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3,68

sur 596 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman de Sandrine Collette c'est en général l'assurance de passer un bon moment de lecture.

Animal est un roman d'ambiance où règne une atmosphère oppressante autour de la forêt népalienne.
Le livre s'ouvre sur Mara, une femme veuve et heureuse de l'être dans la forêt du Népal où règnent précarité et misère. Très vite, elle découvre deux jeunes enfants attachés à un arbre, Nim et Num. Les enfants grandiront sauvages, petits vagabonds des rues, accumulant les larcins, épiant la nuit de leurs grands yeux ouverts, Mara endormie.
Mara, par nécessité, par peur, par espoir d'une meilleure vie, choisira de se séparer de la petite Nim en l'abandonnant devant l'hôpital de la ville.

On retrouvera Nim devenue Lior des années plus tard entourée de son compagnon Hadrien. La femme est devenue une chasseuse hors pair.
La deuxième partie du livre s'ouvre sur une chasse à l'ours, Lior, Hadrien et plusieurs amis à eux. Cette longue partie de chasse à l'ours est certainement la partie que j'ai préférée. Une course poursuite entre l'ours et l'homme où l'auteure nous rend l'ours intelligent, malin, presque humain. Les rôles s'inversent, animal n'est pas ici celui que l'on croit. Tout à fait remarquable et passionnant cette partie immergée dans la tête de la bête traquée et traquant à son tour, les descriptions de l'environnement sont extrêmement bien rendues.

Là où le bat blesse, c'est l'enchevêtrement des chapitres par la suite, la complexité de la quête d'identité de Lior-Nim qui tourne un peu en rond, le personnage de Num replié dans sa forêt et devenu sauvage. Il ne se passe au final pas grand chose dans ce roman. C'est extrêmement finaud et il faut certainement une bonne dose de concentration pour relier toutes les subtilités entre elles, ce que je n'ai plus en ce moment. Ce qui au final a rendu la lecture de ce livre trop soporifique à mon goût. Ce livre n'est pas long et pourtant il m'a semblé interminable. Je salue néanmoins la plume de l'auteure qui dresse un tableau vivant autour des personnages. Il y a sans hésiter beaucoup de talent chez Sandrine Collette.
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Assurément, l'écriture de Sandrine Collette est pleine de talents. Elle écrit au présent, ce qui n'est pas forcément aisé pour évoquer des événements passés et peut-être à venir. La structure du livre est plutôt réussie, c'est le rythme que j'ai trouvé beaucoup trop lent. Par exemple, un autre de ses livres, beaucoup plus condensé, "On était des loups" porte mieux de nombreux sentiments qui m'on paru trop dispersés dans "Animal".

Ainsi, toutes les longueurs des deux parties, surtout la deuxième, peuvent générer un désir d'en finir au plus vite, comme sans doute les protagonistes le ressentent eux-mêmes. Malgré ces longueurs, je n'ai pas détecté de véritable héros ou héroïne qui domine dans cette histoire. Sans doute les héros sont l'ours et le tigre, surtout l'ours dont toutes les perceptions sont vraiment analysées et partagées au lecteur qui peut donc s'en imprégner et le considérer comme le seul véritable héros du livre.

Les autres portent chacun leur malheur, les enfants népalais surtout, de par la rudesse et la violence de leurs pauvres vies, mais aussi tous les adultes avec la continuation des souffrances des enfants qui ont atteint un âge portant avec encore plus d'acuité les mystères de leur passé.

La nature, la forêt, la jungle, la montagne, les lacs et rivières sont décrits avec soin par Sandrine Collette, en les intégrant plutôt bien dans les péripéties de ce roman qui, à mon goût, flirte beaucoup trop avec l'invraisemblable ce qui lui fait perdre une trop grande part de sa crédibilité.
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Une histoire de traques. Traque à l'animal, traque sur le passé, sur sa propre histoire, traque à l'homme. Fuir, s'échapper, piéger...
Qui est le chasseur, qui est la proie ? Pour qui ? Pour quoi ? Quelle est la finalité ?
Sandrine Collette nous emporte, on retient sa respiration.
Ce n'est pas mon roman préféré de Sandrine Collette. Peut-être est-ce du au sujet ?!
Reste cette écriture incisive et addictive.
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Comme le veut notre rituel, à chaque année, moi et mon compagnon de lecture Antyryia, nous lisons un livre de Sandrine Collette. On décide de lire sa nouveauté, qui est sorti en début d'année : «Animal». À chaque fois, c'est toujours un bonheur, de lire, un livre de notre auteure, qu'on affectionne beaucoup.
Je ressens toujours un respect face à son écriture et à ses histoires, que l'auteure Sandrine Collette nous écrit. Je suis un peu partagée dans mon ressenti et j'essaie de bien l'exprimer avec mes mots.

Intriguant, Tourmentant, Déstabilisant

Quand on ouvre notre livre, on découvre que l'histoire est divisée en deux parties. Elle se passe sur deux lieux différents.

La première partie, c'est le livre 1 : Kamtchatka
C'est la chasse de l'ours.



