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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
CHEF D'OeUVRE ! 6 ETOILES !

Voilà, il faut que je m'attelle à décrire ce roman au-delà des mots, et comment vais-je y arriver ?
Comment vais-je pouvoir vous faire ressentir la vie qui remplit ces pages, la vie qui déborde, qui fait honte, qui tend la main, qui donne un coup de pied, qui enterre et qui explose ? Et particulièrement la vie intérieure, celle qui ne ment pas, qui affleure à chaque regard, qui transparaît au bord d'un sourire, celle de François, qui est considéré par tout le monde comme « fada », ou plus justement dit, « qui a du vent dans la tête ». Mais justement, Roger, le curé, « préfère la compagnie des gens comme (lui) qui ont du vent dans la tête, parce qu'au moins ils sont vrais ».

Et la sincérité, François en est plein ! Pourtant, c'est difficile pour lui de montrer son bon coeur, sa gentillesse car il appartient à une famille de rustres : « Chez nous, on ne pleure pas. Ca mouille à l'intérieur, mais au-dehors, c'est sec. » Il ne sait pas lire puisqu'on ne lui a jamais appris, il n'a pas d'amis puisqu'il trime toute la journée, ...mais là je me trompe : si, il a un ami, un cochon ! La compagnie de cet animal ne le rebute pas car il se plonge dans son regard et lui confie sa pauvre vie. Oui, cet animal au regard si doux est le seul à l'écouter.
Car sa soeur Maryse, si maternelle, a traversé la rivière et n'est plus jamais revenue. Et depuis lors, il est seul, noyé dans la violence du père et des 2 frères. « C'est comme ça la vie quand elle vous enlève ce qu'elle vous a donné de plus beau, il n'y a rien à dire qu'à laisser les rivières couler »...
Et la mère, me direz-vous ? Elle a disparu, la mère, depuis la naissance de François. Morte, probablement. Mais François voudrait tellement savoir, voudrait tellement aller à la rencontre de « cette mère qu'il aurait pu avoir »...Il a tellement soif d'amour, lui qui en est plein !

Mais... « il ne faut pas aller trop vite, parce que si tu te précipites comme un perdu, ton coeur tressaute dans ta poitrine ; chaque chose importante, elle doit arriver petit à petit comme la graine de blé qui peu à peu s'arrache du sol, sinon tu la vomis et ce qui t'arrive ne te sert alors à rien. »
Et tout doucement, aidé de quelques personnes au coeur bon, guidé par son intelligence qui s'éveille, par son sourire qui s'épanouit («je me tenais prêt à lui sourire, pour qu'il le voie, mon sourire, quand il ouvrirait les yeux. Parce qu'un sourire, ça fait toute la différence, avec un sourire tu n'es plus seul »), François marche sur le chemin de la vie, qui lui dévoile peu à peu ses secrets.

« Tout à coup j'ai pensé que la vie était belle. Pas belle comme quelque chose que tu observes dans une vitrine et qui ne t'appartient pas et qui te nargue et te dit : « Ce n'est pas pour toi, petit » ; belle comme quelque chose de sanglant qui te tombe dessus par hasard, qui t'écorche, mais c'est ça la vie quand tu en es le centre, qu'il se passe quelque chose et que cela t'arrive à toi, tu peux dire alors qu'elle est belle, la vie. »

Si j'ai mis tant de citations dans ce résumé, c'est parce que je n'arrive pas à me défaire de ce roman...Je ne connaissais pas Geneviève Damas...Mais maintenant, son roman m'enveloppe et me fait du bien et je ne peux qu'humblement vous inciter à le lire, car je suis certaine qu'il touchera, ne fût-ce qu'une fibre intime en vous !
« Si tu passes la rivière », c'est une traversée dans le secret et dans le mal, pour aborder l'espoir.

Je le répète : CHEF D'OeUVRE D'HUMANITE!

