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4,06

sur 2675 notes
Depuis ma lecture de la trilogie, ça faisait vraiment longtemps ! Je n'ai pourtant eu aucun mal à me replonger dans l'univers des Hunger games, avec ce péquel. C'est prenant dès le premier chapitre alors que l'on suit Coriolanus Snow qui s'apprête à devenir le mentor d'un participant des jeux. Il part de bien bas puisqu'il vit dans la misère et se retrouve le mentor de la fille du district 12, autant dire que sa candidate, jeune fille frêle, a peu de chance de remporter les jeux. Mais c'est sans compter l'ambition de Snow et la personnalité de Lucy qui ne compte pas mourir dès le premier jour !
Ce que j'ai particulièrement aimé c'est voir l'évolution de Coriolanus. On sait comment ça va se terminer pour lui mais on se demande comment il va en arriver là. Car il apparait dès le début comme un jeune homme ambitieux certes mais plutôt humaniste et sympathique, qui doute de lui. Et honnêtement j'ai été assez surprise de ce roman, dans le bon sens . Je trouve simplement le revirement de Snow à la fin un peu rapide mais somme toute logique ! Lucy je n'ai jamais totalement accroché par contre.
Un préquel qui met en place beaucoup d'éléments que l'on verra apparaitre dans la trilogie et c'est intéressant d'en comprendre les origines. J'ai maintenant envie de relire Hunger games !
Challenge Mauvais genres 2020
Challenge auteure SFFF
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"Veux-tu, veux-tu
Au grand arbre me trouver
Où le mort a crié à sa belle de filer ?
Des choses étranges s'y sont vues
Moi j'aurais aimé
Te revoir à minuit à l'arbre du pendu"

J'ai terminé cette lecture il y a déjà de cela 2 semaines... J'ai longtemps tergiversé car c'est le genre de roman qui vous fait réfléchir après avoir refermé le bouquin... Et je réfléchis toujours !!!

Étant une fervent amatrice de la trilogie Hunger Games, je ne pouvais passer à côté du préquel ... Et quelle claque !!!

J'ai a la fois été révoltée, subjuguée, entraînée, charmée, alarmée, par l'histoire des dixièmes Hunger Games ! On y apprend énormément sur la lutte entre districts et capitole, entre mentors et tributs, entre lutte des pouvoirs et lutte de justices,... J'ai été envoûtée par toutes ses chansons retrouvées au fil du livre qui apaisent en partie les tensions ressenties tout au long de la lecture... Une lecture enrichissante et non redondante afin de comprendre l'historique des Hunger Games !

Là où je me perds un peu, c'est avec la personnage principal de Snow... Ce personnage est fascinant et nous évoluons avec lui tout au long des jeux... Mais il bascule totalement à la toute fin... Je n'arrive pas à le cerner totalement, à me dire si oui ou non je le déteste ou l'apprécie... Il m'intrigue !

Mon personnage préféré restera sans conteste Sejanus car je me retrouve en lui.

Ce livre a été pour moi une réelle introspection au coeur de personnalités toutes différentes au sein d'une société bancale, ou pouvoir et guerre persistent, où les jeux nous rappellent que la soumission est la seule porte de sortie, où le tout nous pousse à faire des rapprochements plus qu'évident avec notre société moderne...

"La neige se pose toujours au sommet"
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Je me souviens avoir été aux anges quand j'avais appris qu'un prequel Hunger Games allait sortir. Évidemment : je suis une immense fan de cette trilogie et il me paraissait évident qu'il fallait que je le lise. Mais finalement, le hors-série est paru en 2020 et je ne l'ai pas acheté. le prix et le grand format m'avaient découragée xD donc je me suis dit que j'allais attendre, tout en le gardant dans un coin de ma tête. Et puis nous voilà 2022 ; je ne l'avais toujours pas lu mais cela ne me dérangeait pas tant que ça. J'avais entendu des avis très mitigés dessus donc je me suis dit que je ne loupais peut-être pas grand chose. Et puis en me prêtant les Heartstopper, j'ai appris aussi que mon pote avait le prequel d'Hunger Games, donc j'ai saisi l'occasion de lui emprunter.

