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Après l'hilarant " l'ivresse du kangourou " je plonge dans cette histoire sombre et dérangeante
Sacré contraste !
L'histoire ne m'a pas plu
Ces parties de chasse horribles où on dézingue les " roos " juste comme ça pour passer le temps avec un acharnement effroyable
Écoeurantes ces scènes , j'en ai été retournée véritablement
Quant à John Grant qui se trimballe un désespoir monstre , une apathie grandiose juste soulagée par des litres et des litres de bière
L'Outback infernal , la chaleur , la poussière et tous ces habitants tristes et flingués à l'intérieur
Moi qui rêve d'Australie , je n'ai pas aimé ce voyage là
Mais qui reflète sans aucun doute une partie de ce pays immense
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Voilà un court roman de K.C. racontant la descente aux enfers d'un homme sans projets, trop contraint par les conventions. K.C. oblige, ce désert est australien, écrasé par la chaleur, peuplé d'animaux qui nous sont exotiques, et façonne la personnalité des différents protagonistes.
Descendre pour mieux remonter et pour mieux vivre? Peut être, mais avec quels risques encourus...
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Qui put croire que de la stérilité du poussiéreux Outback puisse naître l'un des romans les plus emblématique de la littérature Australienne ?
Dès les premiers paragraphes, le lecteur se retrouve plongé sur cette terre aride, la poussière rougeâtre s'insinuant lentement, poussée par de suffocantes bourrasques jusque dans son imaginaire où se dresse une baraque décrépite: l'école où officie notre héros. La dernière journée d'école tend à s'achever dans l'unique classe où les élèves attendent piteusement, abrutis par la chaleur, l'heure fatidique.
Les vacances de Noël sont une bénédiction pour John Grant, jeune professeur par défaut, parachuté en plein désert pour sa première année d'instituteur. Celui-ci, vivant dans un hôtel de la bourgade ne se fait pas prier pour enfourner son modeste pécule avant de s'engouffrer dans le premier train direction Sidney. Sydney l'idyllique, le retour au pays natal et ses évocations d'un climat plus tempéré et d'un amour à raviver. Seulement, il lui faut pour cela s'arrêter dans la bourgade de Yabba, le train ne passant que le lendemain.
John Grant se retrouve donc en plein après midi, sous un soleil lourd et suffoquant, le poussant à entrer dans la première gargote climatisée. Dans l'outback, les indigènes conjurent la chaleur à grand renfort de bières fraiches. coutume locale qu'ils dispensent avec bonhommie à quiconque. Ici le refus de se faire payer un verre rend suspicieux voire hostile les habitants. Grant s'abandonne alors, durant plusieurs conversations stériles où des habitants chauvins lui demandent invariablement "Comment vous trouvez Yabba ? Y'a pas mieux non?", les lèvres dégoulinantes de houblon. Bientôt pris sous l'aile du shérif de la ville, Grant découvre l'un des jeux phare de la ville, sorte de pile ou face sur lequel les habitants parient leur salaire. Attiré par l'argent facile, notre héros pariera ses maigres économies avant de doubler, de tripler, de quadrupler ses gains. S'offrent alors à lui les promesses les plus folles, s'offre à lui la possibilité de fuir le fourneau de l'Outback. Définitivement. Seulement un coup malchanceux lui fait tout perdre. S'amorce alors le début de la déchéance pour Grant qui, durant 5 jours s'enfoncera dans un éthylisme forcené l'amenant à côtoyer une faune locale aux moeurs douteuses. Entre un groupe de chasseurs massacrant des "roo", un médecin violeur et amateur de testicules de kangourous et autres personnages tout aussi dérangés, c'est la vie de Grant qui, sans le sou et acculé, n'aura, pour échapper à l'enfer, que la solution la plus radicale à sa disposition.

C'est avec un style simple et agréable que Kenneth Cook nous dépeins avec un réalisme cru cette terre, royaume des parias de la civilisation, où ne s'entête à germer que la folie et le vice.
Un chef d'oeuvre de la littérature et assurément un de mes romans fétiche.
(Je vous conseille le film "wake in fright", adaptation du livre, réalisé par Kotcheff qui est vraiment excellent).
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J'ai trouvé ce roman à la Ressourcerie pour 50 centimes je l'ai donc embarqué ne connaissant pas l'auteur mais il avait la pastille prix des lecteurs sélection 2010. Et puis le tour du monde à mis cette destination à l'honneur de mois-ci et dans Dévoile ta consigne également. Il ne m'en fallait pas plus pour attaquer ce petit livre de 200 pages.

