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3,96

sur 1975 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je n'ai pas souvent lu de science-fiction, donc j'ai peu de référence voir d'attente face à ce genre que j'ai majoritairement vu au cinéma.

J'ai trouvé ce texte d'un politique saillant, avec un verbe parfois magnifique. Les 600 pages sont vite lues tant on est pris dans des événements qui s'enchaînent et servent un discours anarchiste qui s'affine. Que l'on soit anar ou non, la critique du neoliberalisme présente ici reste efficace, précise et bien plus qu'une critique de surface. Je me suis aussi surpris à apprécier de lire ce qu'était l'expérience du militantisme. Ça donne envie d'essayer!

Pour finir et ce qui vient ternir ma note... ce livre aurait été un parfait, 5/5, s'il avait traité les femmes d'une autre manière. le male gaze est omniprésent, les passages narés par boule de chat, la seule femme, sont quasi risible et si rares. Ses actions tombent dans le cliché mère protectrice qui elle sait lire les sentiments des hommes. Vraiment dommage, ça dessert presque les propos politiques avancés.
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Je referme tout juste la dernière page de "La Zone du dehors", je suis secouée, ébranlée et en même temps je me sens vibrer, vivre, virevolter. Ce livre, c'est le livre que j'aurais rêvé d'écrire, c'est la version aboutie de l'embryon qui végète dans ma tête depuis des années. Il réunit tous les ingrédients d'un grand roman, c'est à dire : des personnages complexes, bruts, purs… humains, quoi. Une intrigue chevelue, voire ébouriffante alternant dialogues, ruminations intérieures et phases d'action avec, cerise sur le gâteau, une vraie polyphonie. de l'anticipation qui vise juste, qui tape en plein dans le mille en prévoyant avec lucidité les avancées technologiques de demain (voir d'aujourd'hui puisque plusieurs des prévisions annoncées en 1999 ce sont avérées exactes). le tout cuisiné avec brio pour un bouquin à la fois consistant intellectuellement et savoureux stylistiquement. Alain Damasio, équilibriste littéraire, oscille avec souplesse entre poésie et philosophie, utopie et lucidité politique. "La Zone du Dehors" c'est une dystopie qui flirte avec le genre de l'utopie réussissant à réconcilier ces deux parents que je pensais irrémédiablement brouillés. L'auteur allie critique acerbe de notre société et de son capitalisme aliénant, tout en construisant de nouveaux possibles. Il met en avant les dysfonctionnements de notre monde dans une projection imaginaire futuriste oppressante (Dystopie) sans oublier de rêver, de bâtir des alternatives, de nous inviter à inventer, à imaginer d'autres modèles, à prendre des risques (Utopie).

Au niveau de la critique, il dévoile le fonctionnement d'une subtile tyrannie, subie passivement au quotidien, provenant d'une multitude de sources et exercée sur nos corps, sur nos esprits et sur notre vitalité. Il a su mettre les mots pour expliquer d'où provient le sentiment permanent de malaise qui pulse en moi alors que je me laisse doucement emporter par la léthargie de la berceuse télé, que je me connecte avec mon compte google à tout et n'importe quoi, par facilité, ouvrant les portes de mon intimité aux revendeurs de données, que j'accepte des cookies pillant ce qui fait de moi, moi. La Zone du Dehors nous rappelle pourquoi ce n'est pas normal d'être suivi par des messages publicitaires ajustés à notre personnalité, pourquoi il n'est pas sain d'être disséqué par des algorithmes qui nous cartographient, faisant de nous des terres explorées, sans surprise, nous volant nos coins d'obscurité, de mystère, notre capacité à nous réinventer, tout notre sel, nous divisant en parcelles "exploitables" et en désirs "monétisables". Cette lecture nous rappelle qu'être en vie ça doit faire mal, piquer, tirer, suer, saigner, que la liberté ça se pousse à la force de sa volonté, de ses muscles, ça veut dire se mettre en danger, sentir la résistance, la tension, abandonner son confort, lutter contre sa raison.
Pour autant, le livre ne dresse pas une frontière infranchissable entre les soumis et les insoumis, entre les bons révoltés et les méchants moutons, il peint une représentation complexe de tous les rouages qui articulent la machine broyant notre vitalité. Notre douce prison est bâtie collectivement, elle est le produit de tout le monde et de personne à la fois, elle est en nous, elle nous englobe et nous dépasse. Il y a bien des mains qui posent les briques mais elles ne sont pas libres de leurs mouvements, elles sont poussées par toute une myriade de forces convergentes et sont limitées par leurs propres contraintes physiques, sans parler des matériaux imposées, utilitaires, solides, sans fantaisie tout en nuances de gris, à l'image des cubes d'aluminiums proliférants dans les zones commerciales, les couleurs sont proscrites, car trop vives, elles pourraient heurter nos rétines ensommeillées.