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Il a promis, François. Promis à son père qu'il ne passera jamais la rivière. Pourtant, c'est pas l'envie qui lui manque. Surtout depuis qu'il a vu sa soeur, Maryse, l'aînée de la fratrie, passer la rivière, devenir toute petite jusqu'à disparaître. Il a eu beau l'appeler par son prénom, parce qu'il ne trouvait pas les mots pour la retenir, elle est quand même partie. À la ferme, où le travail ne manque pas et où chacun vaque à ses occupations, face à un père autoritaire et dur, à deux frères indifférents et peu affectueux, François trouve du réconfort auprès de ses cochons, Hyménée étant sa préférée. Grâce à l'attention de Roger, le prêtre du village, le jeune garçon tentera de trouver un sens aux mots, retrouver la mère qu'il aurait eue et comprendre tous ces silences, pourtant lourds de sens...

L'on a tout simplement envie de lui crier à François de traverser la rivière et de partir sans se retourner. Car, que peut-il lui arriver de bon dans cette famille ? Un père violent, taiseux, et inculte, deux frères qui ne ratent jamais une occasion de se moquer de lui ou, parfois, de le faire souffrir. D'autant que Maryse avait certainement une bonne raison de partir, c'est sûr. de même que son autre frère, Jean-Paul, qui, lui, est tombé du toit. Si, jusque-là, François n'avait que du vent dans la tête, il va bientôt avoir, grâce à Roger, des voyelles et des consonnes. Et des mots qui vont donner un autre sens à son passé et à sa vie. Les mots de François, on les cueille, on les attrape au vol, on les reçoit en pleine figure, et ils nous laissent pantois, abasourdis, bouleversés. Ils nous frappent en plein coeur de par leur naïveté, leur sincérité, leur besoin de tendresse, leur reconnaissance, leur joie de vivre, leur amour. Alors, oui, François, traverse cette rivière, ne te retourne pas, même si tu laisses derrière toi ces quelques êtres lumineux qui t'auront aidé, épaulé, embrassé. Passe la rivière, François, même si c'est froid...
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Quelle belle découverte ! c'est un énorme coup de coeur. L'écriture de Geneviève Damas a été pour moi un enchantement. Ses mots nous enveloppent et nous touchent au plus profond de nous. C'est très imagé et on ne peut s'empêcher par moment de sourire même si ce livre n'est pas léger, loin s'en faut.
L'histoire de François, jeune homme de 17 ans, est tout simplement émouvante, on l'aime ce François et on a envie de le protéger, de l'aider à comprendre sa naissance qui reste un mystère pour lui.
Les conditions dans lesquelles il évolue ne sont pas chaleureuses, il vit avec son père qu'il craint et ne parle guère, et deux frères avec lesquels il ne partage rien. Sa soeur Maryse est en revanche , douce et aimante mais elle ne restera pas, elle passera de l'autre côté de la rivière, rivière qui lui est interdite par son père de franchir. François cherchera alors les raisons de cet interdit et tentera de comprendre qui est sa mère, pourquoi tout ce silence autour d'elle, pourquoi il ne trouve pas de photo de lui avec elle.
Que de sensibilité, que de tendresse dans ce merveilleux roman qui est aussi un écrit sur les liens, la parenté, la lecture, les secrets de famille.
Je ferme ce livre avec regret, mais j'emporte avec moi François dans mon coeur et il y restera longtemps.
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Aujourd'hui 28 décembre, fête des Saints-Innocents, me semble le jour idéal pour vous raconter l'histoire de François, 17 ans, « du vent dans la tête et des cochons comme amis ». François vit à la ferme avec son père et ses deux frères aînés, on ne sait pas où, on ne sait pas quand. Mais on sait comment : la vie est rude, l'ouvrage ne manque pas, le paternel est autoritaire, les frangins bourrus, tous sont taciturnes. Faut dire que le mauvais sort ne les a pas épargnés : la mère a disparu peu après la naissance de François, Maryse, la grande soeur adorée, s'est enfuie de l'autre côté de la rivière pour ne jamais revenir, le frère Jean-Paul est mort en tombant du toit. Mais chez ces gens-là, on ne parle pas de ces choses, pas plus qu'on ne montre ce qu'on ressent au-dedans. Les larmes, c'est tout juste bon pour couler à l'intérieur. Alors François se confie, dans son langage enfantin, à ses seuls amis, Oscar le cochon, puis Hyménée la truie. Considéré comme le simplet du village, il s'interroge pourtant sur ces disparitions dont le sens lui échappe. Il se demande aussi pourquoi son père lui interdit de passer la rivière. François voudrait comprendre. Il pressent que les clés pourraient se trouver au cimetière, mais voilà, il ne sait pas lire les inscriptions sur les tombes. Comment retrouver celle de sa mère, dans ces conditions ? Alors François a l'idée de sa vie, il demande à Roger, le curé, de lui apprendre à lire. Et la vie de François change… Sous les auspices de la Comtesse de Ségur, la cure devient un peu son « auberge de l'ange gardien », son refuge où il trouve réconfort et amitié. François s'humanise, comprend qu'il est autre chose qu'un cochon, grâce à la lecture, mais aussi aux rencontres, puisque désormais c'est lui qui vend les produits de la ferme au marché du village. Peu à peu le voile se lève sur les secrets de famille. Et la rivière n'est peut-être pas aussi infranchissable qu'on le dit…
Quête d'identité, lourds secrets, amour, violence, amitié sont au coeur de ce court roman, qui démontre que la lecture, la connaissance sont autant de portes vers la liberté, et ouvrent des horizons jusque-là bouchés par des rivières, symboliques ou non. Ces 155 pages sont bourrées d'humanité, d'émotions, de tendresse, de drôlerie, de naïveté mais aussi de profondeur. Faussement simple, ce récit est terriblement sensible, touchant, et finalement optimiste. On dit que la foi soulève les montagnes. Voici une nouvelle expression pour 2015 : la lecture fait franchir les rivières.

