Les lendemains

J'avais fait la connaissance de Mélissa Da Costa avec « Tout le bleu du ciel » dans le cadre du Prix Orange du livre 2019 dont j'étais membre du jury. N'étant pas un adepte du genre « feel good », je m'étais lancé à reculons mais finalement ce roman avait été une belle surprise qui m'avait enchanté. J'étais donc un tant soit peu rassuré avant cette nouvelle écoute.

Pour me mettre un peu plus à l'aise, l'autrice reprend le même décor et même concept. Elle installe son histoire en pleine campagne afin de nous parler d'un thème difficile. Cette fois-ci, le deuil remplace la maladie.

Le début est un peu long parce que l'on suit Amande dans sa dépression post tragédie. On accompagne son quotidien, mouvement par mouvement et l'ennui n'est pas loin. Mais très vite, comme elle, la narration reprend de l'élan. En même temps que la nature qui l'entoure, l'héroïne renaît de ses cendres et redonne une chance à la vie.

Dans « Les lendemains », on retrouve tout ce qui fait le succès de cette écrivaine. Son récit est à hauteur d'homme et le lecteur peut se reconnaître dans les personnages ou les situations. Les émotions sont au rendez-vous et nous entraine dans leur sillage. La douceur de la voix d'Ariane Brousse apporte un écrin idéal à cette aventure intérieure. Même si ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, je dois avouer que j'ai été envouté par la simplicité du texte et par l'humanité débordante qu'elle renvoie.

Mélissa Da Costa fait une nouvelle fois mouche avec cette triste histoire au travers de laquelle on ressent toute sa sensibilité, sa douceur et sa bienveillance. Je ne me lance pas souvent dans des lectures hors de ma zone de confort mais pour cette autrice, je pourrai faire de temps en temps une exception !
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Coup de coeur pour ce magnifique roman, empreint de douceur et d'humanité

Les lendemains, c'est 12 mois. Une année de deuil et de lente reconstruction pour Amande qui le soir du solstice d'été, le soir de laFête de la musique, perd son jeune époux et le bébé qu'elle porte, une petite Manon morte-née cette même nuit de cauchemar.

Amande, brisée, choisit de se murer dans la solitude et l'obscurité. Elle ne supporte plus l'éclat insolent du soleil qui lui rappelle ce jour où sa vie a basculé.

Puis, alors que son corps cicatrise, elle apprivoise le manque, le chagrin, la douleur. Lentement le temps fait son oeuvre, et Amande se fixe des objectifs :
- laisser entrer
- célébrer
- partager
- laisser partir
Peu à peu Amande accepte que reviennent la lumière, la couleur, le rire, le partage et l'émerveillement.

La plume de Mélissa Da Costa est poétique ; ce roman est une pépite que je vous invite à lire sans tarder.

voici une pépite de lecture. mon deuxième romans de mélissa da costa. l'histoire d Amande qui pet son mari, enceinte elle perd dans la foulée le bébé qu elle attendait. Comment relever d un tel drame. Elle va s isoler dans une maison à la campagne. Je n en dirait pas plus... J ai aimé le sujet, traité avec douceur. Ce personnage est inspiré de la grand mère de l auteur. Elle est solitaire et elle s inspiré de la nature qui va avoir un grand rôle dans sa vie ! Peu à peu elle va se découvrir je vous y invite fortement d aller à sa rencontre. Et merveilleuse lecture à vous.

Son premier roman " tout le bleu du ciel" ayant été un véritable et énorme coup de coeur , j'avais un peu peur d'être déçue par ce second livre. Il n'en a rien été.
Je me suis laissée porter par cette histoire de deuil , de reconstruction , de résilience et d'hymne à la nature.
Cette lecture est touchante , bouleversante, forte en émotions. Elle m'a chamboulée et quelques larmes ont coulé.
Je suis complètement sous le charme de l'écriture et du talent de Mélissa Da Costa . Encore un gros coup de coeur !

Une histoire bouleversante et touchante

A-travers Les Lendemains, Melissa Da Costa parle avec brio du deuil et de la reconstruction après la perte d'un proche. L'héroïne, une jeune femme d'une trentaine d'années nommée Amande, décide de tourner une page de sa vie après les épreuves qu'elle a endurées et de s'installer au fin fond de l'Auvergne pour retrouver une certaine sérénité.

Je garde un très bon souvenir de ma lecture de Tout le bleu du ciel, et de ma rencontre avec l'autrice lors du salon du livre de Vannes. Toutefois, j'avoue avoir été un brin déçu par la duologie Je reviens des autres et Les douleurs fantômes. Avec bonheur, je retrouve dans Les Lendemains ce ton juste et touchant qui m'avait plus dans Tout le bleu du ciel. le roman traite d'une situation difficile sans tomber dans le pathos.

Amande prend tout une série de décisions pour au fur et à mesure reprendre du poil de la bête et retrouver un certain goût à la vie. La façon dont elle apprivoise sa nouvelle maison auvergnate est touchante, c'est comme si peu à peu Amande se redécouvrait, réapprenait à vivre, avec des choses essentielles, simples, et proches de la nature, son potager, ses arbres, etc.

Ce livre est une leçon de vie pour nous tous qui sommes embarqués dans une vie à toute allure, coincés entre le travail, les transports, les écrans : comment ralentir, comment respecter le deuil, comment reprendre goût à la vie après une épreuve. On peut aisément appliquer la morale d'Amande à d'autres problématiques.