On a beau être très loin de la génération de Katniss, j'ai ressenti une joie sincère de retrouver l'ambiance et l'univers d'Hunger Games, de Panem. de retrouver certains mots de vocabulaire tels que la moisson, les tributs, les pacificateurs… que je n'avais pas entendu depuis deux ans (quand j'avais relu la trilogie originale).
Malgré tout, je me retrouve à attribuer un 3,5/5 à ce roman. J'avoue que je m'attendais à davantage aimer (et je VOULAIS aimer cet hors-série !), néanmoins une part de moi n'était pas surprise ; je sais que ce prequel n'a pas conquis tous les fans. Et moi non plus, il ne m'aura pas conquise complètement…

Si j'ai quand même mis 3,5/5, c'est qu'en soi, je n'ai malgré tout pas détesté ma lecture. À vrai dire, j'aime bien trop la franchise originale pour oser mettre une note inférieure à ce livre (ça m'aurait bien fait mal au coeur quand même), mais peut-être que si ce roman n'avait pas été associé à Hunger Games j'aurais mis 3/5. J'ai quand même trouvé « intéressant », d'un certain point de vue, de découvrir cette édition des Jeux. Cela m'a fait bizarre de voir à quel point cette dixième édition est différente de celle de l'époque de Katniss. C'est juste dingue ! Les conditions dans lesquelles voyagent les tributs, par exemple, m'a vraiment choquée. Sans parler de la façon dont ils sont traités ensuite… le Panem de l'époque n'a rien à voir avec celui qu'il sera 65 ans plus tard… bref, c'est inimaginable !
Ensuite, un des seuls points que j'ai aimé dans ce livre est qu'on apprend l'origine de la chanson de l'Arbre du Pendu. Et j'ai aussi bien apprécié le clin d'oeil avec la référence aux Katniss.
Ah et j'ai bien aimé le personnage de Sejanus, aussi, (que j'ai trouvé bien plus intéressant que le protagoniste), ainsi que Lucy Gray. (sans toutefois éprouver un énorme attachement envers eux, mais bon…)
Sinon… les notes qui me restent (que j'avais prises durant ma lecture, il y a donc plus d'un mois) soulèvent toutes des points que l'on pourrait qualifier de ‘négatifs' et décevants.

J'avoue que pas mal d'aspects m'ont dérangée.
Par exemple, les mentors. Les mentors qui sont des jeunes en fin de lycée ? Alors certes, c'est le début des Jeux, le début de ce concept. Mais n'empêche ; je trouve cela absurde d'avoir eu une idée pareille.
Il y a beaucoup de points sur l'émission qui sont mal faits, mal organisés, ce n'est pas du tout la version « aboutie » qu'on connaît des Hunger Games de la trilogie. En soi c'est normal en sachant que ce n'est que la dixième édition des Jeux, mais de mon point de vue je trouve donc cela du coup plus brouillon, moins intéressant. (Même si cela reste très personnel)
Et puis surtout, ce n'est pas cela qui m'a le plus déçue. C'est que… c'est long. Vraiment long. Et j'ai trouvé des moments limite ennuyeux… ça ne m'était jamais arrivée de me dire ça durant la trilogie. Après les Jeux, le récit m'a encore moins intéressée je dois dire. Je me souviens de la moi qui découvrais la franchise originale : c'était clairement un page turners pour les trois romans. J'étais captivée par l'histoire, complètement addict, à fond dans l'intrigue et avec les personnages. Bref, pas du tout ce que j'ai ressenti en lisant ce prequel.
J'ai eu beaucoup de mal à savoir ce que je pensais du personnage principal, Coriolanus. Parfois, j'ai eu l'impression de bien l'aimer, d'autres fois certaines de ses pensées m'agaçaient au plus haut point. J'ai été énormément partagée durant l'histoire. Et puis la vers du livre, Coriolanus m'a juste énervée. Je n'appréciais pas sa mentalité, ni ses actions. Petit extrait futile : « À son arrivée au district Deux, il l'enverrait aux Plinth avec une lettre une condoléances. Ce serait approprié, de la part du meilleur ami de leur fils. Et qui sait ? Peut-être continuerait-il à recevoir des cookies. » (??!??!) (c'est futile, mais ce passage m'avait profondément agacée, je me souviens.)
Bref, j'ai pas spécialement aimé la fin ainsi que la tournure que ça prenait.

