Comment expliquer l'impensable à un petit garçon dans l'insouciance de ses 5 ans et de la cruauté de la vie ? Pourtant, Clarisse, maman d'Arthur, n'a d'autres choix que de s'y résoudre. Elle invente alors un monde merveilleux pour décrire l'inconcevable.
Arthur est un petit explorateur dans l'âme et sa maman l'aide à cultiver son imaginaire et sa soif d'aventures : dans des instants, des jeux, des histoires. Jusqu'à ce que les couleurs de leur monde se peignent en gris...
Elle va alors continuer à lui offrir des moments précieux et à recouvrir ce gris maussade avec sa palette multicolore et son pinceau céleste. Jusqu'à une mission sur une autre planète, toujours en lien avec la nôtre. Un lien précieux qui s'avérera, en tant que maman, une bulle magique pour minimiser la souffrance de son enfant.
Mais dans son monde d'adulte la plus affectueuse des protections s'avère être un mensonge. le bouclier s'est transformé en carapace pour tenter de panser la blessure et avancer. Va t-il comprendre et pardonner le geste de sa maman et de ses proches ?
L'auteure m'enivre de sa touchante et douce plume. Elle créée dans le plus fort des orages, avec son coeur de maman, un nuage au coton moelleux. Une imagination foisonnante bercée par une mélodie poétique dans chacun des moments du quotidien, semant le bonheur, ces petits rien qui s'avèrent de grands touts. le narrateur, Arthur, nous bouleverse autant par sa légèreté et son innocence que par sa maturité, ses perceptions et sa vivacité d'esprit.
NaNUne pensée nécessaire pour toutes mes étoiles dont cette lecture m'a amené à appréhender différemment la beauté de ce qui nous entoure et à y apercevoir un peu d'eux.
Un point important, 2€ de chaque vente sont reversés à l'UNICEF.
En bref, 🤐
Mélissa me surprend encore, après le machiavélique "
La doublure", le poignant "
Tout le bleu du ciel", le contemplatif "
Les femmes du bout du monde",elle invente un monde dans lequel nous prenons un plaisir infini à nous y immerger. Un coup de coeur.