Registre des morts

Arrêté page 344

Voilà un livre qui n'a ni queue ni tête. Je n'ai rien compris ! Tout y est mélangé, l'intrigue (laquelle ?), les genres (polar, psycho, profilage).

Il doit bien y avoir 250 pages de tests psychologiques, de détails anatomopathologistes, de psychiatrie, psychanalyse, examens et expertises policières. Zéro sur toute la ligne et pourtant, j'ai lu une dizaine de livres d'elle. Déçu. Ce ne doit plus être elle qui écrit.

EVITEZ CE LIVRE
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Désolé chère Patricia
Je sais que vous êtes l'une des reines du crime ; en cela vous avez toute mon admiration, voire ma jalousie. Mais dans cet opus, qui est la première enquête que je lis de vous, le démarrage est trop lent. J'arrête les frais à la page 200 de l'édition poche car il ne s'est toujours rien passé de notable. Je vous invite à prendre exemple sur Jeff Lindsay ou Thomas Harris, qui me semble-t-il réussissent à intéresser le lecteur beaucoup plus vite.
J'ai conscience que je passe peut-être à côté d'un rebondissement de taille, qui allait éventuellement arriver ; tant pis pour moi.

Le nouvel opus des aventures mouvementées de Kay Scarpetta, experte en médecine légale, qui s'installe à son compte à Charleston et collectionne les cadavres écorchés : un enfant inconnu, une mère de famille déprimée, une jeune et célèbre joueuse de tennis...

Il y eut un temps où j'étais fan de Scarpetta mais je peux le dire : ce temps est révolu! Ce polar est lamentable, sans intérêt dans son intrigue (Cornwell nous avait habitué à mieux) et surtout abominable dans son style (ça aussi, c'est nouveau!). Tellement mal écrit que, lectrice à tendance rapide, j'ai dû revenir en arrière plusieurs fois pour comprendre ce qui arrivait... J'en arrive à penser que Cornwell a eu recours aux services d'un "nègre" débutant et peu inspiré! Bref, à éviter, surtout si comme moi, vous aviez plus ou moins apprécié les précédents (au moins pour leur qualité de "livres passe-temps")

Patricia Cornwell se pastiche et nous livre une caricature de ses anciens livres. Rien à sauver dans ce livre vaniteux, à l'intrigue chaotique et inaboutie.

Au début de la série des aventures de Kay Scarpetta, je me plongeais toujours avec impatience dans les nouvelles intrigues.
A dater du moment où l'auteur a divorcé (mais oui, rappelez-vous "Patricia Smith-Corwell" devenu "Patricia Cornwell"), exit tous les mâles protagonistes. Ils sont tous tombés comme des mouches et aucun ne trouvait grâce à ses yeux. Même Benton, l'amant marié, s'est retrouvé sur la table d'autopsie de Kay Scarpetta, en noircissant le personnage. Patricia Cornwell est allée jusqu'à faire de la nièce de Kay une homosexuelle !
Tout dénotait la rancoeur que ce divorce avait fait naître en elle et elle s'est vengée sur ses personnages en les dénaturant. Kay, sa nièce et Marino en étaient devenus insupportables et détestables. de plus les intrigues stagnaient autant que ses personnages. J'ai été déçue que Patricia Cornwell puisse laisser son désabusement envers la gente masculine autant imprégné ses romans suivant. Il y a eu un "avant divorce" et un "après divorce" flagrant.
Je m'en suis rendue compte de suite au vu du changement de patronyme avec l'exit de "Smith" lorsqu'elle a signé son 1er roman après divorce...Renseignement pris, elle avait effectivement divorcé et son écriture avait changé, influencée par sa vie personnelle, démolissant ses personnages les uns après les autres. Elle est parvenue à me dégoûter des enquêtes de Kay Scarpetta. J'ai cessé de lire ses romans...
Grosse erreur pour un écrivain !!!!

Très déçue voire énormément déçue.
Une déception complète à tel point que je ne veux plus finir la bibliographie suivante des histoires de Kay Scarpetta.
Il y a tellement d'autres thrillers intéressants à lire.
Au final, je ne le conseille pas et réitère ma déception complète.

J'ai eu des bonnes critiques de l'autrice Patricia Cornwell, donc je me suis attaqué à la lecture. Ça démarre sur les chapeaux de roues et puis ... Ça s'enlise. Je ne trouve plus la suite de l'enquête et je finis par abandonner la lecture. Pourtant c'est rare que je ne vais pas au bout d'un livre.