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sur 961 notes
Après avoir tant entendu parler de cette oeuvre emblématique de William Wilkie Collins, je ne pouvais que craquer lorsque j'ai vu que "La dame en blanc" était disponible sur Netgalley France.

Au risque de me répéter, j'aime beaucoup le fait que les Éditions Voolume proposent dans ses catalogues des oeuvres d'auteurs que nous avons tendance à oublier alors même que ces écrivains ont été les pères de certains genres littéraires comme ce fut le cas pour les romans policiers d'Emile Gaboriau ou de William Wilkie Collins pour les thrillers.

Dans "La dame en blanc" dont je ne veux vous révéler l'intrigue pour ne pas vous gâcher le plaisir de la lecture, vous trouverez du suspense, de la manipulation, des secrets, de l'amour et des situations qui peuvent se relever cocasses le tout à l'époque victorienne.

En débutant cette écoute qui prend la forme d'un roman choral, j'ai aimé retrouver le style propre à l'auteur même si j'avais quelques appréhensions concernant une possible ressemblance avec l'histoire de " La pierre de lune". Finalement, cette inquiétude est vite passée.
Même si le récit a été écrit il y a plus de 150 ans, je trouve que ce texte a bien vieilli. Philippe Caulier a su, de par ses qualités d'orateur, redonner vie à des personnages que l'on prend d'affection ou que l'on se régale de détester. J'ai été entraînée par sa voix et je n'ai finalement pas vu les 14 heures d'écoute passer.

Je tiens à remercier les Éditions Voolume et Netgalley France pour m'avoir offert la possibilité d'enfin découvrir cette oeuvre majeure et d'avoir également pu m'éclaircir sur les origines du mythe de la fameuse "dame blanche" qui m'a tant fait peur lors de ma jeunesse.
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Wilkie Collins était un ami de Charles Dickens, un de mes écrivains préférés. La Dame en blanc est son meilleur roman, avec La Pierre de Lune. J'ai aimé l'atmosphère mystérieuse que Wilkie Collins parvient à créer, les multiples rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine et donnent envie de découvrir la suite ainsi que la peinture de la société anglaise du XIXe siècle, notamment la place réservée aux femmes, à travers les personnages de Laura et Marian.
Pesca propose à son ami Walter Hartright, professeur de dessin, un emploi chez M. Fairlie où il enseignera son art à deux soeurs : Laura, fille du défunt frère de M. Fairlie et de sa femme, et Marian, fille que cette dernière a eue d'un précédent mariage avec M. Halcombe. La veille de son départ, une nuit de pleine lune, alors qu'il rentre chez lui, Walter porte secours à une femme égarée et vêtue de blanc. Elle s'enfuit d'un asile où elle a été enfermée par un certain baronet qu'elle redoute plus que tout. Il l'aide à rejoindre une amie qui vit à Londres.
Une fois chez les Fairlie, il constate que Laura lui ressemble étrangement et en tombe amoureux. Mais, selon la volonté de son défunt père, elle est promise au baron Percival Glyde et ne saurait contracter une mésalliance avec un simple professeur. En accord avec Marian, Walter s'en va et accepte une mission en Amérique centrale pendant que Laura épouse le baron qui s'est débrouillé pour être le seul héritier de la fortune de sa femme si elle venait à décéder. Ne serait-il finalement pas le baronet dangereux que l'énigmatique dame en blanc craignait ? La courageuse, intrépide et tenace Marian, célibataire, donc traitée de vieille fille et vue de manière négative, péjorative par ses contemporains pour lesquels le mariage est une étape obligatoire, un statut social indispensable, parviendra-t-elle à sauver sa soeur et la tirer des griffes de son cupide mari ?
La Dame en blanc appartient au genre codifié du roman à sensation, ancêtre du roman policier moderne et du thriller. Les critiques de l'époque reconnaissaient que Wilkie Collins était un admirable conteur. Il offre en effet au lecteur une galerie de personnages tout aussi truculents et mystérieux les uns que les autres : M. Fairlie, le misanthrope, Sir Percival, son ami italien, le comte Fosco, sa femme qui n'est autre que la tante de Laura qui hériterait d'une rente en cas de décès de la jeune fille, la dame en blanc, dont l'identité est importante dans la construction de l'histoire, sans oublier Pesca, personnage en apparence secondaire mais qui deviendra capital au moment du dénouement.
Bien avant Agatha Christie, Wilkie Collins s'est introduit dans la haute société anglaise pour raconter ses crimes et ses dépravations dans ses romans, habilement construits qui laissent le soin au lecteur de démêler l'écheveau, de trouver les coupables, la solution du mystère, de l'énigme. Les personnages n'égalent sans doute pas l'inénarrable détective belge, Hercule Poirot, mais j'ai apprécié particulièrement celui de Marian, ingénieuse jeune femme qui apporte un peu de modernité dans cette histoire parfois surannée. Il s'agit d'une lecture agréable, idéale pour se distraire pendant les vacances et découvrir les moeurs et la mentalité d'une autre époque.
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Voilà un livre improbable. Suite à une publication sur un groupe de lecture Facebook, j'avais cherché ce livre en audiobook car il me paraissait intéressant et correspondait à ce que je peux chercher d'une lecture en audio qui m'accompagne tant dans les balades du chien que dans les taches ménagères sans intérêt.

