AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782754828321
168 pages
Futuropolis (26/08/2020)
3.66/5   16 notes
Résumé :
Greg est un auteur de bande dessinée d'auto-fictions qui se vendent mal. Son éditeur lui propose alors de créer un super héros différent, noir ou maghrébin, auquel les jeunes issus de l'immigration puissent s'identifier, pour une nouvelle collection de comics qu'il veut lancer. Fauché, Greg accepte et imagine Angela, une femme de ménage noire qui travaille dans un laboratoire de physique. Pour fuir le harcèlement sexuel de son chef, Angela se réfugie dans un accélér... >Voir plus
Que lire après La femme papillonVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Grégory Mardon se met en scène pour un récit totalement hallucinant dans un genre comics à la demande du directeur des éditions Futoropolis Sébastien Gnaedig qui joue son propre rôle. C'est presque une mise en abyme avec un côté assez rigolo.

J'ai bien aimé cette audace et cette autodérision mais cela va par la suite un peu plus loin. On ne pourra pas lui reprocher un manque d'originalité même si parfois la réalité peut rejoindre la fiction.

Le dessin coloré est toujours aussi impeccable car véritablement lisible pour le lecteur qui arrivera à suivre. Et puis, il y a toutes ces références qui ancrent ce récit dans notre époque moderne et qui nous parle. J'ai toujours aimé ce côté moderniste et dépoussiérant dans la bd qu'incarne cet auteur d'un genre nouveau loin des habituelles icônes élevées au rand de dieu. Lui, il se moque bien du résultat des ventes car il se présente d'ailleurs comme un auteur loser. Non, il a bien saisi toute l'essence de notre époque avec ses enjeux.

Un bémol cependant dans la conclusion de ce récit qui a du mal à convaincre. C'est comme si l'auteur ne savait pas où il allait après de bonnes idées de départ. Cependant, ce n'est pas ce que je vais retenir en priorité car j'ai passé un agréable moment de lecture avec cette Butterflywoman qui traduit le besoin d'avoir un super héros dans nos sociétés en perdition. C'est une oeuvre pleine de surprises à découvrir !
Commenter  J’apprécie          90
J'ai été peu scrupuleux sur le suivi des sorties BD de 2020, mais celle-ci est passée complètement inaperçu à mes yeux. Et je regrette un peu, c'est dommage qu'il n'y ait pas eu plus de public pour elle, qui possède tout de même certains atouts.

Si j'avais des appréhensions en commençant le récit, notamment parce que les supers-héros sont très éloignés de moi, j'ai apprécié la façon dont le tout est menée, entre la première partie sur la perception des héros et de leurs potentielles modernisations, et la deuxième sur une certaine réalité sociale si ils existaient. D'autres idées fusent ça et là, comme les nombreux rêves d'héroïsme que fait le héros avant que l'on ne se rende compte qu'il ne fait que fantasmer tout cela. Par petites touches, la BD contient un discours assez bien vu sur les supers-héros et leur place actuelle.

Cependant, j'ai quelques réserves aussi. L'idée de la deuxième partie, bien que bien exploitée, m'a parue de trop lorsque je l'ai vu, et assez peu adéquate avec le premier morceau de l'histoire. C'était un peu trop à mon gout, et même si j'ai pris du plaisir à découvrir cette histoire, c'était moins enthousiasmant que ce que le début laissait présager. D'autre part, certains aspects méta entre l'oeuvre et la conception de son oeuvre m'ont parus aussi un peu forcés. Je n'ai rien contre, mais dans le contexte ça me semblait parfois un peu trop artificiel.

