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Je n'ai pas trop aimé ce roman de Roald Dahl pour une fois. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je n'ai pas accroché comme pour les autres.

Je n'aime pas vraiment les livre traitant de l'histoire, mais je pense que je peux le conseillé à toute les personnes qui aime les livres traitant de ça, qui veulent partir à la découverte du monde …
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A vingt-deux ans Roald Dahl part travailler en Afrique. La vie pourrait être idyllique mais la Seconde Guerre mondiale éclate.
Il devient aviateur de la prestigieuse Royal Air Force.

Avis :
Documenté de photos, ce roman autobiographique du grand conteur Roald Dahl destiné à la jeunesse se lit comme un roman d'aventures.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Ronald Dahl nous propose un témoignage passionnant sur la seconde guerre mondiale vue par un pilote de la RAF. Il est intéressant pour nous français de découvrir la perception qu'en avaient les britanniques.
J'y ai découvert un élément que j'ignorais à savoir que le régime de Vichy ne s'était pas contenté d'une collaboration active en France avec les nazis mais leur avait également assuré un soutien militaire au Moyen-Orient.
Le style simple et efficace de Ronald Dahl rend cette lecture utile et agréable pour un jeune de 3e et le thème de cette oeuvre est en lien avec son programme d'histoire.
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Après les souvenirs d'enfance relatés dans Moi, Boy, Roald Dahl signe une deuxième récit autobiographique qui nous entraîne dans sa vie de jeune adulte. Il n'a qu'une petite vingtaine d'année lorsqu'il est envoyé en Tanzanie par la compagnie pétrolière qui l'emploie. Quelques temps plus tard, la Seconde Guerre Mondiale est déclarée…
Alors qu'il entre dans la vie active, le tout jeune homme est animé d'un fort désir de voyager à travers le monde, d'aller à la découverte de pays dont il ne connait rien, là où la faune et la flore sont un dépaysement rien que par le nom qu'elles portent, là où il fait chaud et où chaque regard est un émerveillement. L'Afrique représente tout cela à la fois pour le jeune Roald Dahl qui vient chercher l'aventure et l'exotisme.
Avec sa verve habituelle, il nous raconte la beauté des paysages et relate des souvenirs marquants qui ont pimenté son quotidien. Si l'Afrique se révèle pleine de merveilles, Dahl est confronté à plusieurs reprises à sa phobie des serpents. Mais ce n'est pas sans malice qu'il nous raconte comment il a sauvé la vie de son jardinier alors qu'un mamba noir l'approchait par derrière, ou comment le chien de ses voisins fut retrouvé mort alors qu'on tentait de faire sortir un mamba vert de leur maison. Les dangers sont nombreux mais l'auteur réussit toujours à nous faire sourire, voir rire, même dans des situations qui semblent désespérés.
Ces premiers chapitres sont aussi l'occasion de découvrir l'emprunte de l'homme blanc sur le peuple africain. La colonisation est passée par là, et avec elle la soumission d'un peuple privé de sa culture et de son identité. Si l'on perçoit de la bienveillance et une forme de respect dans les relations de Roald Dahl avec son boy ou encore son jardinier, on ne peut que constater que les anglais ont des postes à responsabilités alors que les africains ont des emplois subalternes qui les placent sous la domination de l'homme blanc. Les échanges de l'auteur avec son employé permettent également de mettre en avant la différence culturelle et de valeurs source d'incompréhensions.
Lorsque la guerre est déclarée, le récit se recentre sur Roald Dahl et son enrôlement dans la Royal Air Force, et sur le conflit qui oppose l'Angleterre au reste de l'Europe. Après une formation éclaire, le jeune homme rejoint l'escadrille 80 auquel il est affecté ; les informations erronées du positionnement de son campement sont à l'origine du terrible accident au cours duquel il subit de très graves blessures qui le clouent au lit pendant de longs mois. Après quoi il repart au front, prêt à affronter les nazis et leurs alliés, prêt à défendre la Grèce, le Moyen-Orient et le canal de Suez.
La poésie du texte renvoie à la beauté des paysages qui, vus du ciel, prennent encore un aspect différent. de la haut, il raconte la sensation de liberté, la solitude et l'oubli momentané des conflits. Bien vite rattrapé par les avions ennemis, le soldat n'oublie pas la fragilité de l'existence, la chance d'être en vie et la peur omniprésente de se faire tuer. Il n'oublie pas non plus sa mère, dont les nouvelles se font de plus en plus rares, son désir de la revoir, la prochaine lettre qu'il lui écrira… Roald Dahl semble porté par les anges, confronté à la mort, il revient toujours, il survit et ne peut que s'étonner de sa chance quand la RAF ne se compose que d'une quinzaine d'avions alors que la Luftwaffe en aligne des milliers bien plus performants et mieux équipés.
Le récit nous raconte aussi ces hommes extraordinaires, morts bien trop jeunes, pour des idéaux auxquels ils croyaient réellement, mais souvent à cause de décisions prises par des bureaucrates trop éloignés de la réalité des combats pour en comprendre la portée. Il nous raconte aussi la guerre comme on ne nous l'apprend pas dans les livres d'Histoire : l'implication de la France de Vichy dans la campagne de Syrie, l'envoi de milliers de femmes italiennes aux soldats de Mussolini pour trompés leur ennui, le manque d'informations communiquées aux soldats britanniques loin de chez eux – Roald Dahl découvrira bien tardivement la capture et l'extermination des juifs par les nazis…
Escadrille 80 est un véritable exercice de mémoire, un témoignage de la Seconde Guerre Mondiale raconté par un soldat britannique, un aviateur de la RAF localisé en Afrique orientale, au Moyen-Orient et en Europe du sud. Enrichi de lettres à sa mère, de photographies prises par l'auteur et de pages de son carnet de vol, Escadrille 80 n'en est pas moins une aventure digne d'une aventure de Roald Dahl, remplie de malice et d'ironie, une aventure qui a la particularité de n'avoir rien de fictif.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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Roald Dahl a la politesse de trouver du merveilleux et du drôle même dans les situations les plus difficiles. Les lecteurs peuvent le constater dans la plupart de ses romans, tous plus drôles et farfelus les uns que les autres, bien que les héros soient souvent plongés dans des contextes familiaux et/ou sociaux pour le moins compliqués.

