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3,66

sur 617 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je me suis lancé dans un énième Michael Connelly. On me l'a prêté, je ne savais pas s'il allait mettre en vedette l'inspecteur Harry Bosch, l'avocat de la défense Michael Haller ou bien un personnage tout autre. Eh bien, Volte-face réunit les deux protagonistes fétiches de l'auteur. Il faut dire que les deux travaillent à Los Angeles pendant sensiblement la même période, même que leur chemin s'est croisé de temps à autre. Habituellement, il ne s'agit que d'une mention, voire d'une apparition. Mais, cette fois-ci, ils se partagent la vedette équitablement.

Michael Haller reçoit une proposition intéressante : mener une affaire à titre de procureur contre un type accusé de meurtre une vingtaine d'années plus tôt mais que de éléments inédits poussent à demander un nouveau procès. Haller, ce grand défenseur des causes perdues, va passer de l'autre côté de la barre. Pour ce faire, il s'allie Harry Bosch (qui mène toujours aussi efficacement ses enquête mais dont on découvre un aspect plus personnel) ainsi que sa féroce ex-femme Maggie McPherson pour l'assister en cour. Petite réunion de famille? C'est vraiment l'équipe du tonnerre !

J'ai trouvé le début un peu lent et long. Il ne semblait pas y avoir quoi que ce soit de superflu, je pense que j'ai lu trop de romans policiers ces derniers temps alors je me lasse rapidement des enquêtes. Mon intérêt s'est ravivé lors des préparatifs au procès (la recherche des témoins-clés, le choix des jurés, etc.). Mais j'ai commencé à prendre goût réellement pendant le procès lui-même. Les tactiques des avocats de la défense étaient astucieuses mais je prenais un plaisir certain à voir les procureurs les déjouer. À partir de là, j'étais tenu en haleine.

Puisque Bosch et Haller sont les héros de ce roman, je ne m'attendais à rien d'autre qu'à leur succès, de plus en plus évident alors que le roman tirait sur sa fin. Toutefois, Michael Connelly a réussi à me surprendre avec un dénouement complètement inattendu. du moins, moi, je ne l'ai pas vu venir. C'était magistral !
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Le côté enquête n'est pas très emballant et sa résolution plutôt décevante, mais la partie juridique que l'auteur maîtrise en revanche parfaitement fonctionne du tonnerre. En bref, un Bosch très moyen et un bon Haller passant cette fois-ci du coté de l'accusation. le point positif de cet opus est le rapprochement des demi-frères enfin officialisé, promettant de bons moments pour la suite.
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Beaucoup de suspense dans ce roman qui entremêle habilement les coups d théâtre d'un polar riche en émotion avec ceux d'un procès dans lequel tout ne semble qu'habiles manipulations de l'accusation et de la défense.La justice peine à être rendue car elle dépend complètement de l'habileté(voire de la rouerie) des avocats en présence .Edifiant!!!
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Un roman policier au titre juste !

Le roman est toujours est en mouvements ponctués d'accélérations pour pimenter l'attrait du lecteur qui a envie de lire plus vite et tourner les pages plus rapidement.

Les personnages aux différentes mentalités et perception de la vie ont tous de l'intérêt. Les personnages secondaires ont un rôle intéressant dans l'histoire. aucune fausse note dans le choix de leurs interactions tout le long de l'histoire.

Pas fan de romans américains, Konelly m'a intéressée tant par le déroulé de son histoire, la construction très synthétique du roman que par la qualité de son écriture.

Un livre qui fait se lit comme on regarde un film à suspsens. D'ailleurs, certains matin je me demandais si j'avais lu l'histoire ou si j'avais regardé un film à la télé. En effet, les descriptions sont très vivantes et le livre se lit vraiment comme une histoire.