Je dois avouer que les premières heures, sans doute les premières pages, je me suis ennuyée. Et puis je me suis prise au jeu.

C'est paru sous la forme d'un feuilleton lors de sa première édition et cela se ressent dans la lecture. C'est très long à se mettre en place. Et les lecteurs / lectrices habitué.e.s au rythme actuel des polars peuvent être déstabilisé.e.s mais pour qui accepte de se laisser surprendre, je vous le conseille.

Plus qu'un polar, il s'agit finalement d'une étude sociologique de l'Angleterre du 18/ 19eme siècle où la valeur de la femme est nulle. Et si elle est riche, cela peut être encore moins... car alors c'est une proie.

Un très bon roman.

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Londres, 1849.
En pleine nuit, William Hartright, professeur de dessin, vient en aide à une jeune femme vêtue tout en blanc, fraîchement échappée d'un asile psychiatrique.
Le lendemain, il quitte Londres pour le Cumberland et arrive dans le domaine de Limmeridge House pour enseigner l'aquarelle à deux nouvelles élèves. Cependant, l'une d'elle ressemble étrangement à la dame en blanc rencontrée la veille.
Machinations et secrets de famille sont les deux ingrédients d'une intrigue prenante qui emporte le lecteur dans la campagne anglaise à l'époque victorienne.

L'auteur, William Wilkie Collins, est considéré comme le précurseur du roman policier anglais et comme l'inventeur du thriller. En 1855, une nuit, celui-ci rencontre une jeune femme habillée tout en blanc devant une propriété londonienne. Celle-ci le supplie de lui venir en aide avant de disparaître. Après avoir mené l'enquête, il découvre que cette femme était séquestrée avec son bébé par son mari. Peu de temps après, il réussit à la délivrer avant de devenir son amant. Ce fait réel a fortement inspiré l'intrigue de son oeuvre qui est d'abord publiée en feuilletons dans un journal anglais entre novembre 1859 et octobre 1860 avant de devenir un roman qui connaîtra un véritable succès. "La dame en blanc" devient alors l'un des premiers romans policier anglais.

L'histoire met en scène William Hartright (professeur de dessin), Frédérick Fairlie (propriétaire de Limmeridge House), Marian Halcombe (résidente de Limmeridge House et élève de William), Laura Fairlie (demie-soeur de Marian et élève de William) et Anne Catherick (la dame en blanc). D'autres personnages feront leurs apparitions comme Sir Percival Glyde, le Comte Fosco et son épouse, les époux Rubelle, ainsi que l'ensemble du personnel de maison. Tous ont leur importance dans le déroulement de l'intrigue. Certains ont des personnalités très fortes comme William et Marian. Les plus machiavéliques comme Sir Percival Glyde et le comte Fosco sont des individus complexes. D'autres, comme Laura Fairlie, sont agaçants. Moi qui aime tant les portraits de femmes fortes et courageuses, j'ai trouvé cette dernière trop douce, fragile et surtout soumise. On a envie de la brusquer, de l'encourager à se soulever et à prendre des risques. Quant à Marian, elle est si volontaire, déterminée, curieuse et courageuse que j'ai eu beaucoup de sympathie pour elle.

