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EAN : 9782797301980
248 pages
Otherlands éditions (22/11/2020)
3.83/5   6 notes
Résumé :
Tim Corey vous invite au travers de ce recueil à célébrer les fêtes comme il se doit : 24 histoires d'hiver et de Noël, comme 24 cases à ouvrir dans ce calendrier de l'Avent un peu particulier : des histoires étonnantes, fantastiques, parfois belles ou terriblement diaboliques, pour vous faire patienter jusqu'au 25 décembre. 24 histoires pour frissonner, trembler, s'émouvoir, et découvrir Noël sous un autre jour ! Tim Corey, auteur des Tales from the Otherlands, rev... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un recueil de nouvelles de l'avent. Voilà une excellente idée ! En ce qui concerne la forme du moins, parce qu'au sujet du fond...
Les nouvelles sont toutes différentes, il faut reconnaitre ce bon point. Changement d'univers complet à chaque fois et comme souvent c'est assez court, on rentre rapidement dans le vif du sujet. Voilà pour les +.
Sinon, on tombe rapidement dans le gore. le très gore. D'habitude, cela ne me dérange pas, mais là, on sent bien que c'est là pour camoufler quelque chose. Un manque d'idées, une faiblesse d'écriture,... au choix.
J'ai particulièrement aimé la 3e nouvelle "Cyclique".
Bref, un livre sur Noel que je vais vite oublié.
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Isolée dans ma cellule monacale depuis 48 heures, pestiférée covidienne, je fouille dans mes piles de livres à lire à la recherche d'une histoire un peu « fun » pour me changer les idées. Finalement, je récupère ce recueil de nouvelles qui m'avait intriguée juste avant de partir de mon cdi jeudi soir. Pourquoi même quand je décide de lire une histoire mignonnette au bon goût de pain d'épice, je me retrouve avec un bouquin qui verse dans l'hémoglobine et le trash ?? Il faut le faire quand même !! Et quel est le démon furieux qui m'a fait glisser ce titre dans mon panier de commandes pour le collège ??? Erreur d'aiguillage ?? Je ne sais mais vraiment ce n'est pas un titre jeunesse !
Le packaging est sympa et le concept séduisant : 24 petites nouvelles pour attendre Noël sous des airs de calendrier de l'Avent. Un recueil qui s'ouvre sur une nouvelle pleine d'émotions où le narrateur aux détours d'une bifurcation de son GPS a le bonheur de pouvoir passer le réveillon de Noël avec ses parents disparus. Les histoires vont s'enchaîner dans un mélange de genres détonnant ! On passe du fantastique au gore, des bons sentiments aux turpitudes des plus glauques, bref, c'est un recueil en forme de grand huit ! C'est au final ce qui m'a séduite pourtant peu amatrice du genre de la nouvelle. A chaque nouveau récit, on se demande où l'on va tomber ! Même si parfois, on anticipe rapidement où l'auteur veut aller, le contrat de départ est honoré. On ne s'ennuie pas et comme on l'a tous fait lorsque nous étions enfant, on s'empresse de dévorer le reste du calendrier sans en ouvrir les cases ! Un calendrier de l'Avent pour les grands qui n'ont pas froid aux yeux !
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Vingt-quatre nouvelles, soit comme un calendrier de l'Avent, je dis pourquoi pas ! L'idée est excellente et à chaque nouvelle ce sont de nouveaux univers, de nouveaux personnages et lieux qui s'installent dans notre imagination.

Côté univers, fantastique, horreur, ou tout simplement réflexions, et même enquête, chaque nouvelle est une porte sur un univers. Certaines descriptions nous retiennent, comme dans « je t'attends », ou le changement de genre, avec le côté SF de « Joyeux Noël de la part du Vanguard ». Certains thèmes sont abordés comme les violences, l'adoption, le marchandage (humain), le bonheur d'être ensemble (héhé) pour ne citer qu'eux. Y a des recettes à la fin de l'ouvrage, miam ! Question folklore, y en a pour tous les goûts ! Krampus (la nuit du 5 décembre), prononcée par une allemande persuadée d'avoir vu un monstre. La construction de la nouvelle « Cyclique » est excellente. On ne comprend pas trop au début, on assiste à un cycle et la chute est géniale ! Et je ne spoilerai pas trop le reste.

