Des noeuds d'acier

Je viens de lire l'un après l'autre deux romans d'une auteure que j'affectionne particulièrement.
Il s'agit de ses deux premiers romans #desnoeudsdacier qui a remporté le Grand prix de littérature policière en 2013 et de #unventdecendres de 2014.

Deux romans plutôt noirs, un brin stressants mais totalement addictifs !
J'adore cette plume puissante, cette écriture affûtée et oppressante !

Dans Des noeuds d'acier, Théo est kidnappé par 2 vieux fous dangereux.
Commence alors une plongée dans un monde de folie, et de violence. J'ai suivi l'évolution mentale de Théo avec angoisse, j'ai partagé ses moments de colère, de doute, de soumission. C'est un huit-clos dans lequel la tension monte assez rapidement, et nous tient en haleine jusqu'au bout. L'incompréhension, la colère, la haine, la peur, la résignation, tant de sentiments et bien d'autres encore jalonnent ce roman puissant.

Dans Un vent de cendres, Camille et Malo arrivent pour les vendanges. Ils rencontrent les autres travailleurs. Les propriétaires du domaine sont étranges, des « bruits » circulent sur eux ! L'un ne se montre jamais, quant à l'autre, Octave, il est défiguré et boiteux, tout à la fois intrigant et terrifiant…!
Un roman au climat lourd et à la tension palpable à chaque page.
Un cadre naturel entouré de vignes, la beauté de la nature comme un paravent à la monstruosité qui se cache.
Sur les quelques jours que durent ces vendanges, j'ai été emportée, prise par l'ambiance et la curiosité !


Deux romans pour deux moments de lecture beaux et intenses ; une plume forte, prenante et angoissante 😉.
Voilà pourquoi j'adore cette auteure 🤩

Je ferme à l'instant la dernière page de ce livre et me dit qu'il est sans doute le plus angoissant de tous ceux que j'ai lu de ma vie ! Je le recommande même si je suis bien contente d'en avoir fini. Haletant, ahurissant, les mots manquent pour décrire ce roman. Lisez-le donc si vous osez pour savoir s'il vous fera le même effet qu'à moi ?

Fini! Premier livre de cette auteure. Addictif, ce livre ce lit très vite. Un rythme étouffant, stressant, perturbant. Bref, je l'ai dévoré.
Une séquestration angoissante, j'avais hâte de savoir le dénouement. Un peu facile tout de même mais je ne suis pas déçue car finalement je ne voyais pas comment cette histoire pouvait ce terminer.
Pendant plusieurs passages j'ai eu envie de crier....de crier mon désespoir pour ce pauvre homme. Je peux dire qu'avec les mots, Sandrine a su m'embarquer profondément. Je vivais à cent pour cent le récit. Très bon style. Simple et efficace. Je recommande.

Premier livre paru de Sandrine Collette et ma foi, c'est vraiment excellent.

Clairemment, je ne m'attendais pas à cette noirceur, cette histoire sans espoir, sans rien.

C'est un livre très déprimant. Nous allons suivre un homme kidnappé par 2 vieux complètement tarés et pyschologiquement fou. J'ai trouvé le texte vraiment percutant.

Il est clair que le style d'écriture ne pourra pas forcément plaire à tout le monde, mais moi ca été un véritable délice de le lire. Quelques scènes m'ont quand même bien secoué je dois l'admettre.

Si vous êtes un adepte du huis-clos, ne passez pas à côté de ce petit bijou qui ne révolutionne rien mais il reste efficace et un excellent page turner.

Magnifique découverte pour ma part mais à ne pas mettre entre toutes les mains quand même.

Théo ex taulard reprend peu à peu goût à la liberté…
Sans doute n'est il pas un enfant de coeur mais mérite-t-il de finir dans un tel enfer.
Sandrine Colette à travers les pages nous y plonge terriblement.
On le sait pourtant qu'il ne faut pas suivre et faire confiance aux vieux monsieurs inconnus !

Un bon premier roman noir d'une auteur en devenir. L'histoire est assez noire et digne des meilleurs Karine Giebel ou stephen King type "Misery".
Toutefois, quelques coupes ici ou la aurait permis de donner un peu plus de rythme au récit, d'ou mes 4 étoiles.
Comme le dit la chanson, "noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir"....