Il n'y a pas dans cet ouvrage de définition monolithique, immuable, tout est en mouvement, fluide. Nous sommes jetés dans une discussion perpétuelle entre des personnages constamment en réflexion, aux visions, sinon antagonistes, au moins situées à distance que ce soit de par leurs différences d'appartenances sociales, de contextes familiaux, de buts et d'aspirations. Il y a de l'empathie et de l'humanité à tous les niveaux : on comprend pourquoi tout le monde ne veut pas devenir un (ré)volté, pourquoi la sécurité et le confort sont séduisants, pourquoi l'ordre et la surveillance répondent à une certaine "nécessité", à la volonté d'une grande partie du peuple. Les problèmes sont donc toujours explorés en profondeur et sous tous les angles, nous offrant une multitude de points de vue, évitant l'écueil du pamphlet politique partisan et hyperpolarisé. On peut tout de même regretter une tendance à trop ressasser la thèse exposant les aspects liberticides de la démocratie ; même si c'est toujours fait avec élégance, on se lasse un peu des répétitions et de l'aspect très didactique des longs exposés de CAPTP, le personnage principal du roman.

Pour finir, un petit extrait du livre : CAPTP, professeur d'université antisystème, a l'occasion (dans des circonstances que je tairais pour éviter de gâcher l'intrigue) de débattre de ses idées avec le président qui lui donne sa définition du pouvoir, adversaire devenu insaisissable et contre lequel il est si dur de lutter :
"Le pouvoir n'est pas une substance ou un fluide magique que le Président, qu'une classe ou un appareil d'Etat posséderait en propre, comme une chose. Personne ne peut vraiment dire ce que c'est le pouvoir en démocratie car le pouvoir est essentiellement... multiple... diffus, il s'exerce avant de se posséder... Mais il ne s'exerce que dans des rapports complexes et entrelacés, au sein d'un écheveau de lignes qui se coupent ou se nouent étroitement : médias, religions, multiplanétaires... syndicats, groupes de pression...peuple...président même... Si vous cherchez LE Pouvoir, vous ne le trouverez jamais, parce qu'il est partout."
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Le premier roman d'Alain Damasio, lu après les deux chefs d'oeuvre que sont pour moi La Horde du contrevent et Les Furtifs. Je l'ai beaucoup aimé également. Damasio n'y donne peut-être pas encore toute la mesure de son talent et de son génie, mais on y trouve déjà son écriture magnifique et une réflexion politico-philosophique sur notre société, la liberté, la démocratie,... C'est prenant et passionnant. On vibre et on tremble avec Kamio, Capt et Slift, avec cette Volte, assemblée mouvante et disparate en révolte contre un pouvoir diffus mais absolu. Dystopie, politique-fiction, anticipation-politique, qui sait ? Peu importe, en fait, ce roman perturbe, fait réfléchir mais se dévore.
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2084. le conformisme a gagné, chacun reste à la place qui lui est assigné sans même s'en émouvoir. La révolte semble impossible tant les esprits sont assoupis.
Mais c'est sans compter la Volte. Mouvement qui aimerait que la société face volte face pour regagner sa liberté de penser et d'être.
Le Dehors est leur zone, subvertir leur seule arme. Prêt à tout perdre pour tout gagner Capt, Kamio et Slift vont prendre tous les risques.
Un roman remarquable, sans temps mort et aux tons multiples qui interroge sur le sens de la société.
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Quelle claque que ce livre ! Ça faisait un petit temps que je n'avais pas été scotchée à un bouquin à ce point. Trois minutes de libres devant moi ? Vite un petit shot de pages !

J'avais découvert Damasio par les textes rédigés durant le confinement, tirant l'alarme sur ce qui était en train de se passer. J'en avais aimé le style et la justesse. Suite à une discussion sylvestre, un collègue m'a mis La Zone du Dehors entre les mains. Je ne le remercierai jamais assez. J'y ai retrouvé le feu et la clairvoyance de l'auteur, décuplés par l'espace que lui fournit ce roman de plus de 600 pages.

Le pitch est simple : suite à des guerres et des désastres divers, les terriens ont construit des colonies extra-terrestres dont une en périphérie de Saturne : Cerclon. Tout y est fluide, sous contrôle. Un peu trop sous contrôle selon un groupuscule connu sous le nom de la Volte. S'ensuit l'épopée de ces dissidents.

