La part des anges

Petites étoiles dans le ciel


Récit rempli d'émotions qui traite, avec pudeur et brio, le difficile sujet de la perte d'un enfant pour une maman. A fait écho à mon histoire. Très belle lecture touchante et émouvante !
Il faut un vécu pour pouvoir toucher un lecteur et c'est chose faite.

J𠆚i acheté ce roman durant le premier confinement. Je ne connaissais pas son auteur Bruno Combes, mais j𠆚i été attiré par son titre en pensant à un roman fantastique. Il n𠆞n est rien et j𠆞n suis toutefois ravie 🙂

🪶 Nous suivons Lisa, une mère de famille qui a ve〜u un traumatisme familial. Elle ne s𠆞n remet pas, malgré de nombreux soutiens (mais au fond, se remettons re〞llement de ce traumatisme ?). Cependant, une aide venue d’un autre temps va l𠆚ider à panser ses plaies et ainsi vivre une renaissance 🪶

Tellement bouleversant que ce roman m𠆚 donné une énorme claque! D’un sujet dur, l𠆚uteur en fait une sorte de parcours initiatique sur la reconstruction psychologique après un deuil. de plus, nous constatons la force de caractère des femmes : comment chacune de nous de〜ide d𠆚ller de l𠆚vant, même si tout peut nous pousser vers l𠆚rrière et la souffrance. Cela fait du bien ☺

C'est le deuxième livre de Bruno Combes que je découvre. Ce que je n'oserai jamais te dire étant le premier. Outre sa superbe couverture, le résumé m'a tout de suite parlé. J'aime les récits alternant passé/présent ce n'est un secret pour personne, mais un thème beaucoup plus dur et personnel a fait écho en moi. le deuil d'un enfant. Je ne pensais pas qu'il aurait une place aussi centrale dans ce roman mais c'est ce qui l'a rendu émouvant à mes yeux.

Et dès la première page, les larmes me sont montées naturellement. « Se pardonner ce n'est pas oublier, c'est décider de se tourner vers la vie ». Chaque début de chapitre commence par des petites apartés, comme celle ci, pleines de vérités, pleines de sentiments. Chaque mot, chaque pensée, j'aurai pu les dire, les écrire. Parce que c'est exactement mon ressenti depuis que j'ai dis adieu à mon étoile.

Ce roman c'est l'histoire de Lisa, l'histoire de son deuil et de sa reconstruction. Sa culpabilité c'est la mienne, son état d'esprit c'est le mien, sa reconstruction c'est la mienne. Ce roman a résonné en moi à de nombreuses reprises. Parce qu'on oublie pas, on apprend à vivre avec. Inutile donc de préciser que je me suis complètement identifiée à Lisa et que j'ai été plusieurs submergée par l'émotion pendant ma lecture.

Pourtant ce n'est pas un coup de coeur parce que quelque chose m'a manqué dans la narration. C'est bien écrit, ce n'est pas le problème, mais parfois Bruno Combes est trop factuel. le destin d'Alice ne m'a pas touchée, ne m'a pas bouleversée. Son destin ne m'intéressait tout simplement pas, chose assez rare. Il faut dire que ce n'est pas un roman historique. Alice est simplement un déclencheur chez Lisa. Elle va lui permettre de se réveiller de sa torpeur, de se tourner vers l'avenir, de se remettre à vivre tout simplement.

Ce roman n'est pas un un roman historique. C'est une histoire de culpabilité, de deuil et de reconstruction.
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L'histoire commence avec des mots qui m'ont touchée et déjà, je me fais la réflexion que le début est très prometteur.

Dans ce livre, vous allez rencontrer Lisa et Alice, deux femmes qui ont vécu à des époques différentes. Deux femmes qui partagent le même drame : celui de la perte d'un enfant.

Après avoir perdu son garçon, le petit Théo, Lisa sombre tout doucement. Elle n'arrive pas à se pardonner et encore moins à avancer. Alors, avec son mari et sa fille, ils décident de partir de Paris pour essayer de se reconstruire ensemble. Ils vont emménager au Périgord, dans une ferme du nom de "La part des anges". Et Lisa va découvrir, au fin fond du grenier et au milieu des toiles d'araignées, un journal et des cartes postales ayant appartenu à Alice. Ce journal retrace la vie de cette femme durant la Seconde Guerre Mondiale. le désespoir de voir son mari quitter la maison pour aller se battre, la pression de devoir s'occuper de la ferme seule et d'élever son fils, la peur de ne jamais voir revenir l'amour de sa vie.

C'est un livre poignant et émouvant. J'ai adoré me plonger dans l'histoire d'Alice et Lisa. Deux femmes fortes, que la vie n'a pas épargnée mais qui se sont relevées malgré tout. Une jolie histoire de résilience et d'acceptation que je vous recommande.

