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3,9

sur 2162 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un ouvrage qui m'a plus que déçu, ne connaissant pas encore Damasio autrement que par sa réputation je m'y suis lancé plein d'espoir, songeant découvrir une nouvelle référence dans mon parcours de lecteur passionné. Que nenni!
Je me suis tellement ennuyé que j'ai abandonné cette lecture interminable - et ça ne m'arrive presque jamais. Que de dialogues interminables, souvent insipides ou de démonstrations langagières clinquantes. ça brille, ça roule des mécaniques avec les mots, mais quant au fond c'est assez plat. Il ne se passe pas grand chose, le début est d'une longueur désespérante avec une séance de capture de furtif qui aurait pu être mise en valeur en 10 fois moins de pages. Quant à la fin, je ne saurai jamais, mais ça me laisse assez indifférent.
Il ne me reste qu'une interrogation : Damasio vaut-il vraiment sa réputation? Il a ses fans, ce qui ne lasse pas de m'étonner, mais j'ai la vague impression d'une vaste supercherie.
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Quelle déception, mais quelle déception après avoir tant aimé "La Horde" !

"Les Furtifs" est une interminable ode pseudo-poétique à l'anarchisme, métissée de ZADisme et minée par les effets de styles aussi innovants que boiteux et illisibles.

Pourtant, il y a un imaginaire très intéressant, une critique globalement saine des dérives de notre société capitaliste et technologique. Mais le problème, c'est ce qu'Alain Damasio nous propose pour la combattre : un bordel sans nom où tout, du récit jusqu'au langage même, est foulé au pied, reconstruit sans aucune authenticité. Honnêtement, on dirait parfois un gros délire sorti tout droit du cerveau perché d'un ZADiste de Notre-Dame-des-Landes à quatre heures du matin.

Je respecte et j'ai de l'admiration pour cet auteur qui a le mérite d'être unique, de posséder un monde et un langage propres, mais j'ai souffert ici d'une vraie désillusion.

La quête de cette fille disparue fut mon seul point d'accroche après les 250 pages initiales que j'ai accepté d'endurer par respect pour mon excellent souvenir de "La Horde". Mais tout cela fut vite oublié et terminer ce livre, je dois l'avouer, fut un calvaire que je me suis infligé seulement, encore une fois, car je n'acceptais pas d'y croire...

Un personnage du nom de Toni Tou-fou mêle français, anglais, arabe et parler voyageur dans le roman. On sent bien que c'est ce genre de métissage dont rêve l'auteur dans son imaginaire pour notre monde. Pourquoi pas. Mais alors, c'est tellement peu crédible, si éloigné de nous, des rebeus et des manouches que je connais, que tout le discours politique devient abscons, et toute proposition inféconde...

Ainsi ne soyez pas surpris de n'y trouver qu'une immense critique de notre méchante société et civilisation occidentale, et bien entendu, un regard si bienveillant à l'égard de tous ceux qui viennent d'ailleurs, quelle que soit leur culture.

Mon conseil : si vous n'adhérez toujours pas au bout de 200 pages, il sera peut-être bon de ne pas insister.

Je regrette d'avoir des mots si durs pour cette oeuvre et je souhaite vraiment qu'Alain Damasio continue de nous parler avec son coeur et sa débordante imagination - que cela me plaise ou non n'a pas d'importance. On ne m'y reprendra simplement pas.

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Je maudissais l'idée d'abandonner un livre quand j'étais petite, et j'ai tout fait pour ne pas lâcher Les Furtifs, mais je me faisais plus de mal qu'autre chose. Je déteste donner des critiques si mauvaises, mais c'est la première fois que j'ai abandonné un livre, et je me devais de l'écrire.

Ce livre m'avait été conseillé par ma professeur de français, qui connaît bien mes goûts en matière de lecture, et comme mon père m'avait déjà conseillé La Zone du Dehors et La Horde du Contrevent, je me suis lancée dans cette lecture avec beaucoup d'attentes.

Je me suis tout de suite attachée au personnage de Lorca, accrochant tout de suite à la thématique des Furtifs, voulant absolument en savoir plus sur eux.

Ensuite, alors que ma curiosité m'emportait, je me suis retrouvée enlisée dans tout ce vocabulaire extravagant, ces caractères, que je trouvais ingénieux, mais qui ont fini par envahir toutes les phrases, et je me retrouvais donc là, peinant à avancer, sautant des paragraphes remplis de mots inutiles, inventés et trop lourds à porter.

L'histoire a commencé à devenir très très longue et plate vers 250-300 pages, et je pense que j'ai abandonné vers la 360e page, après quelques faux espoirs que l'intrigue reprenne et que l'on replonge dans l'action, mais non.

Voilà, c'était pour vous dire que j'ai été très déçue de ce livre après les louanges qu'on m'en avait fait, et que je le déconseille pour les personnes débutantes (ce que je trouve un peu logique pour un roman de Damasio) mais aussi pour toutes les personnes qui détestent être plongées dans un roman aussi long que la préhistoire peut l'être...

Trop de pages inutiles, désolée.
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J'aurais tant aimé en faire une critique positive… Mais face à cette lecture si pénible et cette écriture si prétentieuse beaucoup de déception et de colère.
J'attendais avec impatience cette publication, mais Les furtifs ont été une épreuve à terminer. Les premières pages sont inspirantes et l'idée des furtifs intéressante, mais pour le reste juste un ramassis de clichés, de simplifications enrobées d'une écriture narcissique. Damasio est uh bon communicant qui renifle le temps avec talent et j'espère qu'il retrouvera simplicité et humilité dans son écriture.
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Un incroyable gâchis.
Mon dieu, que ce roman est indigeste et fatigant ! Je me pose le question suivante : qui a réussi à lire ce pavé sans en sauter la moindre ligne ? J'en ai zappé des passages entiers. Et pourtant, je jette l'éponge à cinquante pages de la fin ! Que voulez-vous, j'ai beau me forcer ça devient carrément éreintant.
Damasio est peut-être un artiste du langage et un philosophe engagé mais il oubli l'essentiel : le lecteur d'un roman est tout d'abord là pour se distraire. Un excellent écrivain sait prendre le lecteur par le nez et ne jamais le lâcher. Là, je me suis forcé à lire parce que… parce que quoi, au fait ? Parce que cette idée de furtif est excellente et qu'il y a parfois de très bons passages (et que j'ai apprécié ses précédents romans).
Pourtant, ce ne sont pas les vues obtuses de l'auteur, ni le manichéisme naïf de son discours qui me gênent. Damasio n'aura pas écrit le premier roman dans ce style. Mais bien sa manie d'exposer ses opinions au lieu de les incarner et de les faire vivre au lecteur. Son travail n'est pas digne d'un romancier. D'autant que sa manière de l'exposer laisse perplexe. Non seulement le propos est souvent ardu mais il n'a de cesse de le compliquer inutilement, de jouer sur les mots, jongler avec les polices, trafiquer le langage, d'empiler les phrases. À définitivement vous dégoûter et vous donner l'irrésistible envie de vous rincer les yeux et les neurones avec un bon vieux Jack Vance. Sujet-verbe-complément, point. Phrase suivante. Etc.
Damasio n'aurait pas écrit La Horde du Contrevent, un éditeur aurait-il accepté Les Furtifs ?
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