Le livre est découpé en plusieurs chapitres. Chaque découpage est attribué à un personnage différent. L'histoire est racontée selon les points de vue de plusieurs d'entre eux, chacun continuant le récit du précédent exactement là où il s'est arrêté. Les propos de William mettent en place l'ambiance et le contexte, l'histoire est ensuite racontée par Marian, puis par Laura et ainsi de suite durant plus de 600 pages. Ce style littéraire est intéressant dans la mesure où tous les intervenants ajoutent des indices à l'intrigue. le récit démarre par la rencontre avec la dame en blanc puis prend tout son sens à la lecture de lettres écrites découvertes par Marian dans les affaires de sa défunte mère.

L'histoire se déroule au XIX ème siècle au sein de l'aristocratie, dans une famille fortunée qui n'est pas épargnée par les secrets de famille et les complots. La place de la femme durant cette période est très restreinte. D'abord sous l'autorité d'un père ou d'un tuteur, la femme mariée était souvent considérée comme un être inférieur à l'homme et ne pouvait pas agir seule à sa guise. On le voit très bien avec la personne de Laura qui était séquestrée dans sa chambre et manipulée psychologiquement par son époux à la moindre désobéissance. Par contre, l'attitude de Marian nous prouve que la condition féminine est en évolution, ce qui est vraiment appréciable dans le récit.

J'ai beaucoup aimé le ton utilisé et les dialogues posés dans le texte ainsi que la politesse des personnages, la tenue en société et les bonnes manières caractéristiques de l'éducation anglaise. On retrouve dans ce livre des airs de "Downton Abbey".
Le livre se lit assez bien malgré les nombreuses descriptions minutieuses qui peuvent, parfois, tirer en longueur, mais c'est aussi le charme de la littérature du 19ème siècle comme me le rappelle les romans De Balzac ou de Stendhal.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Roman passionnant de l'époque Victorienne avec ses us, coutumes et caractéristiques générales tant pour les comportements , les modes de vie que pour les descriptions de l'environnement. Il faut patienter aux 2/3 du récit pour commencer à découvrir les machinations diaboliques de eux personnages. le suspense nécessitant d'être conservé il est déconseillé de donner plus d'informations.
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Wouaou! Je termine mon périple auprès de Lady Glyde et le moins qu'on puisse dire c'est que c'était palpitant!
Alors résumons: nous suivons Laura Glyde et sa demi-soeur adorée, Marian. La première est amoureuse de son professeur de dessin mais malheureusement pour elle elle doit épouser Sir Perceval suite à une promesse faite à son défunt père... C'est dommage. Et au bout d'environ 200 pages, on se demande bien ce qu'il va se passer dans les 400 autres... Mais l'auteur sait y faire, il resserre son étau avec l'agilité d'un maître. Sir Perceval n'est pas celui qu'on pensait, son ami le Comte Fosco est un manipulateur hors-paire, Anne Catherick est en danger car elle a un secret à révéler...et voilà comment on se retrouve pris dans cette toile d'araignée où chaque détail est pensé, où la manipulation et le complot sont partout (de quoi devenir parano je vous le dis!) et où le machiavélisme de certains personnages m'a laissée sans voix.
Alors oui, pour reprendre la 4ème de couverture: "suspens, pièges diaboliquement retors, terreurs intimes, secrètes inconvenances: rien n'y manque!"
Je vais aller lire quelque chose de plus léger maintenant car toute cette histoire est magnifiquement oppressante!

