J'ai lu le livre, mais je n'ai pas été passionné...
L'autrice ne possède pas, comme d'autres, l'art de bien écrire: vocabulaire basique, répétitions et délayage, gaucheries...
Ainsi l'on apprend que le Capitaine Rachel Lanny MIAULE ! et son copain Tery aussi !!
On n'échappe pas aux clichés: bien sûr, l'héroïne porte sa croix, qui va lui peser durant toute sa mission; il y a un doigt ( ! ) de sexe, voire d'amour; tout se finit bien (ouf ! )
Je crois que l'autrice aime bien parsemer ses romans de surnaturel: c'est le cas ici, ou le fantôme de Jérémy apparaît en quatre fois, sans que cela n'apporte grand'chose à l'histoire. Il n'est peut-être pas très heureux de systématiser un "truc" littéraire: le lecteur s'y attend trop.
L'enquête patine méchamment, et parfois on s'ennuie, même Rachel l'enquêtrice s'ennuie, ce n'est pas peu dire:" ils avaient certes leur histoire à raconter, mais le résultat serait le même"
Des détails qui font sourire "...les agents l'avaient retrouvé, titubant dans une rue de Lille Sud, complètement à l'ouest..."
Après ces critiques, je dois dire aussi que, quand on sort de ces longueurs et que le récit prend un rythme de croisière, on suit l'action avec intérêt.
Donc, un avis très partagé pour ma part. En tout cas, une oeuvre éphémère, qui ne laissera pas une grande trace.
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- Les cadres sont toujours bien accrochés au mur. La chenille, la chrysalide et le papillon. La meilleure des manières de devenir un homme aux yeux de mon père. Il voyait le viol comme une étape essentielle dans la métamorphose de l’enfant vers l’adulte. (Dom à Rachel)
[…] Nadine avait ramené cette horreur de retour des courses ; une nappe d’une couleur indéfinissable, illustrée d’oies. C’était vieux, c’était moche, mais ça ressemblait aux goûts de chiotte de sa mère.
« Certains papillons ne vivent qu’une journée et en général il s’agit pour eux du plus beau jour de leur vie… » (En exergue du livre)
Homosexuel et homophobe, cela était malheureusement très courant. (Affirmation qui n’engage que Christelle Colpaert Soufflet !)
« L’homme est un apprenti, la douleur est son maître, et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. » A. de Musset