On suite ici l'histoire de John Grant instituteur en Austalie professeur en Australie dans un patelin perdu. Celui-ci va durant les grandes vacances partir de cet endroit. de la va commencer la déchéance de celui-ci qui va se mettre à boire. Puis vient le vice du jeu, il perd ainsi tout son argent, au fil de ses rencontres les gens vont sans cesse lui payer à boire même s'il n'a pas d'argent et lorsque celui-ci refuse les tournées offertes cela se termine mal.

Point faible du roman je n'ai pas éprouvé d'empathie pour ce personnage du coup le roman ne m'a pas plus que cela touché.
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John Grant est un jeune instit qui enseigne dans un véritable enfer, un rachitique bourgade au coeur du désert australien. C'est le début des vacances. sa paye en poche, il part pour Sydney voir famille et amis, en faisant une courte escale Bundayabba, la ville la plus proche, une agglomération crasseuse de 60 000 habitants qui s'ennuie ferme et grille le temps qui passe à boire, à jouer, à chasser le 'rou la nuit au projecteur. John Grant ne voulait passer qu'une nuit à Yabba, mais il va s'y retrouver coincé d'une très sale façon.

Voilà un court roman (150 p) étonnant, qui préfigure le fameux "Cul de sac" de Douglas Kennedy. Thriller étouffant, poussiéreux, crasseux, "Cinq matins de trop" ne date pas d'hier et on peut se demander pourquoi le lecteur francophone a dû attendre 45 ans avant de pouvoir lire ce texte qui est un classique au pays de son auteur. Bien écrit, bien traduit (a priori), bref, remarquable en tous points.
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Kenneth Cook nous raconte dans ce court roman l'histoire d'une descente aux enfers. Celle d'un jeune instituteur, sa première affectation est un trou paumé d'Australie, il a économisé toute l'année de quoi passer ses vacances à Sidney et qui va en une soirée, à cause d'un malheureux concours de circonstances, perdre toutes ses économies et commencer à sombrer. On le voit faire, presque comme si on y était, et l'on se demande quand cela va-t-il s'arrêter… C'est sombre, brutal, violent, noir et très efficace ! J'ai beaucoup aimé !
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Une envie assez lointaine de découvrir l'écriture de Kenneth Cook associée au conseil enthousiaste de ma libraire m'ont guidée vers ce livre. J'avais lu quelque part sur la toile que ce livre n'est qu'un enchainement de cuites et de cigarettes avec, par-ci par-là, quelques chasses nocturnes de kangourous. le constat est qu'il y a en effet pas mal de ça, mais j'y ai trouvé plus : l'ambiance qui règne dans ce livre est bigrement sympathique, pourtant le protagoniste ne traverse pas franchement de grand moment de joie ! L'atmosphère caniculaire, désertique, aride est extrêmement bien rendue (on encaisse de fait mieux les tournées de bière fraiche dans les bars). J'ai trouvé ce roman agréable, déconcertant, dépaysant. Peut être ne faut-il pas en attendre beaucoup plus que de la détente. Mais pour l'écriture et le style de l'auteur, c'est un sans faute, et j'y retournerai avec grand plaisir !

@jailu_editions (première parution 1961), 219 pages
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Quoi de mieux lorsque l'on part dans un pays étranger que de s'immerger dans la culture par la lecture. C'est exactement ce que nous propose Kenneth Cook avec ce roman noir australien, où l'on visualise mieux qu'en y étant les villes désertes et le temps à y perdre en buvant des bières. Trop de bières.
Qu'on se le dise, ce roman est court mais puissant, on ne cesse de se demander comment le protagoniste va réussir à se sortir de cet enfer dans lequel il a plongé la tête la première. L'écriture est crue et ne ménage pas le lecteur -la partie de chasse au "roo" étant encore bien fraîche dans ma mémoire- et l'on se prend à apprécier avec surprise cette ville où l'on ne voudrait pourtant pour rien au monde y mettre les pieds.
L'ayant lu en plein Outback australien, je peux garantir que l'ambiance qui y est retranscrite est fidèle à la réalité, on aurait tendance à croire qu'il suffit de traverser la rue pour trouver ce fameux hôtel et s'y enchaîner par la force du temps.
En résumé, c'est un bon roman noir, court mais intense, que l'on se doit de lire si l'on a prévu de poser les pieds sur le sol australien.
Lien : http://oukouloumougnou.blogs..
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"Toute action en avait engendré une autre. Rien n'avait eu de nécessité réelle, mais chaque événement avait porté en lui le germe du suivant."