Je n'ai pas détesté ce roman, c'était distrayant et je suis contente d'avoir fini par le découvrir, cependant en tant qu'immense fan d'Hunger Games, mes attentes n'ont malheureusement pas été atteintes. Dommage. J'aurais vraiment voulu l'apprécier davantage.
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J'ai adoré me replonger dans l'univers des Hunger Games. Dans ce volume, on découvre le passé des Hunger Games ainsi que la jeunesse de Snow. Ce personnage m'avait toujours intriguée et je suis ravie d'avoir pu le découvrir et faire immersion dans son esprit.

J'ai lu le livre sans m'ennuyer une seule fois, les parallèles avec la trilogie m'ont bien plu. L'histoire est entraînante et les personnages sont attachants pour l'ensemble.

En bref, ce fut une très bonne lecture qui a su piquer mon intérêt du début à la fin.
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J'avais lu la trilogie Hunger Games il y a quelques années et, si j'avais adoré le premier tome, j'avais déchanté avec les suivants. Depuis, je ne les ai jamais relus et je n'ai (encore) jamais vu les films. Pourtant, j'étais très intéressée par le préquel, ayant envie de découvrir le passé de Snow...

Dans cette histoire, nous allons en effet suivre Coriolanus Snow, alors âgé de dix-huit ans, pour l'ouverture de la dixième édition des Hunger Games. Comme 23 autres jeunes du Capitole, il a été choisi pour être le mentor d'un•e participant•e, une jeune fille du district Douze. Il considère cela comme une honte, puisqu'on lui a confié le tribut du pire district...

Si j'ai gardé peu de souvenirs de ma lecture d'Hunger Games puisque j'ai lu les trois premiers tomes il y a plus de sept ans, j'étais tout de même ravie de découvrir ce livre pour savoir comment le président Snow était devenu ce qu'il était...

Ce que j'ai aimé, c'est qu'on se place de l'autre point de vue : nous ne sommes plus dans l'arène avec Katniss, nous sommes spectateur•rices des jeux avec le Capitole. Même si, parmi les gens du Capitole, plusieurs protestent contre l'existence des Hunger Games, cela montrait aussi pourquoi le Capitole pensait "bien faire" en tenant les districts par la peur...

Au départ, j'ai eu de la compassion pour Coriolanus, qui vit des choses pas évidentes et qui tente d'agir de la meilleure façon possible face aux événements qu'il vit. J'avais hâte de savoir comment le personnage allait basculer totalement du mauvais côté, et j'ai trouvé que les changements de comportement étaient relativement subtils ai début... Et ensuite, ça s'accélère trop vite. J'ai trouvé que tout arrivait très vite et je n'ai pas forcément compris pourquoi il agissait ainsi.

Aussi, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages : il est évidemment compliqué d'aimer Coriolanus en sachant ce qu'il va devenir, et on n'en connaissait pas suffisamment sur Lucy Gray, son tribut, pour l'apprécier outre mesure. En revanche, j'ai beaucoup aimé Sejanus, que j'ai trouvé très touchant.

C'était vraiment plaisant de retrouver la plume de l'autrice, mais j'ai mis du temps à entrer pleinement dans le roman. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages en dehors de Sejanus, donc je n'étais pas captivée par ma lecture. En revanche, j'ai bien aimé voir comment les Jeux avaient évolué et "l'intérieur" du Capitole !
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De la saga Hunger Games, on peut dire que je ne connaissais quasi rien, si ce n'est les grandes lignes.