Je trouve que cette partie-là est la plus intéressante et elle m'a captivée du début, jusqu'à la fin. Je me suis beaucoup attachée à Hadrien et c'est celui-là qui me marque le plus, de tous les personnages. Je trouve ça assez spécial aussi, de rentrer dans la tête, du personnage de l'ours, pendant la traque. Je constate aussi que l'auteure Sandrine Collette nous entraîne bien dans la chasse, elle installe bien ses décors et je participe moi-même, à la poursuite de l'ours. On arrive à y trouver une certaine sympathie autant des deux côtés.

La deuxième partie, c'est le livre 2 : Népal
C'est la traque au tigre.



Je reste quand même intriguée car j'aime suivre les traces d'Hadrien et de connaître son parcours. C'est à l'égard de Lior, que mon intérêt diminue, dans sa quête personnelle. On peut se projeter dans leurs histoires, dans leurs environnements, on remarque les bases que l'auteure Sandrine Collette exploite, on voit également la différence entre l'homme et l'animal. Je reste perplexe à la fin de l'histoire et je ressens vraiment un malaise.

«Dans les contes, les personnages n'ont de cesse d'échapper aux montres qui peuplent la nuit et les bois. Lior, elle leur court derrière».

Dans l'ensemble, l'auteure Sandrine Collette respecte très bien sa ligne de conduite. C'est vrai, que les histoires sont bien racontées, les personnages sont très bien construits, avec leurs aspects psychologiques. Je considère qu'il manque vraiment quelque chose, pour être vraiment interpellé. J'aime bien l'aspect du voyage et de voir combien l'interprétation peut être différente d'une personne à une autre. Ce roman m'a fait vraiment penser à son livre : «Six fourmis blanches», avec ce qui l'entoure.

Je remercie mon binôme, Antyryia, pour nos très beaux partages autour de ce livre. C'est toujours un plaisir de lire notre auteure, qu'on apprécie. J'invite donc à aller lire sa très belle critique.
Oserez-vous, entrer dans Animal ? Faut-il toujours écouter son instinct ? L'auteure Sandrine Collette sait très bien mettre en valeur son thriller et c'est à qui le tour d'y plonger dans cet univers dont le monde est à part.

Siabelle
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Vous souvenez-vous de la série Manimal ?
Son héros qui se transformait en panthère, en faucon, en marsupial ?
C'est sûr, ils ont plutôt mal vieilli les effets spécials.
Mais mes yeux d'enfant trouvaient ces métamorphoses magistrales.

C'est avec mon amie Siabelle, qui vit près de Montréal,
Que j'ai lu le dernier Sandrine Collette : Animal
Qui explore la frontière entre l'homme et son côté bestial,
Confronté à des fauves à l'intelligence monumentale.

On le sait, l'auteure aime les chevals,
Elle aime la nature, tout ce qui est rural.
Cette fois-ci, elle nous emmène d'abord au Népal :
Ses bidonvilles, sa misère, ses forêts tropicales.

Rappelant Les larmes noires sur la terre, le prologue est phénoménal
La jeune Marat sauvera deux enfants d'une mort brutale.
Nun et Nin, frère et soeur à la complicité ombilicale,
Vivront avec elle jusqu'à leur séparation fatale.

Des années plus tard, Au Kamtchakta, à l'extrème est de l'Oural,
Parmi les péninsules volcaniques et le brouillard glacial,
Six fourmis blanches armés jusqu'à la moelle,
Sont parties en chasse contre un ours colossal.

Griffes contre fusils, le combat est-il égal ?
Egarée dans la vallée infernale,
L'héroïne s'appelle Lior ( et non Chantal )
Des tigres, elle a une peur ancestrale.

Accompagnée par des bouchers plus assoifés de sang que des cannibales,
Leur guide s'appelle Vlad, mais personne il n'empale.
Son compagnon Hadrien est également présent, amoureux fou, malade mental.
Rusée, rapide, féline, Lior rampe après sa proie tel un crotale.

Sur les rochers, au bord des rivières, ou dans les végétals,
Beaucoup de fausses pistes : Qui chasse qui au final ?
Il reste la poussière, quelques cratères à la profondeur abyssale.
Dans cet univers impitoyable, ils sont tous rivals.

* * *

Je ne me suis jamais dit "Waouh, ce livre, il m'emballe !
Il est trop top, je lui mets cinq étoiles !"
Comme d'habitude, l'écriture est sublime ( inale ),
Mais l'histoire elle-même n'est pas croyable.

Entre fable et réalité, le résultat est trop bancal.
On est dans l'entre deux, dans l'intersidéral.
"Il ne sait plus ce qui est bien et ce qui est mal."
D'un réalisme saisissant, on passe aux mille et un contes astrals.

Je n'aime pas la chasse, c'est viscéral.
J'aime beaucoup trop les animals.
Il n'en n'est jamais fait l'apologie, les chances sont équitables.
L'adrénaline humaine contre l'instinct primal.

Tout l'intérêt du roman réside dans ces nuances indéfinissables
Séparant l'homo sapiens du crocodile ou du chacal.
Nun devenu bête sauvage, ours plus stratège qu'un général.
Et si le QI d'une huître était plus élevé que la normale ?

