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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un roman dure et bouleversant sur une période de notre passé que les générations futures dont nous faisons partie, ne doivent pas oublier.
Les mots sont durs a trouver devant tant d'horreur. Comment cela a t'il pu ce produire, comment avons nous pu, nous humains, laisser faire de tels atrocités?
Alors il faut que la mémoire persiste pour que les générations qui suivent n'oublient jamais.
C'est ce que tente de faire l'auteure avec ce roman en retranscrivant les horreurs de la Shoah et des camps de concentrations.
On ce demande comment est-il possible de faire preuve d'autant de méchanceté et d'inhumanité d'un côté de la barrière et d'autant d'abnégation et de résilience de l'autre.
Pour les premiers, je me le demande encore et je crois que je n'aurais jamais la réponse, mais pour les seconds, cela porte un noms, c'est l'espoir, l'espoir de vivre, l'espoir de survivre, afin que le monde entier, sache ce qui s'est passé, et soit conscient des horreurs perpétrées.
L'esprit est plus fort que tout, et c'est leurs seules libertés, au delà des souffrances, au delà des croyances, seuls leurs imaginations leurs permet de s'évader, un soir, un heure, par delà ces barbelés et ainsi conserver cet espoir, d'un retour à la dignité.
Mais à quel prix, car l'envie de tout abandonner pour ne plus souffrir, ne plus voir les autres souffrir est souvent plus fort , alors pour ne pas baisser les bras, ils rêvent en secret, de jours meilleurs et de liberté, ou ce remémorent les joies de leurs passé afin de ne pas sombrer.
Malheureusement l'homme est et restera un loup pour l'homme, à toujours envier son voisin, a ne pas accepter ses différences, et la période que nous vivons n'ai pas augure de paix et de bien-être
Car a tous coins de notre planète, l'histoire ce répète bien trop souvent au détriment d'une poignée de fous avides de pouvoir ou de territoires
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Ressenti : 1000000/20
 

Ce livre mais ce livre !!! Un uppercut en plein coeur, on ne doit pas envisager de le lire comme une possibilité, mais comme une obligation, pour honorer toutes ces âmes qui ont connu l'enfer sur terre.

 

 Claudette, dite Etty , célèbre romancière Juive, passionnée par son métier et affectionnant particulièrement sa vie d'artiste, confortable, au gré des amitiés, de son amour pour Paris, des cafés et des librairies, elle qui a dû travailler si dur après avoir connu une enfance difficile.

Mais le vent va bientôt tourner, au gré des interdictions de plus en plus rigides et incompréhensibles encadrant la vie des Juifs.

Emmenée d'abord à Drancy, puis à Auschwitz, Etty va se mettre à utiliser ses talents de « raconteuse d'histoires », et puisqu'elle ne peut plus le faire par écrit, elle va conter et conter encore aux autres femmes déportées comme elles, pour rendre moins amère l'obscurité  et l'âcreté de leur présent.

Ce roman , largement inspiré d'une histoire vraie et de faits réels (si seulement ce n'était pas le cas !) peut être appréhendé sous le prisme de l'horreur, l'horreur qui à mon avis ne décrit pas même 1/1000 ème de ce qui a été vécu dans ces camps de l'enfer, la privation, les abominations diverses et variées, les humiliations, les tortures, la souffrance physique et psychologique à son apogée…

Ce livre nous renvoie à ce qu'il y a de plus singulier en chacun(e) d'entre nous, il ne s'agit pas de croyance ou de non croyance, il ne s'agit pas de foi religieuse, il ne s'agit pas d'origine, il s'agit d'HUMANITE.

Quel écho en avons-nous à la lecture de ces lignes ? Quel humain peut encore être nommé ainsi lorsque son âme s'est corrompue et dénuée de toute infime trace d'humanité ?

La cruauté n'a dès lors plus de limites quand on en est dépourvu.

J'ai choisi quant à moi de retenir la beauté qui émane de ce roman.