PS : merci à Latina pour sa critique enthousiaste qui m'a donné envie de lire ce roman ;-)
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François vit dans une ferme avec son père et ses deux frères tous trois aussi brutes et fermés les uns que les autres. l
Le gamin s'en méfie.
Le roman s'ouvre sur une menace : "Si tu passes la rivière, tu ne reviendras plus" lui crie ce père féroce.
Sa soeur Maryse qui s'occupait de lui et de la maison est partie, il n'a jamais connu sa mère.
Il a comme rôle de garder les cochons dont Oscar qui devient son ami et confident jusqu'à ce qu'on l'égorge pour le manger.
Heureusement, François va trouver des oreilles attentives chez Roger, le prêtre, chez la vieille Lucie, une voisine devenue aveugle.
Tout doucement, il va découvrir le secret de ses origines et la raison de sa différence d'avec les membres de sa famille.
La progression dans notre connaissance de François est très habilement amenée comme son âge par exemple.
On le prendrait pour un simple au début du récit et pourtant...
Je ne m'attendais pas à retrouver "L'auberge de l'ange gardien " sous la forme d'un livre qui ouvre le coeur et l'esprit de François alors que le prêtre lui en fait la lecture.
Un roman avec une magnifique écriture. Je me suis surprise à relire deux fois la même page pour m'imprégner des mots et de la belle personnalité généreuse de François, de son énergie aussi.
Une fin ouverte où tout est possible pour ce beau livre que j'ai découvert grâce à mes amies babeliotes.
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François , un garçon de dix-sept ans, analphabète, naïf , un étrange ,qui vient d'une famille bien plus étrange encore, les Sorrente, dont tout le village se pose des questions.Il vit avec ses frères et un pére violent, la mère étant absente.Maryse la soeur aînée a "traversé la rivière", cette rivière dont le pére lui a dit un jour , "si tu passes la rivière....tu ne remettras plus les pieds dans cette maison". Un monde d'hommes, sombre, où les claques et les coups de taloche sont les seuls rapports physiques,la parole, absente, un milieu rural qui suinte la misére et l'ignorance.
François passe ses journées à garder les cochons ,ses seuls interlocuteurs, et se posent des questions,sur sa mère jamais connu,sa soeur disparue ,un frère mort suite à une chute du toit ,et ces ruines de ferme brûlée de l'autre côté de la rivière interdite. Beaucoup de secrets dans cette famille, qui vont le pousser à apprendre à lire....une nouvelle force qui l'aidera à franchir la dite rivière.

