Gaston Compère dans ce recueil fait l'exercice périlleux d'un cycle à la mémoire de mère disparue. Il assemble dans un style symboliste (parfois mêlé de quelques graines de surréalisme) des visons de la nature à la douleur de ce deuil maternel.
Si l'ensemble dépeint très en profondeur la noirceur et la lourdeur de son déchirement, jamais il n'acquiert cette force ni cette gravité presque aérienne des Contemplations d'un
Victor Hugo.