Etty et son humour, Etty et sa vivacité d'esprit, Etty et sa dignité incommensurable !
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En commençant La conteuse d'Auschwitz, entre ce titre, la couverture et le résumé de la 4e de couverture, je m'attendais à un récit se déroulant exclusivement dans le camp. Je me préparais à une lecture difficile, mais j'avais aussi peur que l'horreur des faits ne me rende l'ensemble trop impersonnel. Peur de passer à côté d'un récit trop dur pour moi.

En réalité, le roman s'ouvre en 1940, à Paris. Nous y faisons la connaissance de Claudette Weil, Etty pour ses amis. Etty est une romancière à succès, mais elle est également juive, bien qu'ayant déserté depuis longtemps la synagogue et sa communauté. Et donc pleinement concernée par le nouveau statut des Juifs, qui multiplie les interdits pour les personnes de sa confession. Claudette se voit interdite d'exercer son métier, puis de posséder une bicyclette, de se rendre dans les musées, de flâner dans les parcs municipaux... Au gré de ses réactions à ces interdits, Claudette va faire des rencontres et prendre des décisions qui vont profondément bouleverser sa vie, et la conduire au fameux camp d'Auschwitz.

Si j'ai été surprise que le roman ne s'ouvre pas à ce moment-là, je dois dire que je pense que c'est une très bonne chose. Car pendant la longue partie où nous suivons Etty à Paris, nous voyons petit à petit la situation basculer en France, nous voyons ceux qui acceptent de détourner les yeux, ceux qui sautent à pieds joints dans la collaboration, ceux qui prennent des risques pour rester en accord avec leurs valeurs et principes.

Mais surtout, nous nous attachons à Etty, et à ceux qu'elle côtoie. Cette empathie pour le personnage m'a rendu la suite du récit d'autant plus poignante et réaliste. Là où on pourrait craindre un étalement de faits sordides, car la réalité des camps, nous la connaissons tous; ici nous avons simplement l'impression de suivre ce qui arrive à une personne dont nous sommes proches.

Je ne vous cache pas que ce roman a été très dur à lire, j'ai été extrêmement touchée, j'ai réellement versé toutes les larmes de mon corps à un moment donné. Je trouvais pourtant que je supportais bien le récit des faits, mais à un moment, il a suffit d'un événement pour que je bascule.

Pendant tout le roman, j'ai vraiment été partagée entre deux sentiments: d'un côté, la difficulté à concevoir une telle malveillance, une telle cruauté de la part d'être humains (dont on doute de l'humanité, pour le coup); de l'autre, la fascination pour ces femmes (et ces hommes) qui ont su trouver des miettes d'espoir, de résilience, de résistance... trouver la lumière dans l'obscurité, et s'y accrocher de toutes leurs forces pour survivre.

Savoir que l'autrice s'est inspirée de plusieurs personnages ayant réellement existés pour construire son récit, n'a pu que le rendre d'autant plus poignant pour moi.

Ce n'est pas une lecture facile, certes, mais c'est le genre de lecture nécessaire pour ne jamais oublier. Une lecture coup de poing et coup de coeur, qui m'a autant captivée que bouleversée. Je vous la recommande fortement, mais un conseil: n'oubliez pas votre paquet de mouchoirs!