Très séduite, je lirai un second roman pour savoir si celui-ci avait un saveur particulière ou s'il s'agit d'un réel talent de l'auteur.
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Avant de lire ce livre, je ne connaissais Michael CONNELLY que de nom, n'ayant jusqu'alors jamais passé le cap d'ouvrir un de ces livres ; je dis donc un grand « merci » aux éditions « le Livre de Poche » et Babelio pour m'avoir permis de lire Volte-Face lors de l'opération Masse Critique.

Ne connaissant donc pas les héros récurrents de ses autres livres, je découvre donc Mickey Haller, avocat de la défense qui se voit proposer avec assez d'insistance de jouer, pour un ‘one-shot', le rôle d'un procureur freelance dans une affaire qui va faire parler d'elle.
En effet, après avoir passé 24 ans en prison suite à sa condamnation pour le meurtre de Melissa Landy une fillette de 12 ans, Jason Jessup demande à être rejugé au vu des progrès techniques qui ont été faits et qui ont permis de retrouver une trace ADN qui n'était pas à lui.
Après (quand même) quelques hésitations, Haller accepte de représenter « le peuple » contre Jessup.
Il va alors s'entourer d'une équipe de choc : son ex-femme Maggie McPherson (surnommée Maggie McFierce en raison de sa ‘férocité' face aux accusés), et surtout son demi-frère et inspecteur de police Harry Bosch.

Dans une succession de chapitres alternant une narration à la première personne lorsque l'on suit Mickey Haller, et une narration à la troisième personne lorsque l'on suit Harry Bosch, Michael CONNELLY réussit à nous faire suivre pas à pas les différentes étapes de l'enquête et du procès.
Si Haller, Bosch et McPherson sont persuadés dès le début de la culpabilité de Jessup, ce dernier est prêt à tout pour prouver qu'il n'est qu'une victime condamnée à tort 24 ans auparavant.

Mais où se situe vraiment la vérité ? Car il est vrai que les preuves apportées par les nouvelles analyses ADN sont troublantes… Jessup serait-il vraiment innocent ?
Et la façon dont s'est déroulée l'enquête à l'époque est-elle vraiment irréprochable.
C'est ce que vont devoir trouver nos héros. Et en 24 ans il s'en est passé des choses.

Quoi qu'on pense de Jessup on peut dire que c'est un personnage fort et énigmatique, et l'on ne peut pas y rester indifférent. Quand il retrouve la liberté (relative certes) il adopte un comportement trouble. Et l'on aura envie de savoir ce qu'il fait vraiment, quel est son vrai but.
Son opposition avec Harry Bosch est flagrante, on voit bien que les deux hommes sont de part et d'autre de la barrière de la loi. Les moments où Bosch le suit et le surveille sont très bien décrits et on se sent vraiment à ses côtés, car au fond nous-aussi avons envie de découvrir qui est vraiment Jessup, et surtout ce qu'il fait la nuit… bien loin de l'image de l'homme heureux ayant retrouvé la liberté qu'il donne aux médias le jour.

Ce dernier est d'ailleurs bien aidé par son avocat, Clive Royce, dit « l'Astucieux ».
Les joutes dans et hors prétoire auxquelles se livrent Royce et Haller sont bien retranscrites, on s'y croirait vraiment.
Etant une grande fan de tout ce qui a trait au droit, j'ai vraiment adoré être aux premières loges de tout ce qui touche à ce second procès de Jessup, de la préparation du procès, aux recherches qui ont lieu, aux témoins, aux choix des jurés, aux petits coups bas que se donnent mutuellement les avocats…
Je ne sais pas si tout se passe exactement comme cela dans la réalité du système judiciaire américain, mais en tous cas j'aime me plonger dans ce monde « à part », qui parfois peut paraître bien compliqué et opaque pour les néophytes ; mais Michael CONNELLY réussit quand même à donner du rythme et du suspens à tout ce côté juridique et judiciaire, sans le rendre barbant et soporifique.

