Ce livre fut ma prise de contact avec l'univers de
Patricia Cornwell, ancien médecin légiste et qui connaît, du coup, parfaitement son sujet.
Prise de contact avec son personnage, Kay
Scarpetta, légiste en chef à Richmond (c'est sa première aventure) où elle s'acharne à démasquer un tueur en série particulièrement sadique, aidée en cela par Peter Marino, inspecteur à la section homicide de Richmond.
Marino incarne le flic macho, grossier voire vulgaire, aimant le poker, le tabac et la bière... Il est également courageux et – malgré tout – intelligent. Attachant, aussi. Atypique, cet inspecteur, pourtant, j'ai toujours eu de la sympathie pour lui.
L'enquête était assez bien menée (lue il y a très longtemps), je ne me souviens pas d'incohérences particulières.
J'avais bien aimé la manière de mener l'enquête et la précision technique sans faille. Les autopsies étaient bien décrites (trop bien, vous dirons ceux qui rendirent leur repas...).
Le polar aurait pu être plus noir et donner plus de frissons, tout de même.
Certains lui reprochent l'écriture « roman de gare », mais moi pas.
Ma plongée dans cet univers différent de mes autres polars m'ayant bien plu, j'ai continué avec l'auteur, jusqu'à ce qu'elle fasse "le livre de trop" et que je ne la lise plus.
Rassurez-vous, les premiers tomes sont excellents, le seul reproche, ce sera le tueur en série qui revient encore et encore...