Il ne faut pas être grand clerc pour déceler les ressemblances entre Cerclon et nos sociétés capitalistes occidentales ; tout y est : la surveillance, l'abrutissement des masses, la fausse démocratie, le lobbying, la dictature de l'apparence… Et l'évolution du roman est glaçante, nous boulverse par la cruauté intrinsèque du système, par toutes ces aberrations que nous acceptons au quotidien alors qu'il faudrait les combattre au plus vite. le récit nous fait réfléchir, réagir, nous pousse à rejoindre la Volte pour nous sentir à notre tour VIVANT !
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Terminé "1984" et ses méthodes de nazis. Bienvenue en 2084, sur Cerclon, société dite "démocratique". Ici, pas besoins de forcer les gens à obéir, il le font de leur plein gré. La violence des dictature à fait place au confort tranquillement restrictif. Tout est fait "pour votre sécurité", "pour votre confort". Soyez "un bon citoyen" et votre vie ne connaîtra aucun problème... Mais sera dénuée de toute vie, de toute envie... L'esclavage à prix la forme d'un techno-cocon dont les citoyen s'enchaîne volontairement et laisse le système tout gérer. Souriez, vous êtes gérez ! Mais la Volte, une groupe de "rebelles", va insuffler de la vie dans cette société morne et sans saveur...

Voilà l'ambiance de ce bouquin, sortit pour la première fois fin des années 90. Damasio y décrit une société très proche de celle dans laquelle on vit actuellement.

Dystopie intelligente. Ecriture vivante et vibrante. Personnage atypique et crédible. Ce roman est une perle de la SF qu'il faut avoir lu. Autant pour l'histoire que pour les messages qu'elle apporte ainsi que l'énergie qu'elle délivre.

Traité de militantisme ? Dystopie réaliste ? Essai philosophique sur l'envie de vivre et d'exister ? Il est tout ça à la fois et bien plus encore...

Vous l'aurez compris : ce livre est à mettre entre toutes les mains ! Voltons-nous, ré-insufflons de la vie dans notre quotidien !

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Rentrer dans cette zone est quelque peu compliqué : mais une fois lancé, il est impossible de sortir de cette révolution autour de laquelle nos cinq lettrés se battent au quotidien

L'auteur, Ponge-iste dans lame, (ab)use des mots-valises, qui nous permettent de partir en vacances, en espérant toutefois les retrouver entier et non hâchés à notre destin(ation)

Dans cette société utopique, on remarque aucune répression, mais beaucoup de pression sur les individus. La poigne de fer dans un gant de velours est parfaitement maîtrisée ici. A tel point qu'on se demande si la volution ne les fera pas dévoluer ? On sent que la liberté pour l'auteur est tellement importante qu'elle balaie le reste et on le sent bien à travers ce roman...
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C'est empreint d'une certaine appréhension que j'ai entamé la lecture de la Zone du Dehors. Après avoir été littéralement soufflé par la puissante épopée de la Horde du Contrevent, mes espoirs quant à une autre découverte de cette envergure étaient minces, tant la barre avait été placée haut. Et pourtant, c'est presque avec de l'étonnement que la déception ne fut pas au rendez-vous.

Si le choc est moins brutal et direct, il n'en demeure pas moins qu'au fur et à mesure que la lecture progresse, l'idéologie véhiculée par le récit s'immisce progressivement dans les tréfonds de nos pensées et réflexions. Qui ne s'est jamais plaint de l'omniprésence de plus en en plus agressive des publicités dans notre quotidien ? Qui n'a jamais voulu, à un instant de sa vie, transgresser une limitation de vitesse totalement inopportune ? Qui ne s'est jamais senti cadenassé dans ses émotions au nom de la bienséance et du paraître tacite que nous nous sommes imposés ? Qui, enfin, ne s'est tout simplement pas senti oppressé par un monde de plus en plus intrusif et contrôlé ? On étouffe, on sent monter en nous l'envie d'hurler, mais contre qui ou contre quoi exactement ?

C'est de ces chaines que souhaite se libérer le principal protagoniste de ce roman, Captp, à travers lequel on découvre la cité futuriste de Cerclon, bâtie dans l'espace à la suite de l'effondrement de la civilisation sur Terre. Se justifiant par la peur de nos échecs passés, Cerclon se veut l'archétype de la société hiérarchique ultime basée sur le mérite personnel. Ce dernier étant bien sûr axé suivant des critères gouvernementaux et par le degré d' «affinité » d'un individu vis-à-vis de ses cadres supérieurs et son entourage en général. Via le système du Clastre, revu tous les deux ans, une personne verra actée sa promotion (ou l'opposé – son déclassement) et il lui sera alors attribué un nouveau nom, marquant son rang dans la société. Ce dernier point en particulier est bien pensé puisqu'il permet de faire taire tout élan individualiste en supprimant définitivement une racine affective importante : le nom.