J'aimais déjà beaucoup Sandrine Collette mais là elle s'est surpassée ! Toujours cette écriture à la fois fluide et belle ... Je l'ai lu d'une traite. Un seul petit reproche : le thème déjà fortement utilisé par nombre d'écrivains (Thilliez, Stephen King...). D'habitude ses histoires ont un côté extraordinaire, hors du temps (la dernière vague, les larmes noires de la terre), on ne sait jamais trop où se situe l'histoire ni à quelle époque... Là, c'est daté et plausible ! Mais addictif !

Sandrine Collette et moi, c'est déjà une longue histoire, presqu'une histoire d'amour avec beaucoup de hauts et de rares bas. Enfin j'ai réussi à mettre la main sur son premier roman, et franchement, si je ne l'avais pas su, jamais je n'aurais pensé qu'elle débutait dans l'exercice. Ce roman contient déjà tout ce que j'aime quand je la lis, la noirceur, l'efficacité, le style sans fioritures mais diablement efficace, les personnages tourmentés ou pour certains juste atroces, et l'histoire tellement addictive qu'on ne peut tout simplement pas s'arrêter entre deux chapitres.

Théo a la quarantaine, il sort de prison où il a pugé 19 mois pour violences envers son frère. D'ailleurs la première personne qu'il va voir, ce n'est pas sa femme, mais ce fameux frangin qu'il a complètement démoli et qui est désormais réduit à l'état de plante verte. Il n'aurait pas dû... Malgré l'interdiction d'approcher sa victime, il n'a pas pu résister. Mais ensuite il se tape un gros flip, et s'il allait devoir retourner en cabane parce qu'il a enfreint la mesure ? Alors il prend le large, au hasard, jusqu'à se retrouver dans la pension de famille de Mme Mignon. Une bien brave dame, qui ira jusqu'à lui indiquer les bons coins où se balader.

Je vous touche un tout petit mot du début quand même : c'est un médecin qui parle : "Vraiment ce type-là je n'avais pas envie de le sauver. Mais c'est oublier que c'est moi qui ai recueilli ce corps entre mes mains, après..." Ce corps dont il parle, c'est celui de Théo, enfin ce qu'il en reste après être resté esclave de deux vieux fous pendant plus d'un an.

Sandrine Collette a un vrai don pour brosser des portraits de personnages hyper-glauques et d'atmosphères oppressantes jusqu'à ce qu'on ait l'impression d'étouffer soi-même. Mais ses protagonistes ne sont pas pour autant totalement simplistes, même si la fratrie Mignon est quand même bien dégénérée ! Théo, qui est un être brutal et sanguin, va avoir tout le temps de revenir sur son passé et son complexe vis-à-vis de son frère aîné, de s'interroger sur ses comportements passés. Il y a également une fine réflexion sur le mécanisme du syndrome de Stockhom, même s'il n'est pas nommé. Comment peut-on en arriver à éprouver de la reconnaissance pour ses bourreaux ? Et comment l'instinct de survie peut-il amener à faire à peu près n'importe quoi ?

La manipulation joue un rôle essentiel dans ce livre, et même si la situation peut sembler à priori incroyable, elle est amenée si judicieusement que le lecteur ne peut qu'y croire. En tout cas, à aucun moment je ne me suis dit : non, elle exagère là ! J'avais beau savoir dès le début comment se terminait l'histoire, j'étais complètement suspendue à chaque nouvel épisode. Je n'ai pas lu à la bougie comme Nicola, mais à la frontale sous ma couette, pour ne pas réveiller Cher et Tendre qui dormait innocemment à côté sans se douter un instant des affres que je traversais, enfermée aux côtés de Théo (et de Luc, son compagnon d'infortune).

J'aurais pu mettre cinq étoiles, parce qu'en toute franchise, je n'ai pas de points négatifs à souligner, mais je suis devenue très très difficile et ne les octroie plus qu'aux livres que j'ai trouvés exceptionnels. Ici en fait, tout m'a plu, mais l'histoire en elle-même n'est pas très originale, même si Sandrine Collette y a incontestablement mis sa patte bien particulière. Je recommande sans réserve, que vous connaissiez déjà l'auteure ou non, si vous aimez les thrillers bien noirs et les huis clos, n'hésitez pas !

Théo sort de prison au début du roman. C'est un tour autre enfermement qu'il va vivre ensuite. Prisonnier, esclave, nous allons suivre sa déchéance et son enfermement. L'auteure bous prend aux tripes sans en faire des tonnes. J'ai malgré tout trouvé des longueurs et une fin un peu trop rapide à mon goût.