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3,9

sur 2162 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Après une trop longue attente, une intense déception.

Peut-être trop longtemps légitimement adulé pour ses deux premiers livres, trop souvent invité pour parler, donner son avis, Damasio est devenu incapable de s'effacer derrière ses personnages et son texte.
Il se regarde écrire, s'admire dans le miroir de sa prose, invente pour inventer, expose ses opinions au lieu de les incarner dans le texte, et en oublie la narration et le lecteur.

J'attendrai que les critiques du prochain paraissent avant de l'acheter, on ne m'y reprendra plus. Dommage.
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Indigeste... Il est ironique qu'Alain Damasio, qui se situe très à gauche sur l'échiquier politique, produise des romans au style et à la narration très élitistes. Certes il y a de beaux moments, mais globalement c'est un livre qui s'adresse à une élite prête à applaudir ses jeux de mots, de typographie, et ses slams bien dans le vent et dans le temps, le tout dans un univers foisonnant d'idées géniales desservies par le foutraque et le "regardez comment je sais bien écrire". le tout magnifiquement marketé, alors que c'est précisément ce qu'il dénonce. Dommage car c'est par ailleurs un auteur qui n'a pas peur des recherches formelles et qui se documente énormément. Bref une déception, attendue, sachant que cet auteur parle à mon sens mieux de ses livres qu'il ne les écrit.
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Je ne comprends pas l'engouement autour de ce roman, et très franchement, ça ne me donne pas envie de lire La horde du contrevent, qui faisait pourtant partie de ma PAL.

Ce livre s'avère une grosse déception.

Pourtant, chaque personnage a une voix qui lui est propre, et les caractères au début des paragraphes pour indiquer qui est le narrateur en deviennent presque inutiles.
A part quelques longueurs bien trop philosophiques (pour ne pas dire intellos) pour moi, le style est appréciable dans son ensemble.

Il y a de l'idée, aussi, dans cette France d'un futur pas si lointain. Les fonctionnements, les interactions, je peux les imaginer sans problème, elles me semblent crédibles, et pas souhaitables.

Alors qu'est-ce qui cloche? Tout le contexte politique, pour commencer.
En soi, faire des longueurs pour critiquer la société, ça ne me dérange pas plus que ça même si ce n'est pas ma tasse de thé. Ce qui me dérange vraiment ici, c'est qu'il n'y a aucune nuance, rien. le point de vue de Damasio est absolu, et il nous le rappelle toutes les deux lignes.
Qu'il s'agisse des dialogues, de l'exposition, du scénario, on en bouffe à toutes les sauces, en veux-tu en voilà, sans jamais pouvoir souffler.

Ensuite? le ton du récit.
Ca rejoint un peu le point précédent. Lorsque j'ouvre un roman, j'ai envie de ressentir quelque chose, autre chose que de l'ennui. Ce n'est pas parce qu'il s'agit de SF qu'un roman ne peut pas être divertissant.
Les furtifs m'a donné l'impression d'un long essai politique, pas d'un roman. Emotions ? Un chouilla, parce que l'un des personnages m'a agacée.

Qu'est-ce qui ne va pas encore? Les furtifs.
En retirant tout le charabia sur les furtifs, il nous reste un père qui recherche sa fille disparue. Un père seul contre le monde, contre son ex aussi, qui elle préfère croire sa fille morte, par commodité.
Et comme c'est le titre du roman, c'est bien dommage.

Ce que je retire de ce roman: la vertu de la patience (finir aura été laborieux) et de grosses migraines.

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Damasio voudrait avoir du style, mais tout cela est très laborieux. Cet auteur aime se lire au détriment de ses lecteurs. C'est lourd et faussement populaire. On dirait un prof d'hypokhâgne qui voudrait faire du Audiard : malaise, malaise.
Le problème et que ce complexe d'écriture (Si ! C'est clairement un complexe !) se pose constamment en travers du lecteur et du récit. C'est simple on dirait un dessin animé Disney, remplacez seulement les chanson par les ''envolée Lyric'' (sic) des personnages du roman. Disney à au moins un certain talent d’à propos, Damasio, non. On reste perplexe au début, on soupire au milieu et on balance le livre à la fin.
Décidément Damasio restera l'auteur d'un seul bon roman : « La horde de Contrevent » enfin si c'est bien lui qui l'à écrit...
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Je rêve du livre (plus court, plus rigoureux, plus maîtrisé et mieux écrit) qu'aurait tiré de ce thème Pierre Boulle, Orwell, Barjavel ou Ray Bradbury.
Là ça s'étire, ça s'étire, le manichéisme et les clichés abondent. Et dans de nombreux passages le style franchit carrément la limite de l'illisible.
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Ce livre m'est tombé des mains, malgré plusieurs tentatives. Je n'ai pas dépassé les 100 pages, et je suis un lecteur plutôt boulimique et qui ne lâche pas facilement.
Je me résouds à admettre que je n'apprécie pas les romans de Damasio. La horde du contrevent m'avait fait pareil.
Je trouve son style totalement artificiel, creux, et manquant totalement de sincérité. Ses tics syntaxiques ou plutôt typographiques ne servent à rien, sinon à donner l'illusion que nous sommes en face d'un romancier, un vrai, un qui prend des risques, qui ne fait pas comme les autres.
Quant aux sujets abordés... Il enfonce des portes ouvertes. Il veut dénoncer quelque chose ? Alerter sur les dérives de nos sociétés ? Il passe à côté de la cible, étant trop marqué par son idéologie très gauchiste. Comme j'ai pu lire ici, Black Mirror est passé par là, rendant obsolète Les furtifs alors que l'encre était à peine sèche.
D'autres s'en sont mieux sortis. John Brunner a eu, dans les années 70, un réel talent visionnaire. Qui n'a servi à rien, mais qui rétrospectivement est impressionnant de justesse.

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J'ai eu bien du mal à aller jusqu'au bout ; j'ai sauté pas mal de pages de descriptions de combats, survolé monologues et des états d'âme dont je ne savais pas d'où ils venaient tellement j'étais perdue dans les styles différents.
Et pourtant l'idée de départ m'avait tentée : dans un monde entièrement contrôlé par le capitalisme libéral, que peuvent apporter des furtifs ? Je me le demande encore.
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Pris dans l'engouement médiatique autour du livre et grand fan de la SF "française", je me plonge dans ce roman plein d'allant.
Quelle ne fut pas ma déception, de facilités d'intrigues comme l'achat de villes par les multinationales, Orange appartient ainsi à Orange...quelle originalité, en facilité de styles comme ces novlangues qui n'apportent rien au récit (apparemment cela aurait fait la réputation de l'auteur dans un précédent ouvrage), jusq'au facilité de narration, la vie en ville est insupportable mais celle dans les communautés est parfaite, aucune nuance sur ce point !
Les scènes de chasse sont interminables rendant l'intrigue facile à deviner.
Point positif la bonne description des sentiments du père qui n'abandonne pas l'espoir...
Pour être honnête, je n'ai pu finir le roman
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Une même expérience de lecture que pour "Contrevent". Inutilement brillant.
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Pavé de 1000 pages dont le thème de SF est attirant, mais beaucoup trop lourd à digérer (abandonné après une centaine de pages lues)
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