Meursault, contre-enquête

bien

je ne vais pas m'attarder sur l'auteur, ca serait m'attarder sur la mauvaise foi. Mais je vais souligner ce qui fait la mauvaise foi, de certains écrivains journaliste algériens, les HommeS, qui à chaque fois qu'ils soulevant le "pourquoi Camus n'a pas donner de nom à l'arabe" et qu'ils donnent un NOM à l'arabe, c'est le nom de leurs identité c'est à dire un nom autre qu'arabe, pour Kateb yacine , celui qui à poser le premier cette polémique, c'etait un nom Kabyle "Saïd" et pour Daoud K c'est à résonnance juif, Moussa et Haroun et finalement ceux qui reproche à Camus de ne pas avoir donner de nom à l'arabe lui reproche de ne pas avoir écrit kabyle, juif, chaoui, mozabite, ............Camus est réfléchis, et a bien choisi l'identité légitime, tant pis pour Kateb Yacine et Daoud Kamel

C'est une idée intéressante : reprendre le récit de "L'Etranger" de Camus mais en en modifiant le point de vue. Ce n'est plus Meursault qui raconte et qui dit "je", c'est le frère de l'Arabe, la victime de Meursault, celui à qui Camus n'a pas donné de nom. Ici, le narrateur s'emploie à rendre une identité et une histoire à son frère mort. Dommage qu'il n'ait pas obtenu le Goncourt, il le méritait largement !

L'Etranger de Camus, livre d'étude, livre étudié, livre lu et relu. Alors quand on me parle de Meursaut, contre enquête, mes sens de lectrice sont en éveil d'autant plus quand j'apprends que ce roman est sur la liste du probable Goncourt.

daoud

Voici la présentation de l'éditeur :



« Un homme, tel un spectre, soliloque dans un bar. Il est le frère de l'Arabe tué par Meursault dans L'Étranger, le fameux roman d'Albert Camus. Il entend relater sa propre version des faits, raconter l'envers du décor, rendre son nom à son frère et donner chair à cette figure niée de la littérature: l'« Arabe ».
Iconoclaste, le narrateur est peu sympathique, beau parleur et vaguement affabulateur. Il s'empêtre dans son récit, délire, ressasse rageusement ses souvenirs, maudit sa mère, peste contre l'Algérie – il n'épargne personne. Mais, en vérité, sa seule obsession est que l'Arabe soit reconnu, enfin.
Kamel Daoud entraîne ici le lecteur dans une mise en abîme virtuose. Il brouille les pistes, crée des effets de miroir, convoque prophètes et récits des origines, confond délibérément Meursault et Camus. Suprême audace : par endroits, il détourne subtilement des passages de L'Étranger, comme si la falsification du texte originel était la réparation ultime. »

J'ai aimé lire cette réponse à l'oeuvre de Camus et le jeu auquel joue l'auteur avec L'Etranger est appréciable. Entre hommage et détournement, on prend plaisir à lire ce roman qui transforme un personnage prétexte en véritable coeur de l'oeuvre. Quoique…cette fois encore, l'Arabe n'est il pas un prétexte à un exercice littéraire de qualité ?

Peu importe…l'oeuvre de Kamel Daoud est intéressante surtout pour un professeur de français qui y voit déjà un travail à faire aves ses élèves…Déformation professionnelle quand tu nous tiens !

En résumé : une découverte intéressante et un véritable exercice littéraire à lire !
Lien : https://gourmandisesetplaisi..

La plus grande force de ce roman est de donner envie de relire " l'étranger" de Camus !

un roman qui narre les malheurs d'une famille qui a perdu son fils mais n'arrive ni à retrouver son corps ni à le venger!!

-Le roman Meursault, contre-enquête de Kamel DAOUD est du genre policier. Son thème est l'enquête.
-On peut dire que ce roman est « l'inverse » du célèbre roman L'Etranger d'Albert Camus.
Un homme dans un bar raconte son histoire ou en quelque sorte l'histoire de son frère : c'est lui le fameux « Arabe » tué dans L'Etranger. C'est l'homme du bar (le personnage principal) qui raconte l'histoire. Elle se déroule au XXIème siècle. Les personnages principaux sont le frère de « l'Arabe », le jeune journaliste et « l'Arabe » (car même s'il est mort, l'histoire tourne autour de lui).
-J'ai apprécié ce livre par rapport à son thème qui est sur l'enquête. J'ai bien aimé l'écriture car il n'y a aucun discours direct (même si au début j'ai trouvé cela étrange). Ce livre est original car c'est « l'inverse » du roman de Camus. Je n'ai pas trouvé de difficultés de lecture. Mais il vaut mieux lire le roman d'Albert Camus avant d'entamer la lecture de cet ouvrage, car on peut rencontrer des soucis pour rentrer dans l'histoire, par rapport à certains passages ou allusions. J'ai trouvé ce roman agréable/sympathique à lire. Je l'ai aussi trouvé original.

-Le passage que j'ai choisi est le suivant : « A partir d'un certain âge, la vieillesse nous donne les traits de tous nos ancêtres réunis, dans la molle bousculade des réincarnations ». Je l'ai choisi car pour moi ce passage représente le fait que son frère apparaisse dans le roman.

Lien : http://www.goncourt-des-lyce..

*ABANDON*
La langue française est excellemment bien maniée, mais s'il est question d'accrocher au récit en tant que tel c'est une autre paire de manches ! J'ai abandonné à la moitié de l'ouvrage, ne me sentant pas spécialement la bonne confidente de comptoir du protagoniste. Je cède ma place...

Étouffant