John Grant est instituteur à Tiboonda, au fin fond de l'Outback australien. Très sec, très chaud, très morne.
Ses vacances, il va les passer à Sidney et doit passer une nuit à Bundanyabba.

"Rares sont le bienfaits de la civilisation dans les villes isolées de l'Ouest : il n'y a pas de tout-à-l'égout, pas d'hôpital, rarement un médecin; les aliments, après de longs transports, sont insipides et peu variés; l'eau a mauvais goût; l'électricité est réservée à ceux qui peuvent se permettre d'installer leur propre groupe électrogène; les routes sont quasi inexistantes; il n'y a aucun théâtre, aucun cinéma et seulement quelques salles de bal. Ue seule intrusion tolérée du progrès, enracinée sur des milliers de kilomètres à l'est, au nord, au sud et à l'ouest du Coeur mort empêche la population de sombrer dans la démence la plus absolue : la bière est toujours fraîche."

Et justement John Grant n'a que cela à faire : boire de la bière dans différents pubs, où l'on trouve toujours des compagnons pour s'associer à cette activité.
Malheureusement il décide aussi de jouer, tenté par la possibilité de gagner de quoi passer de meilleures vacances à Sidney , voire même - ô bonheur- de ne pas avoir besoin de revenir à Tiboonda passer une deuxième année.
Il perd donc tout son argent (forcément!) et se retrouve coincé à Yabba.

Comment ses congés vont-ils finalement se dérouler? C'est ce que vous saurez en lisant cet excellent roman bourré d'humour, avec pas mal de beuveries et une hallucinante chasse au kangourou.

Lire la suite: http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-cinq-matins-de-trop-36225387.html#ixzz0cClLX9df

Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Résumé : "Voilà une caractéristique bien particulière des gens de l'Ouest, songea Grant. Tu peux coucher avec leurs femmes, spolier leurs filles, vivre à leurs crochets, les escroquer, faire presque tout ce qui te frapperait d'ostracisme dans une société normale ils n'y prêtent guère attention. Mais refuser de boire un coup avec eux et tu passes immédiatement dans le camp des ennemis mortels. Et merde, à quoi bon? Il ne voulait même plus penser à l'Ouest, à ses habitants et à leurs manies.

Laissons-les tranquilles. Une fois à Sydney, qui sait, il ne remettrait peut-être plus jamais les pieds ici. "Jeune instituteur planté au fin fond de l'Outback, coeur de l'Australie, John Grant doit passer la nuit à Bundanyabba avant de prendre l'avion pour des vacances à Sydney. Il dépose ses valises à l'hôtel, va boire un verre et jouer dans l'un des nombreux pubs de cette petite ville surchauffée et poussiéreuse, où tout le monde s'ennuie...



Mon Avis : J'ai adoré ce roman ! J'avais déjà lu "A coups redoublés" du même auteur que j'avais également beaucoup apprécié. Ici un instituteur se trouve happé malgré lui dans une vie qui n'est pas la sienne. J'ai trouvé ce roman très fort. L'écriture est forte, et la plume de Kenneth Cook rend compte à merveille de l'impuissance de l'instituteur face à ce qui lui arrive, et cette capacité qu'ont les gens à vous entraîner avec eux dans leur débauche. Ici, notre instituteur se laisse entraîner dans une vie de "beauf" qui ne lui ressemble pas, et dans laquelle il ne semble pas vraiment se complaire mais se laisse embarqué malgré lui, ce qui provoquera sa descente aux enfers et ses vacances ne se dérouleront absolument pas comme il l'espérait.
Lien : https://www.instagram.com/la..
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