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La conteuse d'Auschwitz de Siobhan Curham est un roman, inspiré d'une histoire vraie, bouleversant.
On suit Claudette, Etty pour ses amis, romancière à succès qui vit à Paris. En 1940 elle perd son contrat avec son éditeur qui ne peut plus l'éditer car elle est juive. Elle va alors faire la connaissance, par hasard, de Tomasz, mais perdre sa trace ensuite. Puis elle va rencontrer Solly, un vieux libraire juif avec lequel elle va créer une solide amitié et ils vont se retrouver au camp de Drancy et être déporté ensemble à Auschwitz.
Toute la première partie du roman sur la vie à Paris montre bien la complicité des français mais également parle de la résistance de certains.
La partie sur Auschwitz, c'est l'horreur des conditions de détention, la faim, le travail, la violence mais également des moments d'amitié, de partage à travers les histoire que Claudette va imaginer pour redonner de l'espoir à ses codétenues.
C'est un livre très intéressant pour le devoir de mémoire, le personnage de Claudette est attachant dès le premier chapitre et l'histoire est poignante.
résumé : Claudette est une romancière à succès. Ses romans passionnent et émeuvent les lecteurs. Jusqu'au jour où, parce qu'elle est juive, son éditeur parisien ne peut plus continuer de la publier s'il ne veut pas subir les foudres du régime nazi qui occupe Paris. Pire encore : quelques semaines plus tard, elle est arrêtée et déportée à Auschwitz. Là, elle découvre un monde d'un infinie noirceur où le quotidien est rythmé par la peur, la violence, la faim et la mort. Ne pouvant pas se résoudre à attendre de dépérir, elle décide de mettre son talent de conteuse au service des autres déportées. Et chaque soir, elle invente des histoires. Des histoires qui font voyager et rêver. Des histoires qui transportent loin, très loin de l'horreur du monde... Plus tard, lorsqu'enfin, elle sera libérée du camp, elle utilisera son talent pour que personne n'oublie. Non pas seulement L Histoire, mais les histoires individuelles de chacune de ces femmes déportées. Car en enfer, elle a découvert un trésor précieux : une personne ne peut pas mourir si son histoire est racontée..
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Claudette est une jeune romancière à succès. Elle écrit une saga sur Pauline, une jeune femme pleine de caractère et de courage. Un jour, son éditeur l'appelle et l'informe qu'il ne pourra plus l'éditer. En effet, on est dans les années 1940 et toutes une multitude de lois contre les juifs voient le jour. Elle n'a pas le temps de se remettre de cette nouvelle que quelques jours plus tard elle est arrêtée et déportée à Auschwitz.
Elle découvre un monde rempli de noirceur, de colère et de haine. Elle arrivera à supporter cet enfer grâce à son imagination et à son talent d'écrivaine.

Ce livre, malgré le sujet est un livre rempli d'espoir. J'ai adoré le personnage de Claudette qui a été inspiré par des faits réels. Malgré l'enfer, les coups, la haine, la faim, le froid, elle ne baisse jamais les bras. Pour aider les femmes de son block, elle se sert de son imagination et raconte des histoires pour les emmener vers des contrées lointaines pleines d'espoir et aussi pourquoi pas de revanche. J'ai aimé les fables et ce qu'elle nous apporte. Ce roman à un petit côté de développement personnel qui m'a beaucoup plu et que je vais essayer d'appliquer au quotidien.
Évidemment, le roman en lui même m'a beaucoup émue et j'ai encore été surprise par le pire de l'Humain...

PS : je trouve cette couverture pleine de poésie et d'espoir, elle est parfaite pour cette histoire!!

Quelle est ta période historique de prédilection ?!

Produit offert pour collaboration commerciale non rémunérée.
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Elle s'appelle Claudette Weil et c'est une romancière à succès. Elle vient d'apprendre qu'elle ne pourra plus être publiée car elle est juive et qu'elle vit en France en 1942. Elle ressent dans sa chair toute l'injustice de la situation mais elle n'est pas au bout de sa peine car, de fil en aiguille, elle va, comme des milliers d'autres êtres humains, être déportée à Auschwitz.
Épargnée à sa descente du train, elle va vivre l'enfer et se réfugier mentalement dans les histoires qu'elle invente.
Claudette survivra t elle aux camps de la mort? La littérature peut elle permettre de traverser cette descente aux enfers en apportant un "refuge ".
"La conteuse d'Auschwitz" est une fiction qui s'inspire de témoignages de déportés et qui est très émouvante. Elle participe à son niveau au devoir de mémoire pour que tous les Claudette, Marguerite, Tomasz, Dora, Pierre ... continuent d'exister et que soit rétablie leur humanité.
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La conteuse d'Auschwitz - Siobhan Curham

