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sur 333 notes
Géraldine Legac a quitté sa Bretagne natale, sa famille, ses amis et même sa religion pour suivre Imtiaz, un indien musulman qui a su la guérir d'un douloureux chagrin d'amour. Aujourd'hui,ils sont mariés, élèvent un petit Joseph de 10 mois et vivent à Trivandrum, la capitale du Kérala, un état du sud de l'Inde. Géraldine y est directrice de l'Alliance française et elle s'est lancée, avec peu de moyens, dans l'organisation d'un festival culturel. C'est un peu fébrile qu'elle s'apprête à accueillir ses trois invités français : Charlotte Greene, Raphaël Eleuthère et Roland Weinberg. La première est une enseignante et cinéaste installée à New-York avec son mari et ses deux enfants. le deuxième est un jeune écrivain du genre taiseux qui vient de publier un roman à succès inspiré de son enfance. le dernier est un philosophe et essayiste sexagénaire très en vue qui vient accompagné de Renata, sa dernière belle et jeune conquête. Ce petit monde va passer quelques jours dans un palace du bord de mer, participer à des conférences-débats et surtout explorer les vraies raisons qui ont motivé leur participation à ce petit festival.


Une mère de famille pas très vive, un beau ténébreux et un Don Juan sur le retour se retrouvent en Inde où il fait très chaud, où les terroristes islamistes posent des bombes et où les autochtones dépouillent le naïf touriste au détour des ruelles. La jeune expatriée bretonne qui les a invités n'a pas la vie facile si loin de sa famille, la pauvre, et puis, plus jeune, elle a beaucoup souffert : son père est mort dans des conditions dramatiques et son chéri l'a quittée sans un mot d'explication. Maintenant elle a retrouvé l'amour et elle a un bébé, ce qui ne l'empêche pas de se lancer dans un corps à corps torride avec celui dont elle était amoureuse en secret quand elle était adolescente. Finalement, il ne se passe pas grand chose dans ce roman qui se veut profond mais qui ne vaut guère plus qu'un roman de plage. La lecture est facile, fluide mais on perd le compte des points faibles : psychologie de bazar, personnages caricaturaux, clichés en tout genre agrémentés de pseudo-remises en questions, de questionnements oiseux sur la vie, l'amour, l'amitié, la mort et, pour corser le tout, une tentative d'exotisme à la sauce indienne et un soupçon de sexe interdit, sans oublier le "rebondissement " final. Une auteure qui fait l'objet de nombreux éloges, il faut donc croire qu'elle n'était pas au mieux de sa forme pour son dernier opus....
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Indigo. Nom masculin. Couleur bleu foncé. Colorant naturel bleu extrait de plantes. Larousse.

Indigo. Titre de roman. Catherine Cusset.

Quant à choisir, je préfère la première définition. Oui, la petite histoire de Catherine Cusset n'a pas retenu mon attention. La lecture est certes sympathique mais à bien y regarder, il ne se passe pas grand chose. En dehors des histoires de sexe banales (elles auraient pu être torrides sous le soleil indien, mais la chaleur les a rendues mollassonnes) et d'un pseudo décor de menace terroriste, on se demande pourquoi nos trois écrivains-touristes ont accepté de se rendre à l'invitation de l'Alliance française pour parler de leurs travaux devant un public absent. D'autant que l'organisatrice ressent la même envie qu'eux : se faire sauter ! Non, non, je ne parle pas d'attentat, ou alors d'attentat à la pudeur.