Des films, je pense n'avoir pas vu plus de 15 minutes, toutes diffusions confondues.

Qu'est-ce que je suis allée foutre dans cette saga, alors ? La faute à la super chronique de l'ami Yvan (du blog Émotions)…

Oui, j'ai mis du temps avant de lire ce roman, qui est en fait un préquel, sorti plusieurs années après la saga éponyme, mais qui se déroule avant (vous suivez toujours ?)…

Puisque je ne savais rien, je suis entrée dans ce récit, vierge de toutes informations, vierge de tous préjugés, comme je ne connaissais pas les personnages.

C'est en rédigeant ma chronique et en cherchant les infos pour ma fiche, que j'ai appris que ce récit se déroulait 60 ans avant l'action des premiers livres. C'est là aussi que j'ai découvert qui était Coriolanus Snow et que son comportement bizarre, envers l'un de ses camarades, a pris tout son sens.

Moi qui m'étais demandée, à ce moment-là, pourquoi Coriolanus agissait de la sorte… Là, maintenant que je sais qui il est ensuite, tout s'éclaire !

Être vierge de toute l'histoire était une bonne chose, puisque au départ, je me suis attachée sans peine à ce Coriolanus (et non Coronavirus), jeune garçon de 18 ans, dont le père fut riche, mais qui a tout perdu lors des bombardements du district 13. Il en bave, ne possède que peu de choses, vit avec sa grand-mère (je l'adore) et sa cousine, qui est la reine de la débrouillardise. J'étais sans préjugés envers lui, pas comme celles et ceux qui avaient lu la saga…

Cela a beau être de la littérature pour adolescent, je n'ai jamais eu l'impression que l'autrice sombrait dans la facilité ou le simplisme. Elle n'a pas peur de donner de la profondeur à ces personnages, des ambivalences, des défauts, des qualités et de faire s'interroger certains personnages sur le bien fondé de ces jeux cruels, destinés à rappeler aux districts qu'ils ont commencés la guerre et qu'ils l'ont perdue.

Oui, mais les ados que l'on envoie dans l'arène n'étaient même pas nés quand la guerre a pris fin, ou alors, c'étaient des bambins, des enfants. Comme si nous obligions des jeunes Allemands à se battre jusqu'à la mort dans une arène, pour continuer de les rabaisser et de leur rappeler qu'ils nous ont fait la guerre. Je ne serais pas pour.

Même si la saga ne m'avait jamais intéressée et que je ne savais que peu de choses, j'ai eu très facile de me couler dans cet univers dystopique très glaçant, je dois dire.

Non, ceci n'est pas de la SF, cela pourrait arriver à un pays comme les États-Unis ou à un pays européen. Tout est possible et quand les gens sont prêts à sacrifier un peu de liberté pour un peu plus de sécurité, on se rapproche un peu plus du gouffre.

Si cette lecture n'est pas un coup de coeur (il ne saurait y en avoir à chaque fois), elle reste néanmoins une lecture qui m'a fait réfléchir.

Le récit m'a touché, notamment avec les personnages des districts, obligés de se battre jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un/une et ces habitants du Capitole, même plus capable de penser par eux-mêmes, qui reproduisent des actes barbares, sans penser aux conséquences, qui vivent dans une société dictatoriale, totalitaire et en sont fiers, heureux.

Les grenouilles qui se complaisent dans la marmite d'eau que l'on fait chauffer lentement…

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Ce que j'ai ressenti:
Et accompagné d'un air empreint de drame et de mélancolie, avec l'aide complice des geais moqueurs, je vous chanterai avec le souvenir déchirant, une ballade pour ne pas oublier mon excursion dans les Hunger Games, et j'aurai en mes mains, le Coeur de Panem et l'espoir de faire battre le vôtre…

🎼En route pour l'Arène

Collins a pris de l'avance sur la peine

À chercher le vainqueur des Jeux

On pourrait se demander

Où s'en va l'humanité…

Je les rejoindrai dans l'heure condamnée

Mais avant de m'en aller

J'ai des choses à te confier

Ici, près de la neige immaculée

Je partirai avec la Moisson de cette année

Bien avant le dernier couplet

Quand j'aurai fermé le livre, tant aimé,

Posé mes mots dessus, exprimé,

Quand j'aurai tout dit, tout soldé

De mes émotions et des regrets

En 23 raisons et confiance échappée

Ici, près de la neige immaculée

Où Coriolanus et Lucy s'épancheraient…

Je les rattraperai, promis!