Côté histoire, que ce soit classique ou originale, rien n'est « parfumé »…
Après y a beaucoup de prévisibilité (Noël en famille), à partir du moment où les prénoms et les voix correspondent… La magie de nowel ? Un « souhait simple » pour une petite fille, qui peut se transformer en noir dessein. J'ai moins apprécié la Suède que le virus du beau sapin. Idem pour les accidents qui n'en sont jamais vraiment…
Certaines histoires se finissent bien, tout en nous faisant frissonner, de froid qui brûle ou autres, quand d'autres sont drôles ou machiavéliques !

Côté personnages, Mary (ne commencez pas sans moi) m'a rappelé un personnage que j'ai créé récemment, j'ai forcément adoré, tout comme Kathy que je voyais difficilement finir ce puzzle… Puis-je dire rip aux arbres centenaires ? Certains sont touchants, comme ce vieux, ou le collectionneur, ou encore celui de la dernière histoire.

Un dernier mot ? La nouvelle avec l'oiseau mécanique est touchante.
La suite de ma chronique, comme toujours sur ma page FB.
Lien : https://www.facebook.com/mar..
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J'adore Noël et tout ce qui s'y rapporte, et je lis beaucoup de fantastique. du coup, je me suis dit, pourquoi pas. Et pas déçu. Si la première nouvelle était toute tendre (il y en a quatre ou cinq qui sont douces et touchantes, même si ça reste du fantastique), ça s'est vite corsé par la suite, avec du surnaturel, et quatre ou cinq un peu plus hard. Ce que j'ai aimé ? le fait que l'on soit embarqué facilement dans les histoires, et que le sujet change radicalement d'un récit à l'autre. 24 histoires pour se faire plaisir, que je relirai sans aucun problème à Noël prochain ! A moins qu'il y ait un tome 2 que je découvrirai avec bonheur !
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Très bonne découverte en cette période de Noël.
Rien à voir avec un roman à l'eau de rose. Ici c'est du fantastique avec 2 ou 3 nouvelles qui m'ont beaucoup touché. La première nouvelle tout particulièrement m'a bouleversé.
L'écriture n'est pas de la grande littérature et c'est tant mieux, j'aime la lecture efficace et simple.
Bravo c'est le 3eme livre de cet auteur que je lis et je ne suis pas déçu.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Les ambulanciers étaient déjà en train de charger le cadavre quand ils arrivèrent. Autour du véhicule, les voisins curieux s'étaient massés, et il dut les écarter pour rejoindre le médecin qu'il connaissait bien.
— Forteau ? Comment ça se fait que vous soyez déjà là ?
— On m'a appelé. Elle était déjà morte avant que j'arrive.
— Comment ?
— Multiples lacérations, très profondes. Je ne sais pas encore quelle arme a pu faire ça, mais ce fut d'une rare violence.
— Vous pensez à un couteau, ou quelque chose comme ça ?
— Je ne vois pas autre chose qui aurait pu trancher les chairs de cette manière.
— Des... griffes ? hésita l'inspecteur.
— Des griffes ? Des griffes de quoi ?
— Les griffes de Krampus, leur affirma une voix qui venait de leur dos.
— Krampus ?
— Bonsoir. Kurt Lieber, lui dit le nouvel arrivant en leur tendant la main. Je suis ethnologue. Madame Hermann était... une voisine, dit-il en regardant le corps de la victime monter dans l'ambulance.
— Et l'étude des crypto-monstres fait partie de vos spécialités ? lui demanda le policier.
— Ça peut.
— Inspecteur Vallandier, dit-il alors, en lui tendant la main.
— Enchanté, répondit-il avant de développer : une société n'est pas composée que d'êtres vivants, elle est faite de tout ce qui entoure ces êtres, tout ce qui les construit. Étant Allemand, j'ai commencé par étudier mes concitoyens. Le folklore est une chose qui sculpte les hommes depuis la nuit des temps.
— Mais Krampus est une légende ?
