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EAN : SIE108645_690
(30/11/-1)
3.35/5   10 notes
Résumé :
Lire les contes de ce recueil, c'est nécessairement découvrir l'envers de la réalité quotidienne - ce qui est à côté, derrière, en dessous, au-delà : la crainte, la peur et bientôt l'épouvante ! Avec un talent rare et inégalé, Thomas Owen renverse toujours l'ordre des valeurs universelles en entraînant le lecteur, sans même qu'il s'en aperçoive, au coeur même du fantastique. Et souvent alors, la chose la plus anodine devient la plus monstrueuse...

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
beau style, qui a l'art de retracer une ambiance en quelques lignes.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Triste, angoissante, pénible nuit ! La campagne, à certaines heures, sait être tragique et poignante. Dans le ciel, très bas, très lourd, passaient d'énormes nuages aux formes extraordinaires, étirés, déchiquetés, traînant à leur suite des lambeaux d'eux-mêmes au travers desquels on pouvait entrevoir par instant une lune blafarde, malsaine comme un ventre de poisson mort.
Le vent soufflait par à-coups, avec de brusques colères. Un vent tiède, humide et sournois, qui arrachait des feuilles aux peupliers geignants, secouait méchamment les haies, faisait courir sur la rivière noire des rides désordonnées qui se poursuivaient, se croisaient, allaient mourir ensemble dans les roseaux bruissants.
Une nuit de mauvais présage. Une nuit de poète maudit ou de sorcière.
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Elle est blonde, un peu rousse, avec des cheveux très beaux, très riches, lourds d'une sensualité inexplicable. Avec ça des yeux rieurs, subitement tristes parfois, quand elle ne se croit pas observée. Une bouche - ah! pour ce qui est de la bouche, je ne vous dis que ça! - à mordre dedans en pleine église. Des épaules rondes.
Le reste aussi. Taille moyenne. Pas grande, pas petite. Un drôle de petit derrière qui a l'air de vous faire des clins d'oeil lorsqu'elle marche. Et des jambes ! Belles comme des larmes.
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"C'est une bien vilaine maison", pensa-t-elle.
Une maison peu engageante, presque hostile. Etroite et haute. La porte avait été peinte en vert, il y a très longtemps. La pierre du seuil était noire, incurvée par l'usure. Au ras du sol, une fenêtre obscurcie d'un grillage serré. Plus haut, hors de portée de la main, une autre fenêtre, puis deux autres encore, une à chaque étage, garnies de pauvres rideaux défraîchis.
"Une vraie maison pour ça...", pensa Donatienne.
Une maison grise et noire.
Une maison cariée. Une maison lépreuse, pourrie, malodorante. A l'intérieur, cela devait sentir l'eau de vaisselle, la graisse froide et l'égout.
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Des fantômes...Vous trouvez étrange leur tenue, comme la mienne? Pourquoi donc? Le spectre de blanc vêtu n'a jamais existé que dans les livres. Il n'y faut point croire. Les chaînes, les gémissements? Théâtre d'outre-Manche ! Moi qui vous parle, j'ai étudié sérieusement la question. Depuis que j'ai rejoint nos amis, il y a dix ans exactement, j'ai eu l'occasion d'écouter et d'observer. Pourquoi les fantômes se ridiculiseraient-ils en portant l'uniforme de leur état? Les assassins ont-ils un costume d'assassin? Les escrocs ont-ils un costume d'escroc?
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Triste, angoissante, pénible nuit! La campagne, à certaines heures, sait être tragique et poignante. Dans le ciel, très bas, très lourd, passaient d'énormes nuages aux formes extraordinaires, étirés, déchiquetés, traînant à leur suite des lambeaux d'eux-mêmes au travers desquels on pouvait entrevoir par instant une lune blafarde, malsaine comme un ventre de poisson mort.
Le vent soufflait par à-coups, avec de brusques colères. Un vent tiède, humide et sournois, qui arrachait des feuilles aux peupliers geignants, secouait méchamment les haies, faisait courir sur la rivière noire des rides désordonnées qui se poursuivaient, se croisaient, allaient mourir ensemble dans les roseaux bruissants.
Une nuit de mauvais présage. Une nuit de poète maudit ou de sorcière. D'un romantisme funèbre, comme on n'en invente point. Toute peuplée d'âmes en peine et de sombres rêves.
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