Après un couplet chanté

En compagnie des Coveys

Avant que ne se jette le serpent

Avant que ne parte l'oiseau chanteur

Avant que ne finisse la ballade

Ici, près de la neige immaculée

Où Coriolanus et Lucy se retiendraient…

Je les retrouverai

Et on ira danser

Et quand nos corps fatigués

Décideront de se reposer

Après les Hunger Games terminés

J'attendrai la gagnante du district

Je resterai suspendue à ses lèvres

Lucy…la rebelle Lucy Gray…

Et Vous ne pourriez rien m'enlever

Ici, près de la neige immaculée

Je serai certaine et apaisée

Je ne possède rien de rien mais

J'aurai enfin aimé cette vérité

Que la neige se pose toujours au sommet…🎼

.

Repartir pour cet univers des années après, c'était un risque…Et si je ne retrouvais pas la sensation, le frisson de la première fois? Et si, et si…Mais tout cela, bien évidemment s'en est allé, une fois, que j'ai compris qu'on allait revenir en arrière avant la fameuse trilogie, sur les traces d'un personnage pour le moins énigmatique, Coriolanus Snow. Et le chant m'a encore envoûté, les geais moqueurs ont encore ce pouvoir sur moi…Cette puissance rebelle qui veille en nous et qui se réveille quand l'injustice des Hunger Games frappe…Ce n'est plus avec Katniss Everdeen que l'on va s'échauffer, mais avec le feu intérieur de Lucy Gray…Elle aussi, vient du District 12…Elle aussi, a un fort potentiel…Et son Mentor compte bien faire de sa protégée, une gagnante et prendre sa revanche sur le Capitole. À n'importe quel prix. À n'importe quel sacrifice…

Avec moins de faste mais toujours autant de violence, on se retrouve dans une Arène décrépite, alambiquée, branlante…A peine, un terrain vague, où se démènent quelques gamins trop faibles…Les intentions de grandioses et d'intérêts médiatiques sont alors soumises à des jeunes étudiants pleins d'ambitions qui ne reculeront devant rien pour arriver au sommet…Ils veulent crever l'écran…Les idées fusent, la violence prend l'espace…C'est le prequel à la trilogie, les coulisses d'un succès prochain, les débuts balbutiants d'un jeu dangereux…

600 pages de feux et d'actions, de musiques et de morsures de serpents, de bruits sourds et de nouveaux geais, de rébellion et de d'amour, de trahisons et d'amitiés…C'est tout le programme de cette lecture, et c'est encore aussi addictif qu'il y a 10 ans! Cette saga est fascinante. Vive les Hunger Games!


Ma note Plaisir de Lecture 9/10

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"Veux-tu, veux-tu
Au grand arbre me trouver
Mettre un collier de corde et pendre à mes côtés ?
Des choses étranges s'y sont vues
Moi j'aurai aimé
Te revoir à minuit à l'arbre du pendu."

Comme beaucoup de fans de la trilogie « Hunger Games », c'est avec bonheur, impatience, mais aussi un peu d'appréhension que je me suis lancée dans la lecture de ce préquel qui nous plonge dans l'univers impitoyable et passionnant des Hunger Games.

*
L'histoire est un véritable retour en arrière dans le temps, la guerre est finie depuis dix ans, mais elle a laissé des séquelles encore visibles au coeur de Panem. Certaines maisons, autrefois respectables et fortunés, vivent dans la précarité et cherchent à sauver les apparences dans une souffrance silencieuse, comme la famille Snow.

