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La Nature comme marchandise", mais de quoi va bien pouvoir nous parler ce livre. A travers une série d'entretiens, tous très intéressants, l'auteur se pose la question de l'intégration de la nature dans l'économie de marché.
A la lecture de ce livre, je ne me suis pas senti très bien, il m'a donné à réfléchir.
Déjà en m'interrogeant sur l'anthropocène (ce moment de l'histoire de la Terre où les activités humaines ont eu un impact sur les écosystèmes). C'est vrai que l'on ne réfléchit pas suffisamment à l'anthropocène... Est-ce que tous les Hommes sont à la même enseigne ?... Est-ce qu'une certaine part de la population humaine mondiale n'aurait pas un impact plus négatif que les autres?... Est-ce que les très grandes entreprises n'auraient pas une tendance à fermer les yeux pour croître toujours plus ?...
Je n'ai pas mis très longtemps pour répondre à ces questions, et au fond on le sait tous!!
Ce que l'on sait moins, c'est que l'ensemble des mesures validées dans les Grenelles et autres COP(s) 21- 22- 23-..., ne concernent que très rarement des diminutions d'émission de carbone, ou de protection de zones naturelles.
Non ce qui se met en place dans ces événements sur-vendu par les médias et les gouvernements c'est de la compensation de marché...
Les différents intervenants prennent le pari d'expliquer comment avec la marchandisation de l'environnement les Etats et les grandes entreprises se paient la tête des citoyens pour éviter de parler de décroissance.
Ce livre fait mal à tout ce qui veulent croire que les gouvernants mettent de l'énergie et des convictions dans la protection des écosystèmes...
Mais cela est peut-être nécessaire pour s'opposer à la destruction de la planète.
Il est peut-être temps de s'interroger sur la définition même du mot Nature et de ne pas oublier que l'Homme en fait parti.