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2,57

sur 98 notes
Je n'avais presque pas lu la 4e de couv., seulement Londres 1872. Et je me suis un peu (trop) fié à sa couverture que je trouvais magnifique. Mais voilà, je n'ai pas été séduite du tout. le décor de Londres ou même Paris n'est pas du tout présent. On est beaucoup trop dans l'onirique pour moi. de plus, j'ai trouvé très éparpillé. Un peu comme si on avait voulu mettre trop que pas assez. J'ai un peu été prise dans une tornade de légendes, de contes et de mythologie. Donc une énorme déception pour moi.
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Je ne me rappelle pas avoir déjà eu une lecture aussi laborieuse... Je suis complètement passée à coté de ce roman, je n'ai strictement rien compris, et j'avais l'impression que tout n'était qu'un énorme fouillis qui se perdait dans des envolées lyriques... Seule la superbe plume de l'auteur et la volonté de comprendre me l'ont fait lire en entier, mais je n'ai pas du tout apprécié ma lecture.
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En découvrant la couverture et la quatrième de couverture d'Arcadia, ma curiosité a été titillée. du steampunk ? de la légende arthurienne ? de l'onirisme ? le mélange promet d'être étonnant ! Je me lance !

Au cours des premières pages, j'ai été plutôt bien happée par le récit. On sent que tous les éléments se mettent en place, l'auteur instille très rapidement des touches d'intrigue et de mystère pour nous ferrer et on se laisse prendre par les premiers chapitres.

Et puis au fil des pages, le récit m'a semblé de plus en plus confus : le mille-feuilles d'époques et de personnages et les allers et retours entre chaque ont fini par me perdre. Pourtant, les ingrédients étaient là pour en faire un super roman. Mais la sauce n'a pas prise en ce qui me concerne. Je n'ai pas vu l'intérêt de mêler la légende arthurienne dans tout cela. Les protagonistes m'ont plus donné l'impression de subir que d'agir. L'utilité de certains passages m'a également un peu échappée...

J'ai tout de même été jusqu'au bout, car la plume de Fabrice Colin est malgré tout pleine de finesse et de poésie. J'ai aussi apprécié que le récit intègre des figures réelles de l'ère romantique. L'atmosphère sombre, sur fond de Londres victorien, ancre le roman dans un style résolument steampunk.

C'est donc sur un avis plutôt mitigé que j'ai refermé le livre. Un livre plein de promesses mais pas totalement tenues selon moi. Dommage...
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[...]L'univers d'Arcadia se divise en deux : Ternemonde, que l'on pourrait associer à notre monde mais touchant à sa fin et caractérisé par le fait que les gens ne rêvent plus, et Arcadia, le monde des rêves, comparable à celui des Aventures d'Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, auteur de l'époque victorienne, ce qui n'est bien sûr pas un détail laissé au hasard.

Dans l'univers des rêves cohabitent des figures de l'art victorien, des divinités, les légendes arthuriennes, et plus généralement le Londres du XIXème siècle accompagné de son folklore.

De quête du Graal, il ne sera toutefois pas ici question. C'est le conflit entre les chevaliers de la table ronde et Mordred qui importe pour cet ouvrage. Ce sont toutefois les personnages en tant que symboles celtes plutôt qu'en légendes que nous serons amenés à côtoyer ici. le monde des rêves suit en quelque sorte le schéma arthurien incarné par les personnages rêvés d'une époque : à savoir les peintres et poètes victoriens.

Rapidement nous sommes pris dans l'enchevêtrement d'univers et de motifs de cet ouvrage. Au cours des pages, nous ne suivons pas un personnage singulier et il n'y a pas, au sens propre, de véritable protagoniste. Arcadia prend la forme d'un roman choral, où nous sommes amenés à côtoyer plusieurs points de vue à travers plusieurs personnages et dans plusieurs dimensions (ça fait beaucoup de plusieurs). Pour accentuer l'effet « chorale », on pourrait qualifier le rôle des individus que nous rencontrons de « symboliques » : les événements sont mis en oeuvre de façon à ce que l'agissement des personnages s'ordonne mécaniquement à la façon d'objets célestes mouvant autour de leur orbite.

L'ensemble de la lecture est une entrevue avec une bulle onirique. Certains personnages vont rencontrer ce monde des rêves presque au même titre que nous (#mise en abyme). Ce livre est une harmonie de singularité qui se lit comme un ensemble.

[...] Ce roman est le récit d'une rencontre entre un univers rêvé et notre monde désenchanté. Fabrice Colin parvient à faire de son roman le miroir de la relation lecteur-livre dans nos sociétés modernes. On comprend d'ailleurs que les personnages d'Arcadia sont les alter-ego des personnages contemporains, ces dernier étant leur pendant steampunk.

