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Otherlands (01/01/2014)
4/5   2 notes
Résumé :
Savez vous ce qu'est une croquignole ? et une trupinette ? un bouloudou alors ? Non ? et bien Marie ne le savait pas non plus... et pourtant, c'est une petite fille rêveuse qui ne manque pas d'imagination... Mais ce jour là, il lui semble bien que tout soit parti de travers... alors que l'on renomme les rues de la ville, que les grenouilles font des courses pour devenir la favorite de Sa Majesté, elle part en quête d'une pierre magique, la véraline...
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un roman jeunesse regorgeant d'inventivité idéal pour de très jeunes lecteurs !

Tout commence par une montre brisée et la recherche d'un réparateur, Marie se retrouve, interloquée, rue du lapin Rose face à une tortue à la carapace rouge qui parle ! Commence alors un voyage au coeur d'un univers loufoque et imaginaire fantastique qui n'a pas fini d'émerveiller la petite fille.

Marie est une petite fille attachante, un peu naïve, de bonne composition et aux idées arrêtées sur les anglais. Entraînée malgré elle dans la rencontre d'êtres pour le moins originaux et complètement farfelus, notre petite réserve quelques réparties pleine d'innocence et d'humour. Paradoxalement, peu d'étonnement à la découverte de ce monde merveilleux dans lequel elle s'immerge avec autant de plaisir que d'agacement, parfait reflet de l'innocence et de l'impatience enfantine. Curieuse, Marie se lance à corps perdu dans la visite de cet univers improbable et original à la recherche de la Véraline, une petite pierre verte et brillante aux pouvoirs magiques.

C'est un petit conte aux multiples facettes qui brille par une inventivité débridée faite de jeux de mots « vert-igineux », de sacs à dos qui parlent, de grenouilles multicolores qui font la course, de girafe feu rouge, de bus à étages ou encore de champs de salades martiennes. Voilà de quoi contenter un jeune lectorat qui se laissera amuser par ce récit atypique plébiscitant leur imagination et, emporter par l'écriture simple de ce court roman. Cela manque peut-être un peu de détails, les dialogues sont courts et directs, les chapitres aussi, on passe d'une action à une autre de manière rapide, mais rappelons qu'il s'agit d'un roman destiné aux lecteurs novices. L'imagination de l'auteur est faite d'éléments fous et très enfantins, pas besoin d'aller chercher bien loin pour créer un monde magique. On sourit en tant qu'adulte mais on s'imagine surtout lire cette histoire en compagnie d'enfants découvrant la lecture.

Par ailleurs, on peut souligner la jolie couverture qui reflète le voyage de Marie au coeur de son imagination.