Bref, une bien belle déception couleur indigo qui me laisse toute schtroumpfette...
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Trois personnages en quête d'eux-mêmes, cherchant à donner un nouveau sens à leur vie, se retrouvent en Inde, dans le Kerala, à l'occasion d'une manifestation culturelle organisée par l'Alliance Française..
Géraldine est l'instigatrice de cet événement. Elle va ainsi rassembler deux écrivains très connus, le sexagénaire Roland Weinberg et le jeune Raphaël Eleuthere.
Tous deux sont très appréciés, le premier est un brillant essayiste-philosophe et le deuxième est un jeune écrivain ombrageux et porté sur les fictions à dominante psychologique et auto-biographique.
Géraldine est elle-même mariée à un Indien et s'est installée en Inde depuis de nombreuses années.
Enfin il y a Charlotte, venue de New-York, professeur d'Université et cinéaste.
Ces personnages sont venus surtout pour des motifs privés, même s'ils participent à cette manifestation culturelle: pour Roland, il s'agira de retrouver une de ses anciennes amoureuses d'origine indienne qui l'a recontacté sur facebook bien des années après leur rupture et pour Charlotte il s'agira de retrouver les traces d'une ancienne amie, trop tôt disparue.
Au-delà de ces motivations communes, ce qui rassemble ces personnages est le manque de prise qu'ils semblent avoir sur leur propre vie:
Charlotte ne donne pas vraiment l'image d'une femme épanouie bien qu'ayant très bien réussi matériellement, Roland est un séducteur fatigué qui se sent encore l'énergie de courtiser de belles lectrices et ne se rend pas compte qu'il va être "lâché" par sa femme, une belle Italienne bien plus jeune que lui...
Le voyage ne va pas leur donner finalement l'opportunité de faire "peau neuve"..
Le récit est intéressant et bien construit.
Toutefois je suis restée sur ma faim..
Ces personnages pourtant brillants, n'arrivent pas à pénétrer le coeur de la réalité indienne. Ils naviguent plus ou moins bien en surface, n'arrivant pas à se défaire des stéréotypes.. La pauvre Charlotte est ainsi rackettée, malmenée.. et sa qualité d'"Occidentale" va lui jouer bien des mauvais tours.
En définitive, l'Inde n'est présente qu'en arrière-plan et on apprend peu sur ce pays, ce qui est bien dommage..
C'est plutôt la peinture d'un microcosme en quête d'exotisme qui nous est présenté ici....
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Indigo (Inde I Go), le dernier roman de Catherine Cusset nous entraîne dans le Kerala (à la pointe sud de l'Inde). Géraldine Legac, jeune mère de famille y vit avec Imtiaz son époux kéralais. Directrice de l'Alliance française de Trivandrum elle organise une semaine de rencontres franco-indiennes dont elle attend beaucoup. Pour cette occasion sont attendues trois personnalités intellectuelles françaises, Charlotte Greene, cinéaste, vivant à New-York avec son époux et ses deux petites filles, Raphaël Eleuthère, écrivain et Roland Weinberg, philosophe et essayiste très médiatisé.


Débarqués de Dehli, après une escale à Bombay, voilà nos trois français arrivés dans ce coin de paradis ; certes il fait chaud, très chaud, certes il y a beaucoup d'araignées dans les salles de bain, mais passer une semaine dans un superbe palace, au soleil, au mois de décembre, tous frais payés, cela vaut bien un petit effort : passer quelques heures assis autour d'une table de conférence devant un auditoire parfois clairsemé. Au fait pourquoi sont- ils venus ?

la suite si vous le voulez bien sur
http://www.biblioblog.fr/post/2013/01/28/Indigo-Catherine-Cusset
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Catherine Cusset nous raconte trois personnages pris à un moment précis de leur vie. Un homme et deux femmes qui se rencontrent lors d'un festival consacré à la culture française en Inde. Huit jours qu'ils passeront ensemble, avec d'autres, chacun ayant un lien particulier avec ce pays. le festival sera pour chacun l'occasion de faire le point, de se révéler à soi-même ou encore d'ouvrir d'anciennes blessures et par-là, essayer de les cicatriser.
Avec en toile de fond l'Inde, un pays troublant et envoutant, l'auteur nous emmène dans les profondeurs de l'âme humaine : les souffrances de l'enfance enfouies mais toujours présentes, la peur de vieillir, les pourquoi du désir. Il est question d'amitié, d'amour, de sexe, de culpabilité et de faux-semblants.
J'ai beaucoup apprécié ce roman mais il manque un « je ne sais quoi » qui fait que je ne l'ai pas adoré. Manque de charme ? D'harmonie ? Difficile à dire… Il vaut le détour pour l'analyse psychologique très fine des personnages mais Il m'a semblé un peu froid pour un roman qui se passe dans un pays réputé pour sa chaleur et son exotisme.
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beaucoup de bruit et d'éloges pour rien.
histoire inexistante, banalité
j'ai écouté le livre audio lu par Cécile Cassel dont la voix n'est pas agréable non plus : va donc bien avec l'histoire ; mais quelle histoire ?
perte de temps assurée.
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C'est un roman choral, en ce sens que l'autrice multiplie les points de vue des différents protagonistes (il y en a cinq) mais, malheureusement, il n'y a aucune convergence des différents chapitres (contrairement, par exemple, aux pentalogies d'Aki Shimazaki), aucune construction narrative. J'ai eu le plus grand mal à poursuivre ma lecture ne pouvant m'attacher à l'un ou l'autre de ces personnages ambitieux et souvent naïfs pour ne pas dire « niaiseux », ramenant presque immanquablement le sel de la vie à leurs expériences sexuelles. La rencontre entre Géraldine et l'amour de son enfance est une telle coïncidence qu'on a du mal à y croire et la référence à Zweig m'a mis mal à l ‘aise tant l'écart entre les deux auteurs était grand. J'ai trouvé le style de Catherine Cusset d'une platitude qu'on ne retrouve que dans les romans de gare, ce qui m'a grandement déçue de la part d'une femme universitaire. Souvent elle nous conte le vécu du personnage au lieu de nous le faire vivre, comme si elle nous donnait à lire l'ébauche de son roman… Je reconnais toutefois que certains chapitres ne manquent pas de sel (je pense, par exemple, à celui du dialogue entre Roland et Renata ou encore le tout dernier mettant en scène Géraldine et Raphaël) et ils pourraient faire à eux seuls l'objet de nouvelles; mais, mis bout à bout, ces chapitres ne constituent pas à mon sens un roman digne de ce nom. Je n'ai peut-être pas choisi le meilleur de ses romans mais je doute grandement donner une autre chance à Catherine Cusset… Voilà qui est dit!
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Je me demande encore pourquoi j'ai acheté ce livre, surement en raison de l'Inde où se déroule l'histoire. J'avais jamais lu de livre ayant pour cadre ce pays.
Précisément le point faible de ce récit est l'alibi de l'Inde. L'histoire décrite par Cusset pourrait très bien se passer au pays basque, la différence ne serait pas visible. On suit 4 français qui ont tous des soucis dans leurs vies, une perd son grand père, une autre doit faire face au suicide de sa meilleure amie, un autre veut retrouver sa petite amie perdue de vue depuis deux décennies... Et on passe de l'un à l'autre sans jamais vraiment aller dans le détail d'où une impression de surface, les personnages sont pas assez développés donc on ne peut pas s'attacher à eux ni les détester ni avoir de la peine pour eux. On enchaîne les pages sans ferveur, sans saveur, les pages décrivant l'Inde sont tout aussi insipide sauf l'aventure d'une des quatre françaises dans un quartier pauvre un peu près intéressant et dégageant enfin une émotion.

