Volte-face

Nettement moins bien que miséricorde

Heu.... C est pas le volte face auquel je pensais:) : comme quoi on ne sait pas à tous les coups comment un roman fini...et surtout l écrivain ne fait pas ce qu on veut :)!
Je n ai pas trop aimé la fin, trop facile, trop bâclée mais tout le reste de l'histoire était vraiment bien, avec du suspens et j ai bop apprécie la relation entre les 2 1/2 frères et leurs familles

Mon premier Michael Connelly. Un livre que j'ai apprécié car il est bien écrit et prenant. Nous découvrons les coulisses des procès et surtout les tactiques mises en oeuvre par les avocats pour gagner les procès. Et oui, je me suis toujours demandé comment on pouvait défendre un présumé criminel dont on est sûr qu'il est criminel en le faisant passer pour victime. J'ai apprécié l'enquête parallèle qui donne de l'action au texte. Par contre, je suis restée sur ma faim à la fin et c'est dommage.

Un bon cru, ces retrouvailles entre demis-frères, autour d'une affaire bien épineuse... Une réflexion passionnante sur la fonction d'avocat, tant à travers Haller et son choix de passer "de l'autre côté du couloir" qu'à travers Royce, l'avocat de la défense. Une fin plutôt inattendue.
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Ce polar appartient à cette catégorie qui se déroule pour l'essentiel dans un prétoire. Il demande un peu de familiarité avec le système judiciaire américain puisque l'intrigue est, pour partie structurée autour des responsabilités et des stratégies du procureur et des avocats dans un procès aux USA. Bosch se trouve un peu relégué au rôle de second couteau, enquêteur au service de l'accusation, il est néanmoins le moyen de mettre en évidence les fonctions et l'importance de chacun dans la gestion d'un procès. L'artifice qui consiste à faire du procureur un ancien avocat, ex mari d'une procureur, permet, sans que cela ressemble à un cours de droit, de faire comprendre la différence de posture des divers protagonistes du système judiciaire. Malgré tout cela, le livre est haletant et m'a fait me coucher bien tard !!

Un polar tout particulier. Ici l'important n'est pas de découvrir le coupable : on le connaît. Mais ce n'est pas exactement du Colombo non plus, où on suit l'inspecteur mythique menant son enquête. Ou alors un peu. On suit bien Harry Bosch dans son rôle d'enquêteur. Mais c'est les rouages de la justice, dévoilés ici, qui m'ont attiré le plus. Les échanges avec la juge, les tactiques des avocats sont passionnants. La préparation des témoins, la sélection des jurés, les échanges de preuves, les listes de témoins, les techniques de contre-interrogatoire... Une bonne plongée dans un procès passionnant.

Pour la première fois de sa vie, Mickey Haller personnage déjà rencontré dans les précédents romans, va plaider pour l'accusation et va demander de l'aide à Harry Bosch, personnage principal des romans de Michael Connelly.

J'ai lu tous les livres de Michael Connelly, je le ai tous adoré, sauf un seul : Darling Lilly, peut-être parce que son personnage principal L'inspecteur Harry Bosch, inspecteur au LAPD n'y était pas. D'abord sur les 24 polars écrit par Michael Connely il est préférable de commencer avec le premier : Les égouts de Los Angeles, paru en 1992 et lire les autres dans l'ordre chronologique de parution. Celui-ci, est le 17e de la série avec Harry Bosch, édité en 2012 en français.

Hormis Harry Bosch qui vit et vieillit au fil des livres et qui menace souvent de prendre sa retraite, une grande partie des personnages évoluent dans le même univers et s'entrecroisent fréquemment. En résumé, les intrigues, les enquêtes, sont pratiquement toutes vécues à travers Harry Bosch, un enquêteur typique, impulsif, en proie à de nombreux démons, hanté par sa vie passé et ses souvenirs de la guerre au vietnam, déçu par ses liaisons amoureuses qui durent souvent le temps d'un roman ou deux et confronté à une hiérarchie qui lui nuit plus souvent qu'il ne le voudrait . Pourtant Harry Bosch reste inflexible face à au travail à accomplir, il ne compte pas les heures, les nuits blanches et les distances à parcourir. Doté d'une morale intraitable (tout le monde compte ou personne ne compte) il n'hésite pas non plus à outrepasser les règles de la justice pour rendre justice. Cela étant dit, il est aussi un être drôle et attachant, un charme certain, qui nous fait rire tant sa vie, parfois est un vrai chaos. Par chance, il a conservé sa maison, son refuge, sur le haut d'une colline de Los Angeles, dont la terrasse offre une vue imprenable sur la ville, un espace à lui, où il prend le temps de s'arrêter le temps d'une bière ou deux. C'est l'humanité de ce personnage qui stimule notre désir de continuer à le suivre au fil des livres. Harry Bosch devient notre héros, un personnage dont la menace de retraite nous fait peur en tant que lecteur mais par chance l'auteur ne le laisse pas partir si facilement.

Une écriture à 2 voix, l'histoire et la vision de Mickey Haller (1/2 frère de Harry Bosch).
Une description intéressante des coulisses d'un procès, mais la surprise n'est pas vraiment au rendez-vous.
A lire simplement pour suivre Harry Bosch dans ses oeuvres

L'ensemble est plaisant à lire mais l'auteur nous perd parfois en voulant nous présenter le système juridique américain et les rivalités entre les professionnels qui le composent. Dans ce roman, le lecteur n'est pas invité à suivre le déroulement d'une enquête policière mais le déroulement d'un procès. J'ai donc trouvé l'ensemble un peu moins palpitant que je ne m'y attendais. le dénouement est surprenant mais un peu trop brutal et expéditif à mon goût. J'ai eu le sentiment que l'auteur ne savait plus vraiment comment conclure son histoire. Il a alors opté pour la solution "fusillades" qui résout bien des problèmes... Finalement, on reste sur notre faim. Les motivations du tueur nous restent inconnues (et ça, dans un roman policier, ça m'agace vraiment) et l'enquête amorcée suite à la découverte du bracelet prend fin avant même d'avoir commencé. Dommage...

Connelly mélange ici les genres avec une forte dose de Grisham , le maitre du polar juridique . Si le tout se laisse lire , on est quand méme un peu décu de cet opus qui à tendance à trop dnner d'importance aux cotés juridiques de cette histoire et trop peu à l'aspect policier . Pas le plus mauvais de Connelly , mais l'un de ces moins efficaces .