[...] Si ma mémoire est bonne, ce roman était présenté dans une sélection Steampunk.

Je n'ai lu aucun des « grands classiques » du genre, et suis plutôt profane dans le domaine, mais pour moi plusieurs points permettent de situer l'ouvrage de Fabrice Colin dans l'esthétique steampunk (ceci reste ouvert à débat bien entendu).

[...] le clin d'oeil du monde des rêves est loin d'être anachronique, Lewis Caroll faisant pleinement partie des auteurs victoriens. de plus, le monde des rêves permet de mettre en perspective le rôle assigné à chacun des personnages.

[...] Si, au premier abord, j'ai pu être déroutée par la présence des légendes arthuriennes dans un univers de vapeur, c'est pourtant sa compagnie qui confirme le style. Ces mythes ont parfaitement leur place dans la culture steampunk, d'une part parce que dans les ouvrages fondateurs du genre il était question de légendes arthuriennes et d'autre part parce que dans l'art victorien la présence des légendes arthuriennes est très forte. En effet, c'est à cette époque qu'on trouve un regain d'intérêt pour l'époque médiévale.

Le mélange des genres est parfaitement mené et conduit à la création d'un véritable univers de rêves et de vapeur. Plus que du simple steampunk, on a ici affaire à de la dreampunk parfaitement gérée.

Cela dit, Arcadia c'est avant tout l'histoire de la fin du monde où les personnages n'ont qu'un rôle préétabli à jouer. Ce roman est la mélodie délicate d'une fin de monde victorienne.

On peut parler de vraie symphonie littéraire : comme dans une symphonie, chacun a un rôle défini, l'histoire est décomposée en actes qui mènent à un dénouement connu de tous ou presque. Comme dans une symphonie, c'est l'ensemble qui compte et c'est le chemin de chaque individualité qui permet de tenir la totalité. Comme dans une symphonie, c'est un mélange d'arts, on savoure le chemin plus que la fin, ce qui est intéressant c'est la lecture des pages en elles-mêmes et non l'histoire.



On savoure chaque chapitre de l'oeuvre à l'écriture soignée et ciselée. Depuis le début du roman, la fin est annoncée. On sait que nous sommes dans un récit de fin du monde, sauf que comme le soulignent les personnages eux mêmes, la fin n'est pas un grand fracas, mais quelque chose que l'on attend et que l'on contemple.

[...] Arcadia est donc une symphonie culturelle autour du victorien. le livre est lui-même écrit dans ce sens et se finit avec l'oeuvre des planètes, inspiré de Virginia Woolf, pourtant grande absente des protagonistes.

So What ?

Cet ouvrage est surprenant. Je peux, sans mentir, dire que j'en ai apprécié la lecture. Sans saisir l'ensemble des subtilités et des enjeux de l'univers, il est plaisant d'être bercé dans cette bulle onirique. Pourtant, dans un premier temps, j'étais un peu déroutée de ne pas comprendre les règles et la structure de l'univers. Mais j'ai finalement réalisé que le chemin de cet ouvrage est dans le plaisir de la lecture lui-même. Il ne faut pas attendre d'Arcadia un récit épique mais une écriture contemplative où tout semble savamment dosé.

Le plaisir est ici dans l'égarement.

Pour ma part, j'ai été complètement perdue dans le système de l'univers, et ce n'est pas plus mal. J'y ai (re)trouvé le plaisir de lire un texte et pas un scénario. L'écriture de qualité m'a vraiment amenée à être une lectrice contemplative des aventures de ce monde. A ce titre, l'ouvrage remplit le rôle que lui a donné l'auteur dans la préface, c'est-à-dire « donner à voir ».

Si, comme moi, avant de commencer l'ouvrage vous ne connaissez rien à l'art victorien, je vous conseille de lire le « dramatis personae » en premier lieu et de vous y référer de temps en temps. Si cela permet de situer, cela peut cependant contenir quelques informations sur l'intrigue, encore que, comme je l'écrivais plus haut, le plaisir de la lecture n'est pas dans la découverte de nouvelles péripéties, aussi je ne pense pas que le « spoil » puisse agir ici.

Si vous aimez les dorures (ouais, ouais c'est un argument, ok?) et que vous voulez vous plonger tête la première dans le fog londonien, Arcadia est un bijou charmant quoique un peu grossier, dont vous ressortirez pourvus d'un nouveau regard sur l'art victorien. Laissez-vous bercer par les ambiances, oubliez les romans qui vous portent par leurs péripéties et prenez le temps, c'est l'essentiel !
Lien : http://whataboutadragon.com/..
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Ce livre est la définition parfaite des mots : poésie, mystère, complicité.

