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148 pages
sfpa (01/01/2016)
2.75/5   2 notes
Résumé :
Connaissance des Art, n°754 Décembre 2016

- PORTFOLIO : Danse avec Schlemmer
- ACTUALITÉS : Grand Paris / Régions / International
- VISITE D’ATELIER : L’ami Di Rosa
- ÉVÉNEMENT : La collection Chtchoukine renaît
- ÉTUDE D’UNE OEUVRE : Auguste Rodin : La Porte de l’Enfer
- RÉCIT D’UNE VIE : Nom : Twombly - Prénom : Edwin
- COLLECTION PRIVÉE ; L’Afrique de Viviane Jutheau de Witt
- STYLE ; Pierre Gouthiè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
A retenir
- Rappel de l'expo à Albi (p38) : « de lumière et de silence, peintres scandinaves fin XIXe début XXe –au musée Toulouse Lautrec. C'était une belle expo, assez singulière, enfin qui sortait des sentiers battus, mais trop peu de toiles (une cinquantaine environ)
- Chtchoukine à la Fondation Louis Vuitton, l'é-vé-ne-ment ! mais superbe !
- Rodin, La porte de l'enfer : excellent article de Jérôme Coignard. « Commandée pour un musée qui ne fut jamais construit, et cent fois modifiée, maelstrom de corps nus et contorsionnés, la Porte de l'enfer est une étape décisive dans l'oeuvre d'Auguste Rodin ».
Quand même, je lui préfèrerai toujours la Porte du Paradis du Baptistère de Florence.
- le Mexico des muralistes. le Mexique de Diego et Frida, du bonheur.

Ce numéro m'a ravie.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
D’un pinceau égal et appliqué, Thomas Lévy-Lasne décline en peinture les images de la vie courante, ou les images courantes de la vie, telles que chacun peut les capter avec son téléphone mobile, quitte à les retoucher ensuite. Portraits de proches, scènes domestiques, instants en vacances, au musée, dans Paris, l’agonie d’un parent, des couchers de soleil, un âne, une poule, un mouton, le coiffeur, le boucher, le tatoueur… Tout est matière à peinture et la peinture, indifféremment, absorbe tout, sans s’émouvoir. L’artiste se déclare foncièrement réaliste et proclame son adhésion entière à la réalité : « Ce goût du réel, je trouve qu’il n’y a rien de mieux, vu qu’il n’y a rien d’autre que le réel ». Mais la peinture peut-elle se contenter de reproduire la réalité (ou les photographies de la réalité), sans s’expérimenter elle-même et, ce faisant, se réinventer ?
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Chtchoukine fut, à l’instar d’Ivan Morozov, de Gertrude et Leo Stein ou d’Albert Barnes, l’un des plus grands collectionneurs de la première moitié du xxe siècle. Entre 1898 et 1914, l’homme d’affaires moscovite a composé un ensemble stupéfiant, riche de deux cent soixante-dix-huit œuvres signées Monet, Renoir, Degas, Marquet, Pissarro, Redon, Vuillard, Lautrec, Van Gogh, Cézanne, mais surtout Gauguin (seize toiles), Matisse (trente-sept) et Picasso (cinquante).
Confisquée et nationalisée après la Révolution d’Octobre 1917, cette collection a ensuite été divisée en 1948 par décret de Staline, et les œuvres réparties entre le musée Pouchkine à Moscou, et le musée de l’Ermitage à Leningrad, l’actuelle Saint-Pétersbourg. « Les œuvres ont longtemps été interdites d’exposition et il a fallu attendre la fin des années 1970 pour qu’elles commencent à ressortir de l’ombre », explique Anne Baldassari,
commissaire générale de l’exposition qui envahit la totalité des espaces de la Fondation Louis Vuitton, la première au monde à réunir plus de cent trente chefs-d’œuvre de la collection. L’occasion unique d’en mesurer
l’importance et la cohérence, et de découvrir la personnalité d’un homme audacieux et visionnaire, dont l’existence fut bouleversée par une succession de tragédies.
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Le Mexico des muralistes
Il est toujours impressionnant d’aborder Mexico tant celle-ci est la capitale de la démesure, avec ses deux mille deux cent quarante mètres d’altitude, ses cinquante kilomètres du nord au sud, ses vingt millions d’habitants et ses quelque cent mille taxis. Le coeur de cette ville géante est le Zócalo, l’une des plus grandes places du monde, le centre de la nouvelle cité espagnole fondée en 1521 par Cortès à l’emplacement du marché de l’ancienne Tenochtitlán.(…) C’est ici qu’ont résidé pendant trois cents ans les vice-rois de la Nouvelle-Espagne et c’est d’ici que sonne encore la cloche de l’Indépendance de 1810, rapportée du village de Dolores.

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COLLECTION PRIVÉE ; L’Afrique de Viviane Jutheau de Witt
Dans les années 1970, à Paris, la profession de commissaire-priseur était réservée aux hommes. Non que la loi ait empêché l’autre moitié de l’humanité d’exercer cette charge : depuis 1924, les femmes étaient autorisées à tenir le marteau et l’une d’entre elles avait ouvert la voie en 1928. En province, toutefois. Dans notre capitale éclairée, la compagnie parisienne des commissaires-priseurs continuait, imperturbable, à pratiquer une misogynie d’un autre siècle. Et, comme toujours, il fallut quelques âmes bien trempées pour renverser l’injuste barrage.
Viviane Jutheau a fait partie, en 1977 (avec Chantal Pescheteau et Catherine Charbonneaux), de ces intrépides qui ont envoyé aux oubliettes l’atavisme têtu. Pouvait-il en être autrement ? On peut en douter. L’écoutant évoquer une vie tout entière tissée de passions et de détermination, on est vite persuadé que les caciques de la profession n’avaient aucune chance de lui barrer la route qu’elle s’était choisie.
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Si votre cure de musées n’est pas encore terminée, passez par le Museo Universitario Arte Contemporáneo (Muac), très beau bâtiment de 2008 de Teodoro González de León, pour voir quelques oeuvres des muralistes mexicains et la collection contemporaine. Encore plus au sud, ne manquez sous aucun prétexte à Xochimilco, dans une ancienne hacienda au milieu d’un jardin, la collection de la femme d’affaires Dolores Olmedo (1908-2002), qui n’était autre que la maîtresse de Diego Rivera. Celui-ci la peignit vingt-huit fois. La belle Dolores lui acheta cent trente-cinq oeuvres, collectionna les gravures d’Angelina Beloff, la première femme de Diego Rivera, et une trentaine de peintures et dessins de Frida. Rien que pour Ma nourrice et moi, où Frida tête le sein d’une idole masquée, la collection Dolores Olmedo vaut le voyage.
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