— Si l'on veut. Cependant toutes les légendes ont bien une part de réalité à la base, non ? Vous n'êtes pas d'accord, inspecteur ?
— Dans un certain sens... Mais qui est-il, dans notre cas ? Un imitateur ? Un cinglé ?
— Krampus a été fêté depuis des siècles, en Allemagne et en Autriche. L'église catholique a, pendant un certain temps, interdit les célébrations autour de Krampus, pour éviter la panique que cela pouvait engendrer. Plus près de nous, le parti fasciste, en Italie, voyait dans le personnage une tradition qu'ils associaient aux sociaux démocrates et ont donc interdit toute manifestation autour du personnage. Mais depuis quelques dizaines d'années il refait surface. Krampus est de retour en Allemagne, et encore plus en Autriche, où on le célèbre durant la nuit du 5 décembre.
— C'est aujourd'hui.
— Oui. Et cela ne me semble pas être une coïncidence. On parle de la « Krampuslauf », la pluie de Krampus. Les gens font la fête, s’enivrent, et se déguisent en Krampus pour courir après les personnes qu'ils croisent. Certains costumes sont particulièrement effrayants.
— Ce serait donc ça ?
— Il s'agit juste de faire peur, non de tuer. Krampus est aussi devenu le symbole des « anti-Noël ». Ceux qui, pour une raison ou une autre, détestent les fêtes de fin d'année.
— Et donc ? On aurait quelqu'un qui a décidé de trucider des gens parce qu'ils ont accroché des guirlandes lumineuses sur le toit de leurs maisons ?
— La déduction est un peu rapide, mais c'est une piste à suivre.
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Une grande et magnifique cabane en bois, que dis-je, un chalet de belle taille, perdu au milieu des arbres, semblait tout droit sorti d'un conte de fée. Les fenêtres dispensaient vers l'extérieur une douce et chaude lumière, et la cheminée sur le toit fumait abondamment. Je m'approchai doucement, me secouai pour avoir l'air présentable, et cherchai la sonnette. Il n'y en avait pas. Alors je frappai, mais mes mains gelées ne me permirent pas d'y aller franchement, et je doutais que les habitants m'aient entendu. Je toquai une deuxième fois, y mettant cette fois-ci tout mon cœur, à défaut d'utiliser mes mains correctement.

La porte s'ouvrit lentement, juste pour laisser passer un demi visage. Je m'excusai et expliquai la situation. Devant ma mine déconfite, la porte s'ouvrit un peu plus, et on me pria d'entrer. Je faisais sûrement pitié, avec ma parka alourdie de neige et mon air de chien battu.

Je les remerciai en essayant de ne pas trop salir leur vestibule, en ne me secouant pas trop pour ne pas mettre de neige sur le parquet de l'entrée.
— Mon pauvre, me dit alors une femme sortie du salon. Débarrassez-vous et venez au salon vous réchauffer près de la cheminée.
La voix était agréable, et très douce. Je défis ma parka et l'accrochai à une patère suspendue au mur, puis je relevai la tête. Je stoppai net en regardant la dame en face de moi.
— Maman... murmurai-je sans pouvoir me retenir.
— Pardon ? demanda la femme âgée en me souriant.
— Ma... euh.. désolé, dis-je alors en tentant de calmer mon cœur qui battait la chamade. J'avais... l'esprit ailleurs.
— Ne restez pas là, entrez, dit-elle en accompagnant son invitation d'un geste de la main.
J'hésitais à avancer. Je la suivis, lentement, découvrant l'intérieur charmant de la maison. Je n'osais relever la tête, et j'attendais d'être au centre de la pièce pour la fixer de nouveau. Un nouveau choc me prit, me coupant la respiration. Je n'avais pas rêvé. La gentille dame qui se trouvait en face de moi ressemblait trait pour trait à ma mère. C'était impossible... Un sosie parfait. Cela me fit immédiatement monter les larmes aux yeux.
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Surgissant de la pénombre, une autre personne s'approcha. Je fis de même, histoire de mieux voir qui l'avait rejointe.
C'était une vieille dame, toute de noir vêtue. Hélène ne parut pas surprise en la voyant à ses côtés. Je tendis l'oreille.
— Ma tante, murmura la jeune femme.