- Nous suivons Claudette, une jeune romancière juive qui a eu une enfance malheureuse. Depuis qu'elle s'est installée à Paris, elle connaît le succès avec son héroïne Pauline, une jeune femme ayant du caractère. En 1940 avec les nouvelles lois anti-juives son éditeur refuse de continuer les publications de sa saga. Elle rencontre dans le quartier juif, un vieux monsieur, Soli ,qui lui raconte des histoires pleines de sagesse et d'humanité, qui l'aident et lui donnent de la force. Entrée dans la résistance, elle est arrêtée quelques jours après son ami en 1942. Ils sont envoyés à Auschwitz. Dans le camp avec beaucoup de courage, elle aide une jeune fille, Danielle, à tenir, en lui racontant des histoires souvent inspirées de celles de Soli. Bientôt tout le baraquement attend les histoires de Claudette pour s'évader de cet enfer par le pouvoir des mots et de l'imagination…

On sent que l'autrice a fait de nombreuses recherches, le personnage principal de cette fiction est inspiré par l'histoire de trois écrivains déportés à Auschwitz. Etty Hillesum, Irène Nemirovsky et Viktor Frankl.

C'est une histoire déchirante et émouvante qui vous fera vivre tout un panel d'émotions. Ce récit est glaçant de cruauté à cause de l'horreur, mais il est aussi plein de sagesse, de spiritualité. Il est inspirant et nous fait sourire et réfléchir avec les histoires racontées.

Ecrit à la première personne, il est très immersif. J'ai ressenti la douleur et l'angoisse de Claudette dans chaque mot. Nous voyons également sa volonté de vivre, son courage, sa force de caractère, pour survivre et pouvoir témoigner, faire savoir au monde ce que les nazis leur fait vivre.

Avec de nombreux dialogues, la plume est très fluide et agréable à lire.

C'est une lecture forte qui touche profondément. Un livre bouleversant et poignant qu'il faut lire pour ne pas oublier!


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Claudette s'apprête à remettre son nouveau manuscrit à son éditeur lorsque celui-ci lui apprend qu'il n'est plus autorisé à publier des romans écrits par des juifs. Claudette se retrouve alors désoeuvrée et dépitée, ne sachant plus que faire de ses journées et se sentant de plus en plus opprimée par les mesures anti juifs qui ne cessent d'être annoncées. Lors de ses déambulations dans Paris, Etty (surnom de Claudette) rencontre Solly, qui tient une librairie juive. Ils se prennent d'amitié, sa sagesse apprend beaucoup à Etty, mais hélas bientôt celui-ci est arrêté. Rapidement elle aussi va se retrouver entre les mains des SS et va découvrir ce qu'est le camp d'Auschwitz...

Encore une fois avec ce roman, j'ai découvert toutes les ressources que certains ont développer pour améliorer leur terrible quotidien. Etty, qui au départ n'avait plus aucune imagination et plus aucune envie d'écrire, a finalement découvert le pouvoir des mots pour ses comparses d'infortune dans le dortoir où elle a été affectée à son arrivée.

« Dans ce dortoir minable, dépouillé de tout, où nous étions réduites à dormir sur de la paille, j'ai senti mes talents de conteuse se réveiller. C'était comme si je venais de retrouver un ami très cher perdu de vue depuis longtemps. »

J'ai aimé qu'une première partie du roman soit consacrée à découvrir sa vie avant son arrestation, on n'est pas tout le long du récit dans le camp d'Auschwitz et cette base va servir pour appuyer la seconde partie. Ensuite bien sûr on assiste à toutes les horreurs qu'on connaît aujourd'hui, le travail forcé du soir au matin, la mort qui rôde, la violence et l'inhumanité des SS.