En bref, un roman où les plus jeunes lecteurs trouveront leur compte, une petite fille à leur image curieuse et innocente, des êtres plein d'humour et inattendus, une écriture simple et enfantine ! Pour les autres, cela manquera probablement d'un peu de profondeur.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Tim Corey nous a habitué à des histoires fantastiques pour adultes, dans ces "Tales from the Otherlands", mais avec ce petit roman il s'adresse aux lecteurs débutants (8/11 ans) avec l'histoire d'une petite fille à l'imagination débordante et qui va se retrouver emportée dans une aventure fantastique ! Elle croisera lors de celle-ci des personnages truculents (Monsieur Cheramy, la tortue rouge qui répare des odrinateurs, Ypsikiskwiz, un être minuscule qui se promène à dos de cheval-nille, ou encore ce petit cochon qui tentera de lui vendre un kilo de croquinolles...) vivra mille expériences qui l'emmèneront jusqu'à Londwes, dans une fabrique de brouillard... mais, une fois là bas, totalement perdue, elle n'aura qu'une chose à faire pour revenir chez elle : partir à la chasse à la véraline, une pierre magique que l'on trouve dans les champs de salades martiennes...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La grenouille bleue prit la parole :
— De toute manière, c’est moi qui ai gagné.
— Coâ ! s’exclamèrent toutes les autres grenouilles d’une seule voix.
— C’est elle qui l’a dit, déclara la grenouille bleue en pointant sa cuisse de grenouille sur Marie.
— Mais je n’ai rien dit de tel !
— Si. Vous avez dit que j’étais la meilleure.
— C’était une façon de parler.
— C’est trop tard. J’ai gagné et c’est tout.
— Coâ ? s’indignèrent les autres grenouilles.
— Mais de quoi parlez-vous, enfin ?
Une grenouille rose s’approcha de Marie, elle avait une voix nasillarde, un peu comme si elle se pinçait le nez. Mais bon, une grenouille, Marie savait bien que ça n'avait pas de nez... sauf.. sauf peut-être si c'était une grenouille à nez ! Ça devait bien exister, après tout. Marie secoua la tête pour sortir de la rêverie dans laquelle elle était encore une fois en train de s'enliser.
— De la course, bien sûr, de la course ! Vous ne lisez pas les journaux ?
— Si, répondit Marie en fronçant les sourcils. De temps en temps… (Même si ce n'était absolument pas vrai, elle espérait que les grenouilles ne s'en apercevraient pas).
— Alors vous avez dû entendre parler de la course de grenouilles ! La gagnante deviendra la grenouille favorite de sa Majesté.
— Sa Majesté ? Il y a bien longtemps qu’il n’y a plus de Majesté. Depuis au moins…
Marie réfléchit mais elle n’avait jamais été très bonne en histoire. Elle ne pouvait donc pas dire avec précision depuis quand il n’y avait plus de Majesté.
— Depuis très longtemps ! finit-elle pour conclure.
— Bien sûr que si, reprit la grenouille rose. Et c’est pour cela que nous faisons la course.
— Et j’ai gagné ! triompha la grenouille bleue.
— Coâ ? fulminèrent ensemble toutes les grenouilles.
— Écoutez, je ne sais pas de quoi vous parlez, mais cela ne me regarde pas.
— Vous l’avez déclarée vainqueur…
— Mais je n’ai rien fait du tout !
— Si, dit la grenouille bleue. Je suis la meilleure.
— Coâ ? crièrent encore une fois toutes les grenouilles.
— Non, je n’ai rien dit de tel, déclara Marie. Je ne vous ai même pas vues faire la course.
— Alors recommençons, proposa une grenouille verte à pois blancs, qui avait une voix énorme, beaucoup trop pour sa petite taille.
— Oui, firent les autres grenouilles.
— Coâ ? protesta la grenouille bleue. Il en est hors de question. C’est moi la meilleure.
— Non. C’est une bonne idée, ajouta Marie, qui souhaitait par dessus tout que la conversation ne s'envenime pas. Recommencez la course. Je vous regarderai. Ainsi, je pourrai dire qui de vous est la meilleure.
— Oui, elle a raison, confirma une grenouille jaune avec un fort accent belge (du moins c'est comme ça que Marie imaginait l'accent belge : comme une personne qui mangeait des frites bien chaudes et qui parlait en même temps).
Marie sourit. Elle aimait quand quelqu’un reconnaissait qu’elle avait raison. Même si ce quelqu’un en ce moment était une grenouille jaune. Mais la grenouille bleue n’était pas de cet avis.
— Je ne ferai pas la course. Je l’ai déjà gagnée !
— Eh bien tant pis, dit Marie. Nous la ferons sans vous.
— Non. On ne peut pas. Il faut dix grenouilles pour faire la course. Si la grenouille bleue ne fait pas la course, il faut que quelqu’un prenne sa place. Vous, par exemple.
— Mais je ne suis pas une grenouille !
Toutes les grenouilles se regardèrent, étonnées. Elles n'avaient pas l'air d'être si sûres que cela que Marie n'était pas une de leurs compatriotes.
— En vous mettant à quatre pattes, personne ne fera la différence ! lança une grenouille orange.
— Et d'ailleurs je trouve que vous ressemblez pourtant assez à une grenouille. Une grande grenouille, mais quand même !
— Ou un crapaud ! ajouta la grenouille jaune avec son accent belge.
Marie ne savait comment prendre la remarque. C'était la première fois qu'on lui disait qu'elle ressemblait à un crapaud. Elle préféra ne rien dire.
— Je ne peux quand même pas faire la course contre des grenouilles. Ce serait déloyal. Il faut que la grenouille bleue participe.
Celle-ci était dans son coin de lit, tournée par rapport aux autres, et faisait la tête, les cuisses (de grenouilles) croisées les unes sur les autres. Comment Marie pouvait-elle la décider à refaire la course ?
Soudain, une idée lui vint à l’esprit. Elle fit un clin d’œil aux autres grenouilles et se tourna vers la grenouille bleue, qui boudait toujours.
— Acceptez de faire la course à nouveau.
— Mais je l’ai déjà gagnée. Vous l’avez dit vous-même ! Ça ne sert à rien de recommencer !
— C’est vrai, dit Marie, mais vous pourriez leur montrer, à toutes, que vous êtes la meilleure, en les battant encore une fois. Ainsi, vous serez vraiment la meilleure des meilleures !
La grenouille bleue tourna la tête. Elle sourit de toutes ses dents et rejoignit les autres grenouilles.
— La meilleure des meilleures ! s’exclama-t-elle, en regardant la jeune fille, qui avait eu là une excellente idée.
Marie la suivit de près. Toutes les grenouilles se mirent en ligne. Marie leur demanda :
— Jusqu’où courez-vous ?
— Jusqu’au bout, répondit une grenouille rayée.
— Jusqu’au bout d’où ?
— Jusqu’au bout du bout…
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Comme personne ne répondait ou n'était présent derrière le comptoir, elle prit la poignée de la porte, ouvrit de nouveau, ce qui eut pour effet de pousser une nouvelle fois la petite cloche située au-dessus de celle-ci. Mais aucun son ne retentit. Elle fixa la clochette, actionna la porte encore et encore. Rien à faire, aucun son n'en sortait. Alors qu'elle refermait la porte, elle aperçut un petit panneau, collé sur cette dernière. Elle s'approcha et lut :

