Il y a donc mille manières de croire en Dieu ou de ne pas y croire selon que notre contexte familial et culturelle nous y invite ou nous en éloigne.
Or c'est dans la brume qu'on est avide de clarté.
Pourrait-on dire que nous sommes des êtres moraux coincés entre deux moments pervers ?
Dès que le système nerveux sélectionne les informations, dès que les mots mettent en lumière certains segments de monde, il mettent à l'ombre tout ce qui n'est pas dit.
C'est sur terre qu'il faut travailler à être heureux et non pas après la mort.
Tout mot possède un halo de significations différentes qui provoquent en nous des sentiments différents.
Le corps est au monde, alors que l'âme est une vérité invisible, intensément ressentie. Les mots qui parlent du corps désignent des réalités palpables, alors que ceux qui évoquent l'âme indiquent une représentation abstraite qui donne forme à un monde un imperçu.
La spiritualité n'est pas tombée du ciel, elle a émergé de la rencontre entre un cerveau capable de se représenter un monde totalement absent et un contexte culturel qui donnait forme à cette dimension de l'esprit.
Notre capacité à penser l'absence agit sur le réel comme le font la parole, l'imprimerie et Internet. Ainsi se crée un monde virtuel qui modifie le réel.
Qui à liberé la France ? Cette question a été posée pendant la période 1950-1970. La forte majorité des réponses affirmait que les Russes nous avaient sauvé du nazisme.