*
Les jeux, encore peu médiatisés, ni suivis, en sont aux premiers balbutiements : les dirigeants du Capitole souhaitent marquer davantage les esprits en ajoutant de nouvelles règles : les tributs se voient ainsi assignés des mentors.
Corionalus, âgé de 18 ans, héritier de la maison Snow, est étudiant. Pour la dixième édition des Hunger games, le jeune homme est nommé mentor de Lucy Gray, tribut du District Douze. C'est une occasion inespérée pour Snow de briller, de gagner en pouvoir et influence, et de recevoir la bourse tant convoitée qui lui permettra de poursuivre ses études.

*
"Les Hunger Games eux-mêmes avaient ceci de génial qu'en opposant des enfants des districts entre eux ils garantissaient au Capitole de garder les mains propres."

En suivant le parcours de Snow, nous entrons au coeur de Panem et du Capitole, nous découvrons le fonctionnement de cette société, la conception des jeux qui va évoluer pour devenir les jeux que connaîtront Katniss Everdeen dans lesquels le public joue un rôle actif de sponsors. C'est aussi l'occasion d'en apprendre plus sur les geais moqueurs.

"Ce n'est pas fini tant que le geai moqueur n'a pas chanté."

*
Comme je l'espérais, la personnalité de Snow est complexe et équivoque. Sa nature va se révéler au fil des pages. Au début du roman, il apparaît sympathique, charmeur et charismatique, mais très vite, on se rend compte que tous ses actes sont mûrement réfléchis et ne servent que son ambition, sa réussite et la grandeur de son nom. C'est un être intelligent, sournois, manipulateur et foncièrement méchant.

"La neige se pose toujours au sommet."

Au contraire, j'ai trouvé Lucy Gray, insipide. Pourtant, au début du roman, elle m'avait fait forte impression. Mais le récit, orienté sur Snow, la laisse au second plan. le passage dans l'arène des Hunger games est mal exploité, trop rapide et ne lui laisse pas la place de se révéler. Pourtant, je comprends le choix de l'autrice.

*
Sans être un coup de coeur, le roman de Suzanne Collins est un roman agréable à lire, même si je me suis un peu ennuyée au milieu du roman par trop de longueurs. La fin est très réussie, prenante et addictive. Au delà du roman, une réflexion très intéressante sur l'homme à l'état de nature, sur le contrôle des peuples.
A lire absolument pour les fans de la trilogie.
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Hum.... j'avais beaucoup aimé le précédent. Mais celui-ci, j'ai eu beaucoup de difficultés à rentrer dans l'histoire.

J'ai le sentiment d'un opus bâclé et sans âme.
Je lis le contraire dans la majorité des critiques. Je dois donc être à côté de la plaque.

La partie deux, les jeux, j'ai dévoré, soyons honnêtes, nous avons cette tension qui monte crescendo, nous avons notre chouchou et on est limite accroché à sa vie comme un chien à un os.

L'auteur sait écrire, reconnaissons-lui ce point fort.
Sa description des tortures et des souffrances des tributs, est toujours aussi précise et suscite en nous ( en tout cas en moi) un dégoût et une rage de me rebeller. Chance :
Snow encore jeune s'en charge : il est presque humain 64 ans plus tôt ^^
Comme dit dans une critique : son prénom apparaît à toutes les pages ( franchement, quel prénom) j'ai d'ailleurs dû aller vérifier que c'était bien le nom du Président Snow... Coriolanus ça fait un peu Coronavirus. Ou, pire, pour les francophones, on entend anus tout le temps.

Ou bien c'est moi...

Bref, pas le meilleur pour moi. Mais j'imagine que les vrais fans doivent être comblés.









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C'est une déception pour moi.
Un soufflet qui n'est jamais monté....

L'équilibre action/réflexion n'était à mon sens pas présent.

Je n'ai pas été prise dedans comme dans la trilogie.

Cependant j'ai apprécié en apprendre plus sur Snow.

Se soir je regarde le film, on ne sait jamais ☺
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