« Afin d'économiser la clochette, celle-ci ne sonnera qu'une seule fois par client. Il est donc inutile de jouer avec la porte pour la faire sonner encore et encore... »

Marie se demanda comment on pouvait faire en sorte que la cloche ne sonne qu'une seule fois par client ; cependant elle ne connaissait pas tout au monde, et se dit qu'il y avait sûrement encore bien des choses à découvrir. Comme personne n'était encore intervenu, elle fit quelques pas dans la boutique. Sur de grandes étagères, il y avait un bazar tel qu'elle n'en avait pas vu depuis longtemps. Elle pensa que si sa chambre avait été dans un tel état, sa mère l'aurait privée de sortie pendant au moins une semaine ! Il y avait des écrans de télévision, des réveils entassés les uns sur les autres, puis quelques aquariums avec un ou deux poissons qui tournaient en rond (mais comment pouvait-on réparer un aquarium si les poissons étaient encore dedans ? se demanda Marie), et, au bout de l'allée, un petit enclos avec un poney à l'intérieur. Celui-ci ne bougeait quasiment pas, il mâchouillait de l'herbe, ou du foin, Marie n'en était pas sûre. A son cou pendait un petit écriteau qui disait : « ne pas toucher, peinture fraîche ».
Aussitôt Marie eut envie d'y poser sa main, forcément ! Premièrement parce qu'elle n'avait jamais vu un poney d'aussi près. Deuxièmement parce qu'elle ne savait pas qu'on pouvait faire repeindre son poney, sûrement quand il perdait ses couleurs. L'animal, en la voyant s'approcher, fit un pas en arrière en hennissant. Marie recula, car il lui semblait avoir entendu « Hiiiiii pas touche », même si elle savait que les poneys, tout comme les chevaux, ne parlaient pas français !
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