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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A.J. Cronin fait partie de mes lectures adolescentes, au début des années 70.
j'y trouvais une certaine exaltation, dans des récits fortement marqués par la médecine (après-tout, Cronin était médecin) et la conditions des classes moins favorisées de Grande Bretagne.
Le destin de Robert Shannon ne fait pas exception au cheminement littéraire d'un auteur aussi agréable qu' assez facile à lire... Et certains passages me restent encore en mémoire.
De l' excellente lecture, que je recommande sans réserve, et pour laquelle je garde quelques nostalgie.
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Edité en 1949, voici un petit roman qui n'a rien a envier aux Best Sellers de nos jours.
On retrouve l'écriture soutenue de Cronin, médecin, qui a écrit beaucoup de roman traitant du sujet, et je pense, que c'est si bien écrit qu'il doit y avoir une part d'autobiographie.
Robert Shannon est médecin mais veut se vouer à la recherche médicale et notamment sur la recherche du bacille de la grippe. N'ayant pas, ou presque pas, de revenus, le chercheur va se retrouver dans diverses situations afin de trouver un endroit transformable en laboratoire de recherches. Souvent, à peine installé il se retrouve contraint d'abandonner les lieux et recommencer une nouvelle installation. Parallèlement, il tombe fou amoureux d'une de ses élèves, Miss Joan, mais en ce temps là, la confession religieuse de l'un et l'autre pose problème. Ainsi, ils se retrouvent en cachette jusqu'à dénonciation. Tout le monde tourne le dos à Shannon, sauf le professeur Challis qui l'aide à surmonter tous ses déboires ... Mais Challis est-il vraiment l'ami qu'il croit être ??
Et Miss Joan va-t-elle se soumettre aux ordres de ses parents ?
Vous l'avez compris : une belle histoire qu'on lit sans se poser de questions, une belle écriture soutenue un peu dans le style de Guy Des Cars.
Je pense que je vais continuer à suivre cet auteur, et chiner ses livres dans les vides-Greniers !
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Robert Shannon fait partie de l'équipe du professeur Usher de l'Université de Fenner Hill.
Depuis quelques semaines il ne trouve plus de motivation pour la recherche scientifique que son patron lui a confié. Il préfère se consacrer en laboratoire à des recherches personnelles dont le résultat pourrait révolutionner le monde s'il en venait à bout.

Nous sommes en décembre 1919. Malgré ses diplômes Robert est pauvre, vit dans une pension oú il a fait la rencontre d'une jolie étudiante en médecine assez crédule pour écouter les bobards qu'il lui raconte, pas qu'il soit un menteur né mais peut-être pour cultiver le côté mystérieux de sa personne et imiter ce qu'était son grand-père.

Robert est jeune, ambitieux, entêté, volontaire, consacrant tout son temps à des recherches sur la Brucellose qu'il voudrait voir aboutir. Malheureusement son chemin sera semé d'embûches aussi bien sur le plan professionnel que sur le plan personnel.
Contre toute attente il tombe profondément amoureux, seule chose qui peut le fragiliser. Un amour contrarié car les parents de la jeune fille ont déjà décidé pour elle de son avenir. Robert est catholique non pratiquant, elle est protestante et épousera donc un homme de la même confession religieuse qu'elle.

A. J. Cronin est un auteur que je ne connaissais pas. Bénie soit la personne qui a glissé ce roman dans une boîte à livres.
Il signe un roman magnifiquement écrit où on suit le parcours du jeune Robert Shannon.
Il se bat pour voir son travail aboutir sans soutien, sans moyens, et des personnes autour de lui qui veulent l'évincer.
Il est cerné de toutes parts, en proie au découragement. Heureusement il profite de ses échecs pour rebondir et continuer de plus belle avec ténacité dans la voie qu'il s'est tracé.
Au départ plutôt solitaire, renfermé, taciturne, quelque peu égoïste, considérant même la femme comme un être inférieur on le voit changer son fusil d'épaule, s'adoucir, souffrir en amour, se transformer en quelqu'un de plus humain. Et il comprendra au final que sans amour dans sa vie, les luttes et la réussite ne servent à rien.

Entre combats pour le succès, doutes, tristesse, remises en question, le destin de Robert Shannon se joue sous la plume acérée de l'auteur. Et quel grand auteur ! le lecteur ne s'y trompe pas et s'en rend compte après avoir lu quelques uns de ses romans jamais gnangnan et bien souvent sombres et dramatiques dans la lignée de Dickens. Il y a toujours quelque chose en plus chez Cronin qui fait qu'on accroche vite à ses écrits réalistes.
Il parle des gens du peuple, de la nécessité de ne jamais abandonner ses rêves malgré les obstacles mis sur la route, les drames et la misère. Au bout du chemin se trouve toujours la lumière, l'espoir.
J'ai adoré ce premier roman mais encore plus " Les vertes années " qui retracent la vie de Robert Shannon enfant.



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AJ Cronin est un fabuleux conteur et cette histoire en est encore la preuve, si besoin etait.J'ai été pris de bout e bout par ce recit et l'histoire de ce medecin qui , contre vent et marees se destine à la recherhce en refusant la richesse qui lui tendait les bras en devenant medecin.Un tres beau livre, une belle histoire qui se lit tres agreablement, je vous conseille de le decouvrir en tout cas.
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Mon premier livre de Cronin : un médecin de culture catholique en Ecosse rencontre une jeune étudiante calviniste ; il a une attitude distante vis-à-vis de la religion, elle vit dans un cercle très fermé de protestants. Professionnellement, il essuie déboires sur déboires, et se comporte de manière maladroite et avec peu de profondeur ; il se prend pour un grand scientifique, mais il n'est pas analytique et pas grand chose ne dépeint cette attitude particulière que j'ai entrevue sur un certain nombre de personnes. Ils s'aiment, mais elle est séparée de lui par le fossé infranchissable d'une religion si différente (!). Roman un peu désuet, mais pas tant que ça : je connais des gens qui vivent et se comportent comme cela : aussi, je pense pouvoir affirmer que la fin à l'eau de rose n'est pas réaliste.
Ceci étant écrit, c'est un beau roman plein de réalités douloureuses (même si, désuet, elles ne concernent plus grand monde en France aujourd'hui). Il m'a fait beaucoup d'effet, et dans son contexte, il est très plausible.
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