Geneviève Damas ,nous raconte ce milieu âpre et glauque de la bouche de l'adolescent, avec un langage d'enfant d'une poésie et d'une douceur infinies, bien qu'on y sent la violence latente.Un livre que j'ai beaucoup aimé,et apprécié plus pour la beauté de sa prose que l'intrigue bien ficelée de son histoire. Une écriture interessante aussi dans le sens qu'elle évolue a fur à mesure que le jeune homme apprend à lire et devient " l'ami des mots".
Comme quoi ,je répéte souvent ,la Littérature est magique , n'importe quel sujet peut nous faire tomber sous son charme, par le tour de force de sa prose.
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« Si tu passes la rivière, si tu passes la rivière, a dit le père, tu ne remettras plus les pieds dans cette maison ».
Voilà comment débute l'histoire, celle de François Sorrente un jeune garçon de dix-sept ans s'occupant des cochons de la ferme familiale.
Il nous raconte la période de sa vie dans laquelle il se pose énormément de questions sur la rivière que Maryse, sa soeur, a traversée pour ne jamais en revenir et puis aussi, il se demande qui est sa mère.
Ces questions, il devra y répondre par lui-même car ce n'est pas son père ni ses frères qui l'aideront.
C'est grâce, entre autres, au curé Roger et surtout grâce à l'apprentissage de la lecture qu'il va lui enseigner que François va évoluer, grandir, trouver des réponses et surtout pouvoir trouver les mots.
« Si tu passes la rivière » est un livre bouleversant qui parle d'amour, d'amitié et d'un garçon qui a « du vent dans la tête et des cochons comme amis ».
« Oscar, je ne voulais pas qu'on le mange, celui-là était mon ami. Toujours près de moi qu'il était Oscar, et contre et serré.
Des fois, je me disais que c'était un chien dans un corps de cochon.»
J'ai lu ce livre d'une traite, une boule dans la gorge, souvent au bord des larmes, ce n'est pourtant pas un livre triste tant il se dégage d'humanité et d'espoir dans ces pages.
Je vais terminer en reprenant la conclusion de Latina qui par sa brillante critique m'a fait connaître ce livre :
« Si tu passes la rivière », c'est une traversée dans le secret et dans le mal, pour aborder l'espoir. »
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Que voilà un petit roman oh combien bouleversant.
Tant de belles critiques bien méritées et en accord total avec mon ressenti...

François, 17 ans, essaie avec le peu qu'on lui a donné, pour ainsi dire rien, de devenir un homme. Son père est un homme rustre, taiseux, violent, ses frères sont plus souvent dehors que dedans. Il y a aussi ces cochons qui rempliront le ventre des autres, rempliront aussi le coeur tout entier de ce Francois en mal d'amour. Les animaux semblent plus doués pour la fidélité et l'affection, ils écoutent mieux aussi que les humains. Enfin, il y a cette rivière avec l'interdiction de la franchir, une interdiction remplie de haine du père. Pourquoi? Est-ce parce qu'elle a emporté sa tendre soeur, Maryse ou bien parce que derrière elle se cache un autre monde que le père refuse égoïstement à sa famille. Quand on ne sait pas aimer, on se dresse dans la colère, la rancoeur, l'indifférence.
François possède pourtant une bien grande richesse, celle de l'authenticité, de ces gens vrais qui ne trichent pas. Il veut comprendre, qui était sa mère qu'il n'a jamais connue, pourquoi Maryse s'est-elle enfouie et comment devenir un homme...

A l'Auberge de l'ange gardien (roman de la Comtesse de Singur), François y trouvera des amis, l'envie de lire, et surtout l'envie de s'affranchir de ce qui l'éloigne de lui.

Très très beau roman qui m'a rappelé par son histoire et sa belle écriture, Mon bel oranger. Une histoire poignante.