Le dessin fait très BD introspective, ce qui correspond bien à l'idée de l'histoire, et finalement le décalage avec la BD de super-héros marche très bien, même si les combats font un peu raide.
C'est donc une BD qui a des très bonnes idées mais une réalisation qui m'a fait parfois douter un peu. J'aurais adoré le développement de l'histoire d'un comics différent et parlant plus aux jeunes générations, mais je ne suis pas non plus déçu de ce que j'ai lu. C'est un peu en deux teintes, mais c'est tout de même dommage que cette BD n'ait pas eu un peu plus d'échos, elle l'aurait mérité je pense.
Commenter  J’apprécie          30
Un auteur de bédé vient de donner naissance à Butterflywoman, une héroïne inspirée de son ancienne amoureuse et dotée de pouvoirs particuliers. La promo est lancée avec vigueur, mais bien vite rien ne se déroule pas comme prévu initialement. Par un effet uniquement possible dans la fiction, la superwoman de papier se matérialise dans le monde réel. Grégory Mardon et Michel Coulon s'amusent à jouer avec les stéréotypes et se mettent eux-mêmes en scène en campant les gens de la maison d'édition qui entend gagner en réputation en se lançant sur la voie des invincibles créés par DC Comics. En ne se prenant jamais au sérieux. Bien entendu, face à ses exploits de la vraie Butterflywoman dans le quotidien, le chiffre de vente de la bédé s'envole. Une mise en abyme assez sympa, même si je ne suis pas fan de ce genre de récits avec héroïne et héros qui veulent les pendants de Superman et autres Antman.
Commenter  J’apprécie          10
Le patron d'une maison d'éditions spécialisée dans la bébé propose au dessinateur Gregory d'inaugurer une nouvelle saga de super-héros. Ce dernier émet des doutes avant de refuser. Il finit toutefois par se laisser convaincre par de jolies conditions financières. Il s'inspire d'Angela, son ex technicienne de surface, qui pour échapper au harcèlement de son supérieur se cache dans un accélérateur de particules dans lequel se trouve un papillon de nuit. Bombardée de neutrons, elle voit ses réflexes et capacités survitaminées. de nouveaux pouvoirs bienvenus, mais qu'elle doit entretenir en reniflant régulièrement du pollen. Butterflywoman est née. Une bédé qui s'inspire des Marvell tout en jouant avec les codes.
Commenter  J’apprécie          20
Dans cette sympathique mise en abyme, l'auteur revient au thème qui l'avait propulsé dans l'univers de la bande dessinée: le super-héros confronté à la réalité. Il a l'originalité de se mettre en scène ainsi que quelques proches, Grégory, Sébastien et Anne-Gaëlle y jouant leur propre rôle. Il surfe également sur la vague Black Lives Matter, qui aurait peut-être pu être approfondie. Mais il évite par ailleurs la lourdeur inhérente à la caste des porteurs de slip au-dessus du collant, tout en abordant les difficultés du métier d'auteur BD qui fait paradoxalement rêver bon nombre de lecteurs.
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (5)
BoDoi
29 décembre 2020
Grégory Mardon nous fait croire qu’il s’éloigne de son style de prédilection, le récit intimiste, pour mieux s’en rapprocher, en exploitant ses convictions les plus humanistes, car son héroïne est ancrée dans la réalité de son temps : elle lutte contre le terrorisme fondamentaliste qui plane sur la capitale, s’engage contre les violences de genre, incarne le mouvement « black lives matter », protège l’environnement.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
09 novembre 2020
Vous cherchez un album « feelgood », souriant, à la fois une réflexion sur la création et un jeu plaisant sur les représentations, un récit urbain qui chronique joliment la vie quotidienne ? Lisez « La Femme-Papillon », sans doute l'un des meilleurs livres de Grégory Mardon à ce jour.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LigneClaire
03 novembre 2020
Une drôle d’aventure qui flirte avec la quatrième dimension et une Super Woman qui papillonne pour de vrai. Un album que l’on avait non pas oublié mais que l’on tenait à chroniquer pour le talent de Mardon, auteur que l’on suit avec plaisir depuis Vagues à l’Âme ou Corps à corps.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BDGest
07 octobre 2020
Ouvrage assez inclassable, La Femme Papillon réserve au curieux un impressionnant lot de surprises. Si toutes ne sont peut-être pas totalement abouties ou véritablement prenantes, leur originalité et leur audace rendent lecture captivante, voire provocante.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
30 septembre 2020
Le dessin semi-réaliste et dynamique de Grégory Mardon rend particulièrement bien ce récit tragicomique et où le dessinateur va jusqu’à croquer l’éditeur comme l’attachée de presse et ce, de fort belle manière !
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La chenille devient papillon, le cochon devient saucisson, c'est une grande loi de la nature.
Commenter  J’apprécie          40

Lire un extrait
Videos de Michel Coulon (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Coulon
Idéfix et les irréductibles 2
autres livres classés : chronique socialeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus

Autres livres de Michel Coulon (1) Voir plus

Lecteurs (30) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5239 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}