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Un thriller victorien avec des secrets, des pièges diaboliques et retors, des terreurs qui s'enchainent pendant 476 pages ! Un récit à plusieurs voix qui permet à Wilkie Collins de maintenir le lecteur en haleine du début jusqu'au dénouement !
Walter Hartright est un petit professeur de dessin qui a été engagé pour enseigner l'aquarelle à 2 jeunes aristocrates : Laura : la blonde et douce sous la tutelle de son oncle Fairlie et sa demi soeur : Marian, qui est son contraire : laide mais très pragmatique.
Pendant la nuit ou il se rend à la demeure de Limmeridge : il rencontre une étrange dame toute de blanc vêtue mais égarée, évadée d'un asile psychiatrique...
Avec ses 2 élèves : Walter va être heureux et même devenir amoureux de Laura, mais n'ayant ni titre, ni fortune : il va être obligé de partir dès que la tendre Laura aura épousé Sir Percival Glyde conformément aux voeux de ses parents décédés ! de retour du voyage de noces, Percival montre sa vraie nature : il est violent, brutal et couvert de dettes : il a épousé cette riche aristocrate pour hériter de sa fortune ! Et, pour ce faire, il va se faire aider par un ami : le comte Fosco et son épouse ( tante de Laura ) et, ils vont monter un complot ingénieux et cruel pour organiser une substitution crapuleuse et mortifère au détriment de Laura.
Quand Walter reviendra du Honduras il va, avec l'aide précieuse de Marian mener une enquête pour démasquer les escrocs et sauver sa bien aimée !
Un roman plein de rebondissements, de frayeurs conté dans un style agréable, fluide : un vrai régal !
L.C thématique juillet/août 2022 : un polar porté à l'écran.
L.C thématique août 2022 : une couleur dans le titre.
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Que cette lecture fut pénible ! Et il me semble avoir échappé à l'édition intégrale même si 348 pages m'ont amplement suffi !

C'est long, lent et minutieusement, très très minutieusement écrit, décrit, brodé... ! le coeur du roman est digne de Machiavel et aurait été largement mieux mis en valeur si le lecteur ne s'était pas endormi avant puis après la forfanterie de l'époux.

Le final a été à la hauteur de la globalité du texte... plat ! Même en feuilleton ça devait être mortellement ennuyeux ! Pour que Dickens en soit ivre de jalousie, il devrait bien être ivre tout court parce que cette prose ne lui arrive pas à la cheville. J'imagine que le cerveau du 19è ne devait pas avoir les mêmes circonvolutions que le nôtre !

Essai non concluant qui m'ôte toute envie de lire d'autres romans de Collins.

CHALLENGE XIXè SIECLE 2020
CHALLENGE BBC
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Walter Hartright est appelé en tant que professeur de dessin par Mr Frederick Fairlie à Limmeridge House pour parfaire l'instruction de deux jeunes filles : Laura qui est sa nièce et Marian, sa belle-fille (fille d'un premier mariage de son épouse maintenant décédée). Les deux jeunes filles sont donc désormais orphelines.

Chemin faisant, il rencontre une jeune fille très effrayée et toute de blanc vêtue qui lui demande le chemin vers Londres.

Arrivé à Limmeridge House, il rencontre d'abord Marian, jeune femme assez laide mais très intelligente et pragmatique et très attachée à sa petite demi-soeur, Laura qui est quant à elle, belle comme un ange tendre et soumise et qui ressemble à s'y méprendre à la dame en blanc qu'il a rencontrée sur la route. Mr Frederick Fairlie vit reclus dans son bureau car, hypocondriaque et égoïste, il prétend souffrir des nerfs ne ne souffre ni le moindre bruit ni la moindre discussion et délègue en conséquence la plupart de ses responsabilités à Marian.

Très vite, Walter et Laura s'éprennent l'un de l'autre mais leur union ne pourra se faire non pas parce que Laura est riche et Walter pauvre mais parce que Laura a fait le serment à son père sur son lit de mort, d'épouser un certain sir Percival, homme de 45 ans, désargenté et plutôt antipathique. Celui-ci, avec l'aide de son ami, le comte Fosco oeuvre en silence pour s'emparer de la fortune de Laura.