Je remercie Siabelle pour tous nos échanges amicals
Autour de ce livre au début passionnant, à la fin interminable.
Si Romulus et Rémus avaient eu le doigt coupé, une mutilation faciale,
Auraient-ils créé Rome ou rejoint leur mère louve par la voie fluviale ?


NdA : Toutes mes excuses en cas d'erreurs grammaticales !
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Mara vit en bordure de jungle au Népal et découvre deux enfants attachés à un arbre. Elle les libère et décide de partir pour la ville .Mais la misère l'attend...
Deuxième escapade chez Sandrine Colette.Parti confiant après le très beau @On était des loups et un début de roman convaincant, j'ai assez vite déchanté.
Ce roman construit en trois parties va nous entrainer sur les pas d'un ours sur une centaine de pages , d'une longueur que le climat vaguement tendu ne m'a rendu excitantes.
Tout se déroule sans trop de surprises, et si ce livre permet de découvrir un autre Népal que celui des bonzes et des sherpas, il n'aura engendré chez moi ni frissons, ni empathie, ni suspense.
Sans être désagréable , cette lecture qui fait la part belle à la nature sauvage et aux animaux ne m'a pas ému et aurait mérité soit d'être plus courte dans sa deuxième partie, soit d'être plus fouillée autour de l'Héroïne Lior dont finalement on ressort sans savoir grand chose.
Si le climat de ce roman est le même que dans on était des loups, nature sauvage et hostile, personnages marginaux, solitaires et "détraqués" par la vie, ici le coup me semble beaucoup moins bien réussi.
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Tibet, Mara, jeune veuve, délivre deux jeunes enfants ficelés à un arbre et les adopte malgré sa pauvreté.
Russie, un couple, Lior et Hadrien participe à une chasse à l'ours.
Des années plus tard, Lior et Hadrien vont au Tibet où Lior veut comprendre sa phobie des tigres.
Un peu désarçonnée et mitigée pour ce roman.
Jusque là, j'ai toujours adhéré totalement aux écrits de Sandrine Collette.
Mais là, j'ai trouvé parfois le temps long.
Je n'ai pas saisi toutes les subtilités.
J'ai trouvé des incohérences.
Comme l'impression, mais ce n'est sûrement qu'une impression, qu'elle ne savait pas elle-même où elle allait.
Les personnalités de Lior et de Nun sont particulièrement complexes.
Hadrien lui est un peu trop béatement amoureux
Affronter ses peurs, rechercher son identité voilà les questions essentielles pour Lior.
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Livre conseillé par un ami, je me décide enfin à l'ouvrir.
J'ai adoré la 1ere partie : La chasse à l'ours.
On suit un groupe de chasseurs, chacun avec leur personnalité et leurs réactions. Parfois, cela m'a semblé irréel ou inapproprié et je me disais qu'on ne fait pas ça dans la vraie vie. Mais pourquoi pas ?
On entre aussi dans la tête de l'ours, et c'est ce que j'ai préféré. J'ai totalement fusionné avec lui et je ne voulais plus le quitter.
Voilà, si le livre s'était arrété à la fin de la traque, j'aurais mis 4.5 étoiles ou même 5. Parce qu'après, je me suis ennuyée. Et j'ai trouvé toute la 2e partie carrément improbable. Et même inintéressante. Beaucoup de longueurs et de lassitude.
Bref, une excellente 1ere partie et... oublions le voyage au Népal et restons sur cette note positive.
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L'animal, c'est l'ours. La première partie du roman raconte une chasse à l'ours qui tourne très mal... La seconde partie du roman est une quête des origines d'une des chasseuses, au Népal. Voilà pour la trame.
Ce qui plaît dans ce roman c'est bien sûr l'écriture de Sandrine Collette, toujours acérée et efficace pour décrire l'action, la montée en stress pendant cette chasse violente. Par contre, j'ai beaucoup moins aimé la deuxième partie, je trouve qu'il y a une rupture de rythme très dommageable, ça ressasse beaucoup les mêmes trucs, cette partie aurait pu être deux fois plus courte. Dommage, car le dénouement apporte beaucoup au roman, en cruauté, en noirceur. Mais les longueurs de la deuxième partie m'ont un peu blasée, alors que le roman, globalement, est très bon !
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Surprenant ce livre...Mais le titre aurait dû me mettre sur la piste... Dès les premières pages, la mort rôde. Comme dans les autres romans de Sandrine Collette, on entre dans l'histoire avec la boule au ventre. Mara recueille deux enfants attachés à un arbre. Pourquoi? Elle les recueille et les élève, tant bien que mal. Beaucoup plus tard, on assiste à une chasse à l'ours, qui tourne mal et enfin à la traque d'un tigre. La chasse ne me passionne pas, et ici il s'agit surtout, pour l'héroïne, de retrouver la trace de son terrible passé dans ce qu'elle est devenue. Chez l'auteure, les situations sont toujours extrêmes et ici la fin m'a vraiment déçue.
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