( mon préféré, parce qu'il a suscité en moi, tellement de souvenirs et de nostalgie )

Ce roman aborde des sujets difficiles avec un point central : la perte d'un enfant . Comme le souligne l'auteur, "le deuil d'un enfant est impossible" On ne s'en remet jamais, on simplement réapprendre à vivre, au moins pour l'enfant qui reste ......L'histoire retrace tout le parcours de Lisa, cette femme et mère perdue; son chemin vers l'acceptation et la résilience. le contenu du livre est lourd et chargé d'émotion. Pour se reconstruire, Lisa, sur les conseils de son psy, va accepter de quitter Paris avec Hugo son mari et leur fille Emilie. Ils emménagent alors dans le sud ouest, non loin de Sarlat ( chère à mon coeur) . Ils achètent une ancienne ferme " la part des anges" qui va réserver à Lisa bien des surprises. Elle va découvrir des carnets relatant une relation ancienne qui lui permettra de s'évader et reprendre un peu gout à la vie. L'histoire de 2 vies, des destins et tragédies différentes nous racontant la souffrance de ces femmes face à un destin tragique.
A son habitude, la plume de l'auteur est agréable et le style toujours très fluide , poétique, simple et doux . On tourne les pages avec aisance et Bruno Combes nous retranscrit avec émotion ses personnages.
Ce fut un réel plaisir pur moi de me projeter dans cette demeure de Dordogne et surtout beaucoup penser à mon papounet qui a vécu cette période de guerre dans cet endroit.

Suite à un terrible drame, Lisa décide de quitter Paris avec son mari et leur fille.
Ils choisissent le Périgord pour construire une nouvelle vie et oublier l'accident qui a coûté la vie à leur fils.
Mais la distance ne suffit pas à apaiser la souffrance de Lisa.
Dans leur nouvelle maison, La part des anges, Lisa va faire une trouvaille dans le grenier. Un carnet où page après page Alice y relate sa vie pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Une histoire du passé qui va capter toute l'attention de Lisa.

Plus je lis les livres de Bruno Combes plus j'apprécie la plume de l'auteur. Il nous offre ici une histoire sincère et touchante.La perte d'un enfant est sûrement le pire drame que l'on puisse vivre. Et peu importe les circonstances, il est souvent compliqué pour une mère de ne pas se sentir coupable. Dans pareille situation comment trouver la force de continuer à avancer ?

Bruno Combes décrit avec beaucoup de justesse le parcours de reconstruction de Lisa. Une lecture qui ne vous laissera pas insensible.
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J'ai eu le plaisir de lire le tout dernier roman de Bruno Combes, auteur que je viens de découvrir avec "Je ne cours plus qu'après mes rêves". J'ai donc eu l'opportunité de continuer à savourer cette plume sensible, émouvante mais simple. En effet, avec beaucoup de naturel, l'auteur aborde dans son dernier livre des sujets pesants, insupportables…

Nous rencontrons donc Lisa, une jeune femme accablée par la plus grande peine qu'une mère peut ressentir : la perte brutale de son enfant, tué dans un accident. le ton est donné, nous pénétrons dans le quotidien sinistre d'une famille percutée par le drame ultime. Les premières pages sont dures, c'est presque douloureux de les lire. Néanmoins, l'auteur fait preuve d'une telle justesse d'écriture que nous ne tombons pas dans un pathos irréaliste, sans pour autant tomber dans une sublimation de la tristesse. Les mots sont posés là il faut, laissant libre court à notre faculté d'identification.

Effectivement, je retrouve dans ce dernier roman une construction de personnages très réalistes, ce qui nous donne une impression de proximité entre le lecteur et l'histoire. On s'attache rapidement aux protagonistes, à leurs états d'âme, à leurs mystères. Justement, j'ai trouvé que l'auteur avait parfaitement manié l'art de la réserve, nous présentant des personnages complets mais non exposés dans leur intégralité. Résultat, on a sans cesse envie d'apprendre à les connaître au fil des pages.

J'avais quelques craintes concernant l'histoire parallèle, se déroulant dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale. J'ai de plus en plus de mal avec les romans de fiction contemporains qui abordent ce thème, qui sert selon moi un peu trop de simple décor. Or, dans le roman de Bruno Combes, le fait que l'attention soit portée sur le personnage d'Alice, jeune femme séparée de son mari envoyé à la guerre, l'équilibre est parfait. Nous suivons d'avantage le destin d'une femme confrontée aux horreurs de son époque, mais aussi aux épreuves qui composent la vie de chacun.

Le lien que Lisa établit avec Alice est peut-être un peu trop fragile, je regrette que leur relation soit incarnée par un unique carnet et quelques lettres. Bien-sûr, l'état de Lisa la pousse à se lancer dans cette recherche, mais il manque quelques indices de proximité entre les deux femmes.

Autre chose, je n'ai pas du tout mais alors pas du tout apprécié le personnage de Sarah. Insondable du début jusqu'à la fin, je m'attendais à un dénouement surprenant à son sujet, mais finalement son rôle est purement et uniquement agaçant. Personnellement, je trouve que Sarah est le seul élément non abouti du roman, j'aurais aimé que l'histoire du personnage soit d'avantage exploitée ! Son comportement étrange et parfois extrêmement déplacé m'a laissé perplexe…

En bref, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai découvert Bruno Combes, surtout avec son dernier roman ! Bizarrement, et sans connaître l'intégralité de la bibliographie de l'auteur, j'ai trouvé l'écriture plus travaillée, plus complexe. Il existe une grande différence de narration entre Je ne cours plus qu'après mes rêves et La Part des Anges. Je ressens en effet quelque chose de plus personnel, de plus intime…