C'est donc le coeur brisé que Laura et Walter se séparent, elle épousant sir Percival et Walter partant pour l'Amérique.

Les deux jeunes femmes, Marian ayant accompagné Laura dont elle est inséparable, s'installent donc chez sir Percival et vivent un enfer car celui-ci est un filou qui ne vise que les biens de Laura. le comte Fosco et son épouse vivent la plupart du temps chez eux et si Fosco est bien plus aimable et courtois que Percival, il est aussi plus rusé, bien plus maître de lui et très intelligent.

Après quelque temps, Walter revient et lors d'une visite au cimetière rencontre de nouveau la dame en blanc qui fuit en fait l'asile d'aliénés où sir Percival l'a faite enfermer il y a longtemps déjà. Walter, à travers elle et quantité d'autres personnages comprend que sir Percival l'a faite interner car elle (et d'autres) sont au courant d'un secret qui pourrait le perdre. Ainsi donc, l'odieux Percival est non seulement un personnage soucieux de soucieux de se procurer la fortune de son épouse mais de plus recèle, avec la complicité du comte Fosco, un terrible secret.

S'en suivent une série de démêlés judiciaires et de recherches auprès de nombreuses personnes, y compris la mère de la dame en blanc, toujours vivante mais qui n'aime pas sa fille, pour tenter dangereusement d'approcher le secret de Percival.

Bon, j'avoue qu'il y a un certain suspense dans ce livre mais beaucoup trop de digressions absolument inutiles à l'intrigue et qui ne font qu'ajouter confusion à cette histoire par ailleurs assez invraisemblable mais il faut avouer que Wilkie Collins manie assez bien la plume et qu'il s'agit du précurseur du roman policier anglais, paraît-il. Un livre assez embrouillé ma foi et qui m'a paru un peu long ...
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De retour d'une visite à ses mère et soeur, alors qu'il rejoint Londres par une étouffante nuit de juin, William Hartright rencontre sur une route déserte une mystérieuse jeune femme toute vêtue de blanc. Ses propos sont étranges, elle fait allusion à la famille Fairlie à Limmeridge et semble terrorisée par un baronnet, personnage dont elle tait le nom. Elle compte se rendre chez une amie. Arrivés à Londres, William lui trouve un taxi, et alors que ce dernier emporte la dame en blanc, il s'aperçoit que deux hommes la recherchent...

La famille Fairlie, c'est justement là que William a trouvé un emploi de professeur de dessin pour les deux demi-soeurs, Marian et Laura qui demeurent à Limmeridge sous la tutelle d'un oncle hypocondriaque, Mr Frederick Fairlie. Alors que William commence une enquête discrète sur l'identité de la dame en blanc, il s'éprend de Laura qui lui ressemble étrangement...

Mais Laura est fiancée à un certain sir Percival. Elle a promis à son père, sur son lit de mort, d'épouser cet homme qu'elle n'aime pas mais qu'elle s'est engagée à respecter. William doit donc partir. Il s'embarque pour le Mexique le coeur brisé.

Le mariage a lieu. Laura part s'installer avec son mari dans une sombre propriété, Blackwater Park. Sa soeur Marian l'y accompagne. le comte Fosco, ami de Sir Percival, et sa femme, tante de Laura, y séjournent également. Et la mystérieuse dame en blanc, Anne Catherick, réapparait, détentrice d'un terrible secret...
Les deux courageuses soeurs vont se trouver confrontée à une effroyable machination, qu'elles vont devoir déjouer au péril de leurs vies. William risquera à son tour la sienne pour faire triompher la vérité.

On ne s'ennuie pas dans ce roman de Wilkie Collins, considéré comme un des fondateurs du roman policier. Tout le charme du 19ème siècle, des rues de Londres à la campagne anglaise, allié au suspense d'un bon polar. On y frémit, on s'y indigne, on se méfie...et la belle se conquiert, comme au temps des romans de capes et d'épées. Avec le plaisir d'un texte bien écrit, et d'une énigme qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.
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