"Sapristi!" s'écria Sherlock-Mickey sans se départir de son flegme, malgré le choc. "Une pierre, accompagnée d'un message!
- Ou un message accompagné d'une pierre, rectifia son compagnon. Ce qui, dans le cas présent, revient d'ailleurs au même. J'espère que ce n'est pas de la publicité? Au jour d'aujourd'hui, les marchands de savon ne savent plus qu'inventer pour attirer l'attention des gens! Je me demande ce que cela donnera quand ils auront découvert les poudres à laver!
- Ne vous inquiétez donc pas, mon cher Watson. A cette époque-là, ils auront également inventé la télévision! Et ce n'est plus à coups de pierres qu'ils matraqueront les gens, mais à coups de slogans..."
On a peine à croire que la terre puisse encore porter de tels ignorants.
"Le violon ne vous dérange pas, Watson? demanda le détective. Vous savez combien la musique m'aide à réfléchir."
Dingo-Watson lui répondit par une autre question:
"Les ronflements ne vous gênent pas, mon cher Mickey? Vous savez que je ne peux m'endormir sans ronfler..."
Quelle tête! pensa Dingo en découvrant la mine peu engageante du domestique. Comme si l'endroit n'étais déjà pas assez sinistre comme ça...Si le cinéma existait, il aurait des rôles tout trouvés dans les films d'horreur!
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