Car Arcadia est écrit comme un poème, et lut comme un poème. Quand j'ai commencé à le lire, ce livre était un véritable mystère pour moi. Mais finalement, malgré les passages un peu compliqués, j'y ai trouvé une complicité.
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Dès le début du roman on assiste aux derniers instants de John Keats, poète romantique ayant réellement existé de 1795 à 1821. Puis on fait un saut dans le temps, milieu du XIXe, pour assister à une discussion entre William Morris, sa femme Jane Morris, Dante Gabriel Rosetti et Algernon Swinburne. Si comme moi vous ne connaissez pas ces personnages, ce sont des poètes, romanciers, peintres et leur muse anglo-saxons et ils ont marqué sensiblement leur époque et influencèrent celles qui ont suivies.
Ils vont créer, en état de somnolence et sans pouvoir s'en rappeler une oeuvre appelée Fata Morgana (la fée Morgane).
On arrive ensuite en Arcadia, pays du rêve où les poètes, les artistes sont des rois et des ministres. On y découvre les poètes qui se sont réincarnés et ils vont devoir découvrir qui ils sont et le pourquoi de leurs destinées. Dans ce monde qui est sur le point de mourir, la lune se creuse, un navire fantôme glace d'effroi ses habitants, le mal se répand. En filigrane, la légende du roi Arthur, Lancelot et Guenièvre, le tout est mélangée à des oeuvres comme Ophélie, Alice aux pays des merveilles et bien d'autres..
Je dois avouer qu'il est vrai que c'est un roman très bien écrit et l'histoire est prenante mais je me suis quelque peu perdue dans toutes les références littéraires et artistiques évoquées. Il faut avoir une certaine culture anglo-saxone que je n'ai pas du tout. Je comprend que ce roman ait pu susciter de l'engouement mais ce ne fut pas mon cas. le début est déstabilisant, on ne découvre qu'au bout d'un moment à quelle époque on se trouve, on a du mal à s'immerger dans l'histoire, certains personnages apparaissent prometteurs mais on ne les revoit pas. Un peu trop littéraire à mon goût mais je suis sure qu'il a su trouver son public.
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J'ai classé ce livre dans le steampunk parce que c'est ainsi que je le vois classé à peu près partout. Pour autant je ne suis pas certaine qu'il puisse être classé comme tel, science-fiction de façon plus générale. Si on part dans le détail je dirais... OLNI (L pour "Lu"). La seule chose qui m'est venue à l'esprit en fermant ce livre était "il a fumé quoi l'auteur quand il a écrit ça ?"... Dans cet ouvrage, l'auteur oppose plusieurs époques et lieux : un Londres du XIXème pratiquement utopique d'un côté, un Paris d'aujourd'hui plutôt apocalyptique, et y insère des légendes, la plus évidente étant Camelot et le roi Arthur, mais pas que. A vrai dire, je suis même à peu près sûre d'être passée à côté de certaines références.

Il faut s'accrocher à la lecture de ce livre. Il fourmille de personnages, d'une part, on finit un peu par s'y perdre. D'autre part, des liens sont faits petits à petit entre les personnages des différentes époques. Pour ma part j'ai passé un bon moment à essayer de me souvenir qui correspond à qui dans l'autre époque. Mais au bout d'un moment on s'y fait et ça devient naturel.

Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas compris dès le départ. Au fil des pages je voyais bien que je n'obtenais pas de réponses, qui auraient pourtant plus qu'aidé pour la compréhension. Mais pour autant ça ne m'a pas empêchée de continuer. Même si on ne voit pas où veut en venir l'auteur, on sent petit à petit les liens se créer par-ci par-là, on commence à voir se profiler une histoire derrière tout ces mystères. Petit à petit le puzzle prend forme, et pourtant pour ma part certaines questions restent sans réponse. La seule chose qu'on est capable de se demander au final, c'est comment l'auteur a pu créer ce monde magique, enchanteur, tout en étant effrayant par moment. D'où peut-on sortir de telles idées, toutes ces ramifications. Il faut avoir une sacrée dose d'imagination et encore, le mot est faible.