Cette histoire, étant inspirée de faits réels, la rend bien sûr encore plus poignante. La plume est fluide et immersive, on imagine sans difficulté toute l'horreur de leur vie mais comme le roman est axé sur cette conteuse d'histoires, il en devient aussi lumineux et porteur d'espoir. Je n'ai pas eu l'impression de lire encore un nouveau roman sur auschwitz , j'ai découvert une histoire teintée de beaucoup d'horreurs évidemment, mais aussi de résilience, d'amour et du pouvoir de l'amitié la rendant certes dure, mais aussi touchante.

J'ai beaucoup aimé ce roman et je ne peux que le recommander aux passionnés de cette période de l'histoire.
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Une très bonne lecture qui témoigne de l'horreur des camps de concentration et des atrocités perpétrées par les Allemands à Auschwitz. Ce roman de fiction, inspiré de faits réels, met en lumière les conditions de vie au travers de l'histoire d'Etty, une romancière juive. Grâce à sa passion des mots, elle va redonner de la lumière aux femmes déportées.
Un joli roman porteur d'espoir.

http://livresetcarnets.esy.es/2023/10/27/la-conteuse-dauschwitz-de-siobhan-curham/
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Je lis peu de romans historiques et pourtant, j'aime beaucoup. Je les trouve souvent très durs à lire psychologiquement ce qui m'empêche de me tourner vers ce genre… Cependant, quand j'ai vu La Conteuse d'Auschwitz, j'ai tout de suite eu envie de le lire. Ce roman issu de plusieurs histoires vraies retrace les aventures de Claudette, une écrivaine juive, qui après plusieurs déboires, finit par se retrouver au coeur du camp d'Auschwitz. C'est un récit poignant, remplit de cruauté, mais aussi d'une certaine part d'humanité.

Commençons par décrire le personnage de Claudette, surnommée Etty. C'est une battante, une vraie battante. Elle ne baisse les bras devant rien et fait tout pour gagner sa liberté, son indépendance et de la reconnaissance. Elle est profondément empathique et bienveillance. de par les histoires qu'elle raconte, elle véhicule une petite étincelle de lumière et beaucoup d'espoir dans le coeur de chacun. C'est vraiment remarquable au vu de son jeune âge -environ 25 ans, il me semble-. Grâce à elle, j'ai pris une grosse claque, une leçon de vie qui restera à jamais gravée en moi.

J'ai beaucoup aimé le développement de l'intrigue. Une partie se déroule avant l'arrestation d'Etty et j'ai apprécié de voir comment les choses se déroulaient. Je dirais que c'est la partie la plus légère de l'histoire, bien que certaines choses qui s'y passent ne sont pas justes. La deuxième partie du roman se passe dans le camp. Vous l'aurez compris, c'est là où les choses se corsent. On assiste, de manière très impuissante, aux atrocités et horreurs qui s'y déroulent jour après jour. La force d'Etty était d'autant plus marquée lors des scènes les plus abominables. Il y avait un contraste qui était très marqué entre sa profonde humanité et humilité et la cruauté de ces lieux. La construction de l'histoire est extrêmement bien pensée. Toute la première partie sert à ce que le lecteur s'attache à Etty, ressente de l'empathie. de ce fait, lorsqu'il rentre dans la deuxième partie, le lecteur est encore plus affecté par ce qui lui arrive. C'est finement joué.

La plume de l'autrice était vraiment très immersive. On n'a aucun mal à s'imaginer les péripéties, les décors, les personnages. Elle est fluide et très simple à suivre. On sent tout le travail de recherche qui a été réalisé avant l'écriture de ce roman. Je tiens à appuyer le fait que ce récit est totalement fictif mais inspiré de faits réels -inspiré des histoires de Etty Hillesum, Irène Nemirovsky et Viktor Frankl-. Ce n'est pas une histoire vraie. Les différents témoignages choisis s'imbriquent parfaitement et je suis maintenant curieuse de les découvrir.

C'est un roman que je recommande à toutes les personnes fans d'histoire, qui veulent en savoir un peu plus sur cette époque qui a profondément marqué notre pays.
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