandrine Cohen ne s'en tient pas à une enquête (une analyse) superficielle, mais se demande comment Rosine en est arrivée là… : comment une mère en arrive à tuer froidement ses deux filles ?
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Tout simplement brillant... le polar, un genre qui n'est pas vraiment le mien, mais un livre que je dévore pourtant en quelques jours. Avec Clélia, nous plongeons bien plus que dans une enquête. Elle nous emmène dans la complexité d'une vie, celle de Rosine, meurtrière mais certainement victime ; nous nous imissons dans les coulisses d'un système judiciaire, disfonctionnel et cynique mais tout autant vaillant. Ce livre est haletant par son style et sa quête effrénée du Juste, une recherche bien agréable et finalement réconfortante par les temps qui courent.
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