— Hélène, répondit l'ancêtre.
— Je viens juste changer les fleurs.
La vieille femme ne broncha pas. Voulant voir la tombe de plus près, je fis un pas en avant. Je marchai sur une branche sèche qui craqua sous mon poids. Les deux femmes se retournèrent en même temps. Je me figeai, espérant qu'elles ne m'avaient pas aperçu.
— Qui est là ? demanda la vieille tante.
Je ne répondis pas. Alors, Hélène prononça mon prénom. Je savais que j'étais découvert, et que je risquais d’avoir des ennuis. Je n'avais pas l'air d'être apprécié ici, je l'avais remarqué dès mon arrivée. Je me doutais bien que les voisins savaient que j'étais encore là, même si je faisais de mon mieux pour rester caché dans la maison. Je pensai soudainement à Hélène, qui allait sûrement avoir droit à des remontrances également. Alors, je me décidai à sortir de ma cachette. Doucement, je déboîtai sur la droite, mes chaussures crissant dans la neige fraîche.
— Ce n'est que moi, dis-je timidement.
Je m'approchai lentement, le pas hésitant. Personne ne bougeait, personne ne parlait. Puis la vieille femme ouvrit la bouche.
— Ainsi donc, monsieur est encore parmi nous ?
— Je…, tentai-je de répondre. J'attends que ma voiture soit réparée. Et Hélène a eu la gentillesse de m’accueillir chez elle.
— Votre voiture ne va pas se réparer toute seule, me lança-t-elle sèchement. Approchez ! me dit-elle enfin.
J'obéis, en baissant la tête comme un enfant pris la main dans le sac. J'étais un adulte, et je n'avais pas à craindre une personne âgée, mais c'était plus pour Hélène que je m'en faisais. Je m'avançai encore de quelques mètres, juste pour me retrouver près d'elles, et j'attendis que quelqu'un parle. Machinalement, je tournai la tête vers la tombe sur laquelle Hélène venait de déposer son bouquet.
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— Comment s'appelle cette charmante demoiselle ? fit le bonhomme d'une grosse voix.
Cela eut pour effet de tasser la gamine un peu plus sur elle-même, et elle ne répondit pas. Ce fut Claire qui vint à sa rescousse pour éviter d’embarrasser une fois de plus le Père Noël avec un enfant devenu subitement muet.
— Elle s'appelle Charlotte.
— Ah, Charlotte, c'est un beau prénom, ça... C'est mon gâteau préféré, tu le sais ? La charlotte au chocolat...
Claire sourit, regarda sa fille en espérant qu'elle fît de même, mais il n'en fut rien. La touche d'humour voulue par le vieux monsieur tomba à plat.
— Qu'est-ce que tu veux pour Noël ? lui demanda-t-il alors rapidement, sentant pertinemment qu'il n'irait pas bien loin avec la petite dans la conversation.
Elle leva la tête doucement puis, d'une petite voix timide, annonça :
— Je voudrais que mon papa soit encore avec ma maman.
Le Père Noël laissa échapper un long « Haaaaaaa », et releva la tête vers Claire, qui ne s'attendait pas à cette demande si particulière. Elle émit un sourire gêné, tandis que ses yeux s'humidifiaient. A cinq ans, la petite pensait à ses parents plus qu'à elle-même. Claire fut touchée par la demande, et elle mit quelques secondes à se sortir de ses pensées.
— Tu sais, je ne suis pas sûr d'y arriver, mais je ferai de mon mieux, lui dit alors à l'oreille le Père Noël. Tu ne souhaiterais pas quelque chose d'autre ? Une poupée ?
Pour toute réponse, la gamine secoua la tête. Eh bien, voilà une petite fille qui savait ce qu'elle voulait. Ayant transmis son message, sans attendre que le lutin vienne l'aider, elle sauta des genoux du Père Noël et fila retrouver sa mère. Ne sachant que dire, Claire salua l'honorable personnage et son aide, qui s'était déjà saisi de la main du petit garçon qui les suivait. Elle récupéra le ticket que lui remit l'assistante du photographe, pour pouvoir télécharger la photo que celui-ci avait prise, et elle fila sans demander son reste.
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