Les chapitres étant tous datés et indiquant l'heure, l'auteur donne un rythme précis à toute son histoire, et on se rend compte de l'urgence qu'il y a dans cette affaire.
On oublie parfois le côté morbide et sordide du meurtre de la petite Melissa Landy, tellement on ressent la pression qu'il y a sur Bosch et les forces de police en place pour trouver de quoi inculper Jessup ; mais aussi sur Haller qui doit faire avec les règles de droit en place, mais aussi avec les manoeuvres de l'accusation, avec la façon dont le juge Breitman veut mener ce procès dans SA cour et aussi avec le procureur en place qui a un peu envoyé Haller « en terre inconnue ».

J'ai tout de même un petit bémol, j'ai été un peu « dérangée » dans ma lecture par la répétition de certains mots ou expressions. Je ne sais pas si c'est du fait seul du traducteur, mais je pense que trouver des synonymes est possible et éviterait de rendre le récit un peu « lourd » (par exemple la répétition du verbe ‘cornaquer'… que je trouve assez moche comme terme au passage…)
J'ai aussi ‘sourit' quand il est fait mention de la série « Lost », qui devient seulement « Les Disparus » dans la traduction… est-ce un problème de citer le nom correct d'une série télé ? En tant que fan de Lost ça m'a quand même un peu gênée aussi, même si ça n'a pas gâché ma lecture ! ;)

En tous cas j'ai aimé rencontrer Mickey Haller, Harry Bosch, et les suivre. J'ai regretté de ne pas les avoir connu dans leurs aventures précédentes, parce que j'aurai aimé mieux comprendre leur passif ensemble. J'espère avoir la chance de lire leurs première aventures, car ce tome-ci m'a plus que satisfaite !
Une fois arrivée à la fin j'avais envie d'avoir une suite car franchement on reste un peu « en plan » et l'on se dit que toute cette histoire ne peut pas se finir simplement comme cela !


En bref, je conseillerai ce roman à ceux qui veulent suivre un procès, à la fois du côté policier et du côté juridique.
Le mécanisme est bien huilé, on sent que l'auteur maîtrise son sujet, qu'il use à bon escient de la terminologie adaptée sans rendre les choses ennuyeuses pour autant.
Les oppositions qu'il fait naître entre les personnages-clés sont efficaces, et les caractères qui s'affrontent que ça soit sur le terrain ou dans la cour de justice sont tellement forts que l'on ne peut que les suivre avec intérêt et se demander quelle sera l'issue du procès…
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J'adore Michaël Connelly et dans ce roman il nous offre ses deux héros qui travaillent sur la même affaire et qu'il va traiter de la même manière, Mickey Haller et Hieronymus (Harry) Bosch.
Mickey Haller qui pour une fois sera invité à jouer de l'autre côté du couloir dans la salle du tribunal, soit pour l'accusation. Il choisira pour le seconder son ex-femme et mère de sa fille, Maggie McPherson et comme enquêteur Harry Bosch, inspecteur au LAPD, cher aux fans de Connelly.
Son rôle sera de tout faire pour que l'accusé qui a déjà fait 24 ans de prison pour le meurtre d'une petite fille, y retourne.
Ce qui change dans ce roman, c'est que l'on part avec une affaire de meurtre qui a déjà été jugée et l'accusé condamné et je me suis demandée ou Michaël Connelly voulait m'amener.
Toutefois, comme tout le temps, il arrive à me captiver par l'histoire et par ses personnages sans me lasser.
Il décrit très bien les fonctionnements de la justice Américaine et on se croirait presque dans le tribunal ou membre du jury !
Le suspense reste entier, la fin est loin de ce à quoi je m'attendais.
Je reste malgré tout sur ma faim à cause de la dernière trouvaille de Bosch qui appelle une réponse à défaut d'une suite.
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Autant j'avais été déçue par "les neufs dragons", autant j'ai aimé VOLTE-FACE.

On retrouve deux des principaux héros de Connelly : le policier Harry BOSCH et l'avocat Mickey HALLER, son demi-frère, dans une aventure qui se déroule principalement pendant la préparation d'un nouveau procès pour un tueur de petite fille et son déroulement.