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Ce roman Indigo est une véritable déception. Une fois que l'on a dit Qu'Indigo est la couleur bleue sombre des vêtements indiens ou encore la couleur d'un ciel orageux indien , on pense avoir tout dit .
Et bien non car il y a encore le jeux de mots Indigo
et Inde I go !.
Voilà vous savez forcément que l'action du roman ce passe en Inde. Plus particulièrement en Inde du Sud entre Tamil Nadu et Kérala.
Dans cette partie sud de l'Inde l'Alliance Française a organisé un festival culturel pendant 8 jours.
Quatre français , deux hommes et deux femmes viennent y participer.
Ils sont écrivains ou réalisateurs.
A ces quatre personnages s'adjoint Géraldine qui organise ce festival pour l'Alliance Française.
Chacun est venu en Inde avec son petit baluchon de questions existentialistes, de fantasmes sexuels, de vernis occidental.
Et pendant tout le roman , passant de l'un à l'autre au gré des chapitres, Catherine Cusset va disséquer les questionnements de ces Bobos en Inde.
Contrairement à ce qu'affirme la quatrième de couverture, Catherine Cusset ne nous fait pas découvrir une humanité complexe, tourmentée et captivante.
Je n'ai trouvé aucune empathie pour un quelconque personnage de ce roman et ils ne me laisseront aucun souvenir.
Meme pas le souvenir de l'Inde du Sud qui n'est qu'un prétexte aux aventures artificielles des personnages.
Quel dommage.





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L'Inde est une contrée réputée pour perturber les consciences.Surtout celles des occidentaux qui débarquent parmi cette population fourmillante et dans une ambiance très mystique. Pour le temps d'un congrès, les personnages de Catherine Cusset se retrouvent dans le Sud Est du pays, dans le Tamil Nadu. Et fidèle à sa réputation, le pays chamboule les esprits : bilan, remises en question, regrets, remords, conscience du temps qui passe et du risque de laisser passer la dernière chance, trahisons, adultères, retrouvailles et séparations se succèdent.
Au risque de perdre le lecteur, car chacun des personnages est convié tour à tour, et i faut un temps de réadaptation pour se réapproprier chaque histoire.

Le cheminement psychologique des personnages est finement décrit. Par contre, ne pas y chercher un document ou un témoignage sur l'Inde elle-même. Elle est ici très intériorisée et vue d'un point de vue occidental, et de surcroît de passage.

La lecture est agréable, moins prenante cependant que Un brillant Avenir du même auteur.
Pas sûre qu'il en reste grand chose à distance.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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