Un roman qui promettait du suspense et un même un peu de saphisme dans un somptueux manoir gothique: j'avais hâte, vraiment hâte, de plonger dans cette histoire.
Hélas, je ne l'ai pas, mais alors vraiment pas, aimé. (Dommage vu le nom de l'héroïne).
D'abord, c'était très long.
Entendons nous bien, c'est un roman d'à peine 300 pages.
Pourtant j'ai failli le reposer au moins dix fois durant les 122 premières pages. Il ne se passait absolument rien. Rien d'intriguant ni de surprenant ni ne me donnant envie de rester parmi les personnages.
(Et je ne suis pas certaine que le petit sursaut d'intérêt du dernier tiers ait valu la peine que je me suis donnée à poursuivre.)
Ensuite, j'ai trouvé ce roman très dérangeant. Vous me direz "ça tombe bien, c'est ce qu'on cherche avec ce type d'histoire !"... Seulement ce qui m'a dérangé étaient les nombreuses et froides scènes (de viol au début) conjugales, qui étaient sordides sans finalement apporter aux personnages d'Aimée et de Candre. Je vous assure, sans elles il y aurait eu moins de longueurs sans rien perdre en développement.
Et étonnamment, partager autant de l'intimité de l'héroïne ne me l'a pas rendue plus "humaine". Il y a une froideur chez les personnages de ce livre qui m'a empêchée de me les rendre concrets.
Les personnages comme l'intrigue sont particulièrement oubliables et sous peu, seule cette critique rappellera cette lecture à ma mémoire.
Un rendez-vous manqué avec
Cécile Coulon, je réessaierai.
(
Bechdel:
Deux femmes au moins portent un nom: oui
Elles entretiennent au moins un dialogue entre elles: oui
Et y discutent d'autre chose que d'un ou des hommes: oui, on parle un peu de musique, même si tout tourne autour de Candre/Angelin/Papa la plupart du temps)