Merci à latina ainsi que vous tous, qui par vos très belles critiques m'ont donné envie de découvrir ce roman à fleur de peau.
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Chez ces gens - là , monsieur on ne parle pas , au sein de la famille Sorrente, mâle , sauvage, brutale, âpre au gain——ni de la mère Victorine , absente depuis longtemps, ni du frère Jean - François , tombé du toit , ni de l'incendie de la ferme voisine où périt naguère toute une famille et moins encore de la soeur tant aimée de François ——-qui franchit un jour la rivière pour ne plus jamais revenir ——
François , dernier de la fratrie , voit bien qu'il n'est pas comme les autres , naïf , analphabète , «  Un jeune fada qui n'a «  que du vent dans la tête » et ses braves cochons Oscar et Hyménée pour seuls confidents .

Affecté aux tâches les plus ingrates, il est dit pour «  simplet » tenu en une sorte d'esclavage par les siens : le père : hirsute , rêveur et renfrogné , mutique le plus souvent , Jules le frère , attaché aux machines , à la ferme, pas avare de claques et de coups , et Arthur , le blondinet , attaché lui, à vendre sur les marchés les produits de la ferme .

Mais François , face à ces silences insupportables, ces colères du Père , cette violence , ces zones d'ombre , où les mots sont absents , les phrases oubliées, tente de sortir de sa condition misérable , à la recherche de réponses :

Quels secrets lui cache t - on ? .
N'a t- il pas une mère lui aussi ? .
Il apprendra à lire , se créera progressivement , grâce à Roger, le curé ,et d'autres amitiés villageoises , une émancipation , par l'apprentissage , lettre après lettre , de la lecture .
Il désirait tant apprendre à lire afin de déchiffrer les inscriptions sur les pierres tombales du cimetière !
Découvrir ses origines le fera accéder à la conscience de soi grâce à l'accession à l'ouverture et à la culture .

Malgré ce chemin ingrat ,il porte en lui tant de sincérité , de joie de vivre et d'amour !
C'est un livre extraordinaire , construit à la façon d'un puzzle aux pièces qui s'emboîtent jusqu'au bouquet final , très riche d'émotions intenses , qui tiennent le lecteur à bout de bras .

Une écriture virtuose , pétrie de grâce , sensible et généreuse , profondément émouvante d'un itinéraire d'éveil : de l'état brut du manque de mots à la conquête progressive du langage articulé , sur les liens familiaux , les secrets de famille , l'éveil progressif à soi .

L'auteure a trouvé le ton juste , poétique , doux , les mots nous enveloppent , nous bercent et nous touchent au coeur.

Un roman très court, profond ,d'une force émotionnelle peu commune , surtout dans la dernière partie .
«  Tu es un homme ,maintenant , François .
C'est fini d'avoir peur de ton père .
Tu es l'ami des MOTS à présent » .

Merci beaucoup aux amis de Babelio qui m'ont fait acheter cet ouvrage !
François vivra longtemps en nous …
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COUP DE COEUR !! un vrai, un vrai de vrai...
Un roman qui m'attendait sagement dans un coin de ma bibliothèque, un roman sorti par hasard à l'occasion d'un challenge, un roman à lire et à relire ...
François est le petit dernier d'une fratrie de 4. C'est Maryse sa soeur ainée qui s'est occupée de lui mais un jour elle a passé la rivière sans se retourner malgré la colère du père. François est un peu nigaud, il s'occupe des cochons et vit dans l'ombre des siens, une famille de taiseux où la violence est latente et les secrets bien enfouis .
Comment vous parler de ce roman? j'avoue ne pas trouver les mots adéquats. Comment vous faire partager la magie de l'écriture de Geneviève Damas ? Tout est là en quelques lignes, en quelques pages François croisant le sourire de Roger, le curé du village, François découvrant le plaisir d'avoir un ami, François allant de l'avant sans rien renier, François voulant comprendre le pourquoi du comment. Tendresse, bienveillance, amitié, nature face aux taiseux.
Mes mots sont maladroits mais si l'occasion se présente n'hésitez surtout pas ouvrez ce roman vous ne le regretterez pas!
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