Murgen chevauche Fumée. Je crois qu'il n'y aura rien de plus qui s'attachera à ma mémoire que cette scène, ces scènes qui ont jalonné Elle est les ténèbres. Murgen chevauche Fumée et a accompagné ma première moitié d'été. Nous avons subi les cris et joyeux heurts du football, regardé tomber la pluie puis crevé de chaud, assisté impuissants à la folie destructrice des hommes. « - Je prends Fumée et je reviens dans le passé pour mieux comprendre - A quoi bon c'est fait non ? » Un détail pour Murgen, le monde de la Compagnie est plus barbare au nôtre. Et puis entre déesse du chaos et de la mort, épouse perdue, vague conquêtes à accomplir, Murgen avait d'autre choses à faire. Chevaucher Fumée. A un point que l'histoire de la compagnie en elle –même devenait accessoire. A un point que les pages sont devenues longues, longues, semblables. Bon et le Khatovar puteborgne ?! On l'a oublié le Khatovar ??? La Compagnie semble faire du sur-place, telle une Daenarys à errer inutile dans le désert au lieu d'avancer sa quête personnelle (soupir). Eclipsant le premier roman de cette intégrale, Saison Funeste. Et c'est dommage: Saison Funeste offre une journée de la marmotte, le récit d'un Murgen baladé entre passé, passé plus que parfait, présent non assuré, pour donner un récit dynamique, intelligemment mené et construit. Mais voilà, depuis Murgen chevauche Fumée. Et ses fantômes. (Nouveau soupir) + Lire la suite |