Pris dans le jeu de l'élévation sociale, saturés par les plaisirs fugaces que prodiguent les sessions de réalité augmentée et de télévision immersive, entretenus dans le souvenir de la peur de la guerre terrestre, les cercloniens ne prennent même plus le temps de regarder par-delà les barrières magnétiques ceinturant leur ville, construites au beau milieu d'un astéroïde. Cette vaste étendue aride et stérile, mais libre, appelée la Zone du Dehors

Alain Damasio propose un récit puissant qui lève plusieurs interrogations quant à certaines dérives actuelles et possiblement futures d'un monde toujours plus tourné vers le contrôle et la sécurité, ou la globalité prend le pas de l'individualité. Si certains passages se révèlent parfois âpres à la lecture, le roman demeure toutefois cohérent et nous transporte dans une révolution futuriste, mais à laquelle il est facile de s'identifier, riche en rebondissements et en accalmies réflexives qui mènent à un final pour le moins inattendu. Je recommande !
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La Zone, c'est le premier livre de l'auteur, j'avais lu qu'il étais "moyen", pas au niveau de la Horde, etc etc... Quelles bêtises ! C'est un bouquin coup de poing, du genre qui te prend, te secoue, te lâche, pantelant, et dont tu met une semaines à te remettre. Et encore. Pas complétement.

Une sacré critique de nos société bien pensantes et bien déresponsabilisante "souriez vous êtes gérés !". Ou comment la paix sociale à tout prix, la démocratie idéale, est atroce dans ce qu'elle réduit l'individu à un numéro (ou quelques lettres, dans ce cas), et le gère de sa naissance, sa vie, à sa mort. La Zone, vraiment, il faut la lire. Ca commence gentil, ca explose à la fin (impossible de lâcher les derniers chapitres une fois commencés, prévoir sa soirée).

Après, il y a des maladresse, la fin aurait pu être "autrement", mais ça reste un des bouquins les plus marquants, les plus forts, que j'ai pu lire depuis un bon bout de temps, à l'époque de sa découverte.
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Nous sommes en 2084. Un peu à l'écart des dictatures affichées de 1984 et de Fahrenheit 451, nous voilà au coeur d'une social-démocratie qui a su endormir les esprits en assurant confort et sécurité. Mais dans cette société aseptisée, ceux qui connaissent encore l'ancien monde, ceux qui veulent sortir de cette gestion implacable, ceux qui veulent vivre d'émotions et de partage se soulèvent contre ce régime lisse et égoïste pour éveiller et électriser les esprits. Un roman coup de poing mêlant habilement science-fiction, politique et poésie, sous la plume d'Alain Damasio, qui manie le verbe avec art et sait construire des personnages profonds au caractère marqué. Un ouvrage que j'avais envie de relire à peine la dernière page tournée, pour m'imprégner de cette réflexion percutante et déstabilisante sur nos sociétés contrôlées et censurées, sur le pouvoir et la manipulation, sur le pourquoi de nos combats et sur l'amitié.
Pour la deuxième fois Alain Damasio m'a emmenée au coeur d'un récit de science-fiction fort, dépaysant et terriblement intelligent. Comme toujours il faut prendre le temps de s'imprégner du style, d'un nouvel univers et du changement récurrent de point de vue – un peu plus facile à suivre toutefois que pour La Horde du Contrevent. Puis il n'y a plus qu'à se laisser porter et convaincre jusqu'à avoir l'envie nous aussi de défendre nos convictions aux côtés de la Volte. Les personnages ont des personnalités denses et un caractère souvent attachant. Que l'on suive le brillant Capt, le peintre Kamio, le jeune papa Brihx, la douce et surprenante Boule de Chat ou Slift le compagnon brut de décoffrage, nous partageons leurs émotions et leur ressenti avec force, notre coeur battant au rythme de leurs actions, de leurs réflexions, de leurs déceptions et de leurs victoires. Les personnages plus antipathiques comme le Président sont également complexes et leurs discours sont très intéressants à analyser. L'univers décrit donne une impression de réalité troublante et dérangeante : les nouvelles villes construites pour échapper à une terre dévastée, le classement des êtres humains, le risque lié aux radiations, l'espionnage légal de ses voisins, l'omniprésence de la réalité virtuelle. Je pourrais passer beaucoup de temps à réfléchir sur ce roman et vous en proposer une analyse. Comme je vous le disais plus haut une relecture ne serait pas de trop. Mais je préfère ne pas vous en dire plus et vous laisser vous faire votre propre avis. Dans tous les cas, je le recommande sans hésitation aux amateurs de George Orwell et de belle plume exaltante et éloquente. Pour ma part, je n'ai plus qu'à me procurer Les Furtifs pour compléter mon immersion dans les mondes ingénieux et saisissants de Damasio.
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