Pour qui se demande d'où vient cette extraordinaire capacité de résilience, on ne peut que conseiller la lecture de ses autobiographies.
Après "Moi, Boy", où il relate son expérience douloureuse de l'internat, "Escadrille 80" se déroule en Afrique pendant la Seconde Guerre mondiale. Et dans ce contexte dramatique, il trouve encore le moyen de s'émerveiller et d'ironiser. Incroyable.
La première partie, qui relate le voyage en bateau et la découverte de Mombasa, est facilement drôle et folklorique.
La situation prend évidemment un sérieux tournant au moment de l'entrée en guerre de l'Angleterre. Et le lecteur de tomber des nues devant l'amateurisme du recrutement, de la formation et de la gestion des soldats. le courage et l'abnégation des engagés est d'autant plus remarquable.

Ce témoignage est édifiant et les photos qui l'accompagnent précieuses.
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Roald Dahl… Un nom que les parents qui suivent leurs enfants jusque dans les tréfonds des bibliothèques municipales connaissent bien car il est l'auteur de merveilleuses histoires qui apportent de la lumière dans les recoins les plus obscurs des vieux bâtiments publics ou des cervelles d'enfants. C'est une sorte de magicien des rêves et des mots ; il est l'auteur de Charlie et la Chocolaterie, James et la Grosse Pêche, le Bon Gros Géant, Fantastique Maître Renard… C'est en définitive le « Gandalf » des enfants, un ensorceleur de mots, un monteur en mayonnaise de rêves, un redresseur des destinées mal engagées, voire un correcteur de mauvais chemins.
Cet homme aurait pu passer à côté de sa destinée littéraire si le sort ne lui avait pas été aussi favorable.
Une autobiographie malicieuse qui raconte son épopée africaine et son passé de pilote de chasse dans la Royal Air Force avant son retour au pays.
Un Folio Junior pour tous !
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Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre dans le sens où je n'aime pas les autobiographies mais ce que j'ai apprécié c'est la façon dont il nous raconte son vécu.
Ce livre nous apporte, je trouve, une petite idée de ce qui se passait à cette époque et ça pour le coup c'est très intéressant. Si vous aimez l'histoire c'est un livre que je vous conseille. Constantin.
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Quel bonheur de lecture ! Je poursuis ma découverte sur le tard de cet auteur. Ce second volet de son autobiographie prend la suite immédiate de Moi Boy.

L'écriture est toujours d'une extrême précision et cette fausse simplicité rend la lecture addictive. Ce qui revient encore à m'interroger sur le classement de ce livre dans la littérature jeunesse. Les événements décrits sont parfois davantage destinés à un public adulte. Mais sans doute est-ce la marque de fabrique de Roald DAHL qui derrière ses contes, conserve une certaine cruauté, une morale dure : pour enfants mais sans jamais de niaiseries.

Ici, chaque chapitre retrace une expérience vécue au début des années 40 et constitue une véritable aventure où Roald DAHL avec une humilité déconcertante est un héros. de son début de carrière dans la compagnie pétrolière SHELL en Afrique avec toutes ses découvertes (culture, nature hostile) à sa vie de pilote de chasse en Lybie puis en Grèce au début de la guerre au sein de la Royale Air Force, c'est cette fois l'image de Saint Exupery qui revenait en moi.

Je recommande donc fortement cette lecture pour la qualité de la narration, les aventures décrites, entrecoupées de sa correspondance à sa mère pendant ces périodes compliquées où nous sentons son besoin de rendre positif chaque événement, et de voir la poésie en chaque chose. Quentin BLAKE y est nommé sur la couverture mais en réalité n'y a réalisé aucune illustration en dehors de la couverture.

Hâte de poursuivre la découverte de son univers : nouvelles et contes.
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J'ai longtemps hésité avant d'acheter ce livre. Puis je l'ai fait. Je peux dire que je connais assez bien la bibliographie de Roald Dahl. Matilda, le BGG etc... tous ces livres ont un point commun. Ils ne manquent pas d'humour. C'est ça qui est pour moi la grande caractéristique de Roald Dahl. Mais ce livre n'est pas vraiment du même genre. J'ai découvert un pan de la vie de Roald Dahl que je ne connaissais pas. le Roald Dahl jeune.
Mais revenons à l'histoire en elle même. Pour moi, ce livre est un rubis de la bibliographie de Roald Dahl. Cela change aussi de découvrir la deuxième guerre mondiale du côté d'un jeune aviateur que de ces gros livres d'histoire qu'on utilise à l'école. Quand à la première partie elle est tout aussi admirable, l'histoire du lion (simba), du mamba noir et des personnes rencontrées sur le bateau. C'est vrai que de nos jours de telles choses ne risquent plus vraiment de nous arriver. J'ai adoré ce livre et je vous le conseille vraiment.
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La seconde partie de l'autobiographie de Roald Dahl sur ses aventures en afrique ce livre ne decoit pas il est rythmé plein de details, bref un bon roman !
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