Amande recentre ses relations sur l'essentiel avec de très belles rencontres : Julie, la fille de l'ancienne propriétaire de la maison auvergnate ; Richard, son beau-père ; les jeunes de la MJC de Lyon où son mari travaillait. Ces personnages secondaires sont bien construits et comprennent les réactions d'Amande sans la juger, en lui laissant le temps.

En conclusion, je suis passé par tout un spectre d'émotions lors de cette lecture. Les premiers chapitres, qui expliquent « le drame », m'ont attristé et bouleversé. La suite du livre m'a émerveillé par toute la force qu'Amande emploie pour se reconstruire. Une belle leçon de vie.

Attention, sortez vos mouchoirs !
MÉLISSA DA COSTA qui nous avait attendris avec Tout le Bleu du Ciel, revient ici avec Les Lendemains. Avant de parler des lendemains, il faut d'abord connaître les événements de la veille. Et ils ne sont pas drôles. Amande, un prénom comme un autre me direz vous, à 24 ans, perd conjoint et bébé dans de dramatiques circonstances.
Le démarrage est rude. Pour vous regonfler le moral, il faudra choisir un autre livre car l'ambiance est tristounette durant 200 pages environs.
Mélissa Da Costa nous conte la lente reconstruction de cette jeune femme effondrée. Et à la fin, je vais quand même la dévoiler, non, Amande ne retrouve pas l'amour dans les bras d'un autre homme, (heureusement Mélissa Da Costa évite ce piège grossier) mais elle retrouve le sourire et une raison de vivre.
Dans un monde littéraire où les situations les plus abracadabrantes ou scabreuses suscitent l'enthousiasme, où les styles écorchés semblent être la norme (ou la mode), Mélissa Da Costa nous plonge dans une oasis doucereuse. Ce livre peut toucher par sa bienveillance, par les sentiments positifs qui le traversent : l'attention aux autres, à tous les autres, quelles que soient les générations, l'attention à la nature qui est célébrée à toutes les pages, la spiritualité, le non-jugement, la délicatesse. Cette anti-héroïne ne joue pas à la super woman. Pas d'exaltation ici mais une histoire qui avance pas à pas, doucement. C'est gentil et c'est déjà pas mal. Mais, comme dans Tout le Bleu du Ciel (concernant la maladie d'Alzeimer) cette histoire plaira surtout à ceux et celles qui n'ont jamais connu le deuil. Ce roman peut aussi séduire par le grand thème à la mode, fortement développé ici : le sacré descendu du Ciel pour inonder la Nature.
Le style fluide et l'histoire très humaine donnent à ce roman quelques arguments de séduction mais moi, il m'en faut plus pour m'enthousiasmer.

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Les lendemains est un beau roman sur le deuil, ses étapes et la reconstruction pas après pas qui s'en suit. le récit sonne juste, les personnages sont tous attachants à leur manière, la longueur des chapitres et du livre dans son ensemble est parfaite. Un très bel ouvrage en résumé.

Amande essaie de survivre après un terrible drame.
On vit avec elle sa lente reconstruction.

Elle part se replier sur elle-même dans une petite maison, où, petit a petit, elle va s'autoriser à laisser entrer, la vie, le soleil, les amis, partager, célébrer…

Au fil des saisons, l'auteure met en éveil tous nos sens.

J'ai savouré chaque mot, chaque ligne, j'ai dégusté les chapitres avec délice et fait durer le plaisir… J'en reprendrai bien encore un peu !

Mélissa Da Costa est une autrice que j'ai envie de découvrir depuis longtemps. Son célèbre "Tout le bleu du ciel" est dans ma pal depuis un moment déjà, mais ce sera pourtant "Les lendemains" qui se révélera d'abord à ma curiosité.

Et comme à chaque fois qu'une lecture me chamboule, j'ai toujours un peu de mal à trouver mes mots pour exprimer mon ressenti. Tout ce que je peux en dire pour le moment, c'est que ce roman est émouvant au plus haut point. J'ai beaucoup pleuré...

Narré à la première personne, il ne m'aura pas fallu beaucoup de temps pour m'imaginer à la place d'Amande. J'ai suivi son cheminement intérieur avec beaucoup d'empathie. Suite à un drame épouvantable, je l'ai vu se reconstruire petit pas par petit pas. J'ai vu la vie revenir en elle au fur et à mesure qu'elle laissait entrer la lumière dans sa maison, au fur et à mesure qu'elle apprivoisait son jardin, ses plantations, ses arbres, ses fleurs. En harmonie avec la nature, et en s'accrochant à son "arbre", le temps qui passe aidant également, j'ai vu les lendemains du drame de moins en moins difficiles...

Un livre très touchant sur la reconstruction de soi et sur le travail du deuil. Extrêmement émouvant. Un bien triste mais très beau coup de coeur.

Après avoir beaucoup aimé le premier livre de cet auteur, j'ai adoré ce deuxième roman plein d'espoir et de poésie.
Après un drame qui l'a détruite Amande se réfugie dans une maison isolée en Auvergne. Recluse, elle ne sort qu'une fois par mois pour faire ses courses. Mais peu à peu, tout change lorsqu'elle laisse la vie entrer dans la maison abandonnée.
Une leçon de courage, une histoire de reconstruction, où la transmission et la nature ont un rôle déterminant.