Malgré ces questions qui restent en suspens, ce livre a été un réel plaisir à lire, tellement l'auteur nous amène à nous poser des questions. Je pense qu'une deuxième lecture permettrait de répondre aux questions qui persistent, mais on va reposer un peu ce pauvre petit cerveau avant !
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Sur la terre deux mondes vivent parallèlement. L'un est à notre époque à Paris, l'autre à Londres en 1872. Et pourtant les personnages sont les mêmes. Ceux qui vivent vraiment rêvent la vie des autres. Et pendant ce temps, les quatre personnages principaux que l'on suit dans les deux univers doivent sauver le monde ou l'aider à disparaître, c'est selon !! Ces quatre mystérieux personnages sont des chevaliers de la table ronde et liés dans la vie et la mort pour faire renaître Arcadia avec l'aide d'un savant fou qui à l'imagination de Lewis Caroll, ainsi que le roi Arthur qui n'est plus qu'un fantôme, et une multitude de femmes à délivrer !!

Je me suis lancée corps et âme dans mon premier roman fantaisie !! Et... je n'ai rien compris à ce roman, ça part dans tous les sens, j'ai attendu un bon moment avant d'avoir les explications souhaitées, si elles viennent un jour d'ailleurs !! Les personnages sont perdus, n'aident en rien au démêlage du sac de noeuds et aucun d'eux n'est attachant. J'y ai trouvé quelques longueurs, quelques passages inutiles alors que d'autres tiennent en haleine et pousse à la lecture. Ainsi ô miracle ! j'ai quand même réussi à le finir ! Mais je confirme, la fantaisie sera pour plus tard !!
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En 1872, dans un Londres fantasmé, la reine Gloriana gouverne le royaume avec à ses côtés tout ce qu'Arcadia compte d'artistes, les plus inventifs de leur époque. Tennyson est premier ministre, l'Art et la magie sont les valeurs les plus importantes, les anciens dieux, malgré leur statut de Déchus, ont toujours leur place dans le monde. Mais Arcadia est en danger, victime d'une double menace. L'Ennemi est de retour, le Mal veut briser cette harmonie. de plus, Ternemonde, le monde parallèle qui nourrit Arcadia grâce aux rêves de ses habitants et maintient la Création artistique possible, est en train de s'écrouler. Une seule solution : réunir les deux mondes. Et les sauveurs s'appellent Dante Gabriel Rossetti, William Morris, Algernon Swinburne... et les mânes de John Keats...

Un OLNI... voilà comment on pourrait qualifier ce livre. Mi-fantasy, mi-steampunk, mi-roman arthurien, mi-... En tout cas, il faut complètement abandonner son esprit cartésien pour entrer dans Arcadia, accepter de ne pas tout comprendre, de ne pas avoir d'explications (immédiates), se laisser glisser sur ce fleuve empli de poésie et de nostalgie. Autant avouer tout de suite que j'ai eu du mal à rentrer dans le récit, à accepter de lâcher prise. Mais l'écriture de Fabrice Colin aide grandement le lecteur et ce dernier se retrouve rapidement en train de flotter et de se laisser bercer par le flot onirique, languide de la prose, telle une Ophélia consentante. Et il est vrai que la langue d'une très grande poésie, presque mélancolique parfois, est parfaitement en adéquation avec les mondes en déliquescence qu'elle décrit (voir la page 232). Et tellement ciselée qu'elle passe même l'épreuve de la lecture à voix haute (j'ai testé, c'est un bonheur pour la bouche). Un autre soutien est venu du rôle important joué par les Préraphaélites dans ce texte, dont je suis une grande admiratrice depuis des années. Voir Rossetti, Millais, Alma-Tadema... enfin trouver leur place dans un roman, alors même que ce mouvement n'est pas vraiment connu en France.

J'ai vraiment apprécié d'avoir été introduite à la "fantasy" par l'intermédiaire de ce roman. Mais est-il vraiment à classer dans ce genre ? Est-il "classable" d'ailleurs ? Que les exégètes me donnent une réponse... ou pas. Il est bon parfois de ne pas avoir de réponses à ses questions.
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C'est en écoutant une interview de Coralie David, éditrice de jeux de rôle, que je me suis dit "Tiens, ça me semble un super livre de steampunk!". Et me voici lancé dans la lecture de ce livre.
Alors, peut-être que je suis trop bête et que mon neurone ne fonctionne pas assez bien, mais ce livre m'est vraiment tombé des mains, et ce n'est pas faute d'avoir insisté. Après une première partie forte obscure, mais qui se termine par une intrigue qui se met en place, j'ai poursuivi, non sans un certain effort.
Hélas, le livre a eu raison de moi: ce n'est pas par rapport à la langue de l'auteur ( qui écrit assez bien). Cependant, on se perd dans les deux intrigues croisées, dont une semble moins importante que l'autre. Je me suis dit "mais où veut-il aller? ". Et à moins de cent pages avant la fin, j'ai laissé tomber en me disant qu'il y avait des livres qui étaient plus adaptés pour moi. Dommage...
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