C'est une plongée dans le monde de la justice américaine avec ses procédures, ses avocats, ses juges , les enquêteurs, les témoins, les jurés.

L'histoire que l'on vit au jour le jour, presque heure par heure , se déroule sur 2 mois : entre la sortie de prison après 24 ans d'incarcération de Jason JESSUP et la fin de l'histoire : 2 mois intenses et stressants tant pour nos 2 héros principaux et pour nous aussi lecteurs.



Certains pensent ou penseront que l'on ne retrouve pas le souffle des premiers livres comme "les égouts de Los Angeles", "le Poète", et même "Créance de sang", peut-être mais pris par histoire on a bien du mal à devoir poser le livre pour remplir ses obligations de vie quotidienne et/ou professionnelle, tant qu'on n'est pas arrivé à la dernière page.

bonne lecture.
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Un polar tout particulier. Ici l'important n'est pas de découvrir le coupable : on le connaît. Mais ce n'est pas exactement du Colombo non plus, où on suit l'inspecteur mythique menant son enquête. Ou alors un peu. On suit bien Harry Bosch dans son rôle d'enquêteur. Mais c'est les rouages de la justice, dévoilés ici, qui m'ont attiré le plus. Les échanges avec la juge, les tactiques des avocats sont passionnants. La préparation des témoins, la sélection des jurés, les échanges de preuves, les listes de témoins, les techniques de contre-interrogatoire... Une bonne plongée dans un procès passionnant.
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Comme d'habitude, auteur, notamment, de Créance de sang, le Poète, La Défense Lincoln et L'Épouvantait, Michael Connelly nous propose ici un bon suspense, très bien écrit.
Mais alors « Volte-Face » ça nous raconte quoi :
Le procureur de Los Angeles fait appel à Mickey Haller, avocat renommé, dans le but de remettre en prison Jason Jessup, condamné pour le meurtre d'une petite fille mais relâché faute de preuves. Epaulé par Harry Bosch et Maggie McPherson, Haller affronte Clive Royce, autre ténor du barreau, dans un contexte de scandale attisé par les médias. Or Jessup se livre à d'étranges agissements nocturnes.
On retrouve ici les deux personnages des romans de Connelly, le flic Harry Bosch et l'avocat Mickey Haller. « Volte-face » c'est le roman d'un procès. C'est aussi celui de ses coulisses. C'est aussi un sujet sensible celui du meurtre d'une petite fille. On y apprend beaucoup de choses sur le droit américain. Connelly est précis, juste. Il nous fait vivre tout cela de l'intérieur et en profite pour bousculer nos certitudes. C'est vraiment bien fait. Un très bon Connelly a n'en pas douter ?

Lien : https://collectifpolar.com/
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Lecture faite dans le carde de l'opération masse critique de juin 2013

Attention roman complètement addictif.
Avant de commencer votre lecture il faudra prendre quelques précautions, comme par exemple s'assurer de la proximité d'un point d'eau, mais aussi prévoir de quoi vous alimenter, avoir une position confortable et surtout ne pas ouvrir ce livre dans un train ou dans le métro sous peine de louper votre arrêt et de vous retrouver au terminus

C'est je dois le dire grasse à l'opération masse critique de Babelio et aux éditions Livre de Poche que j'ai pu lire mon premier  Michael Connelly  et surtout dévorer son roman. Je dis bien dévorer car nous avons ici un polar judiciaire bien ficelé qui sait vous tenir en haleine du début à la fin et ce grâce à tous les ingrédients qui font d'un polar un bon polar et comme vous allez pouvoir le constater durant votre lecture tout y est: Un crime horrible, un coupable très vilain, des filatures et des rebondissements, sans oublier les personnages attachants visiblement récurrents j'ai nommé Mickey Haller, avocat et son demi-frère Harry Bosch inspecteur de police.

C'est donc avec plaisir que j'ai découvert cet auteur et j'en remercie Babelio et les éditions Livre de Poche.
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