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Ce premier intégrale rassemble les 9 premières épisodes de San-Antonio

Réglez-lui son compte
Laissez tomber la fille
Les souris ont la peau tendre
Mes hommages à la donzelle
Du plomb dans les tripes
Des dragées sans baptême
Des clientes pour la morgue
Descendez-le à la prochaine
Passez-moi la Joconde

Je vous invite à découvrir mes avis sur chacune de ses aventures, et mon impression disons générale après ces 1200 premières pages de Frédéric Dard, c'est : foncez, essayez, découvrez, dévorez! C'est juste grandiose, grandiloquent, esclaffant, entraînant, excitant, impressionnant, de la littérature non académique à s'envoyer à grandes lampées!
Car la littérature française sans Monsieur Frédéric Dard, ce serait comme Rome sans le Colisée, ca serait chouette mais il manquerait quelque chose!
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Laissez tomber la fille

Entre plaisir et frustration, car le délire verbale est encore un peu timide, je me laisse entraîner dans les bas-fonds de l'occupation, ses flics allemands sadiques, ses compromissions dans tous les sens, ses tentations de fuite à l'anglaise. San-Antonio (dorénavant avec trait d'union) se trouve embarqué dans un mic-mac invraisemblable (demander la vraisemblance à Frédéric Dard, c'est peine perdu, heureusement), où il se fait presque tuer, par erreur, où il trimbale une nana évidemment plantureuse et emballée, où il se fait avoir par des méchants qui ne le sont pas tant que ça avant d'être sauvé de la mort (encore elle) par des braves types qui n'en sont pas moins des tortionnaires nazis, où il se fait méchamment rosser par un nain qu'il se fait un plaisir de zigouiller par la suite, où il récupère une ampoule ultra-secret-défense que tout le monde désire, où il fait des mimis mouillés (et plus car affinités) à une allemande particulièrement perverse, et où, car il faut bien que ça se termine bien, après un dernier renversement rocambolesque, il débarque à Londres, sain, sauf et en bonne compagnie. Bref, déjà du pur San-Antonio, qui se cherche certes encore, mais dont on sent qu'il va bientôt se trouver.
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Réglez-lui son compte !

Le tout premier San Antonio (sans trait d'union, le seul...) est une promesse. On y pressens les ingrédients du succès futur. La verve est contenue et les comparaison incongrues ne sont pas toujours heureuses, mais déjà le jeu avec les mots tente quelques saillies intéressante, et le sourire vient souvent aux lèvre d'un lecteur qui demeure néanmoins un peu frustré. le personnage, déjà, rencontre plein de pépettes, mais, fleur bleue, il n'en saute aucune et le grand classique de la scène osée manque encore. San Antonio se laisse même aller à tomber presque amoureux. Fort heureusement, il sait, la première fois, qu'elle est la coupable, piège narratif dans lequel on est à deux doigts de tomber, et, dans le deuxième épisode, il a des scrupules (si, San Antonio a des scrupules!) à cause d'un chic type de mari qui n'en est pas un, de mari, mais qui devient un vrai cadavre, comme beaucoup en sont semés dès ce premier roman. Sinon, tout est déjà là : la bande de voyou qui séquestre San Antonio, la libération à la dernière minute de celui-ci par une combine à la MacGiver, un policier verreux, des nanas sublimes, des réflexions quasi-philosophiques et le lecteur qu'on engueule. Tout est là, mais il manque quelque chose, ou quelqu'un : Béru n'est pas encore né.
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Des clientes pour la morgue

La lente montée en puissance de San-Antonio se poursuit, avec un nom nouveau qui apparaît, puis, sur la pointe des pieds, ce qui n'est pas son style pourtant, disparaît. Tout commence donc lors d'une fête en l'honneur de Bérurier. le San-A-phile a un élan de joie, un peu comme le tintinophile qui voit naître, dans le crabe aux pinces d'or, le capitaine Haddock. Seulement, le fils chéri de Félicie, qui, elle, est présente dès le tout début de la saga, se carapate vite, suit une femme qui n'en est pas une, en rencontre d'autres qui tombent sous son charme, assiste à des événements bizarres auxquels il ne pige rien, se fait bien évidemment enlever par un méchant Allemand qui veut s'emparer d'une invention révolutionnaire, est à deux doigts de mourir noyé dans des fûts l'essence, se libère in extremis, comme toujours, retrouve une nana qui n'est traîtresse que jusqu'à la mort - violente, faut-il le préciser? - de son jules, qu'elle oublie instantanément dans les bras du beau commissaire, et là, le San-A-phile succombe à la tentation du jeu de mot facile : comme il sert... Béru passe une deuxième fois, en coup de vent, toujours pas son style... On l'espère bientôt plus présent, ce qui serait pour le coup tout à fait son style.
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Du plomb dans les tripes

Revoilà San-A James Bond à la française, moins classieux que le Brittish, plus grande gueule, espion en pleine guerre, qui s'échappe à l'aide d'un couteau offert par une nénette, plus ou moins faussement gentille et évidemment salope au possible, d'un répère de la Gestapo, pour partir à la recherche d'une arme révolutionnaire qui n'en est pas vraiment une. Cadavres qui pleuvent, évasions spectaculaire, partie de jambes en l'air (une seule...), trahisons et tortures, le plat est servi chaud, assaisonnée de métaphores de derrière le fagots pour un joli petit plaisir de lecture.
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Des dragées sans baptême

Toujours pas de Béru, mais seul, le fils chéri de Félicie ne se débrouille pas trop mal. Il échappe au machiavélisme d'un bandit rital, tue un pas rigolo en lui mordant la pomme d'Adam, se bat au plafond de la gare Saint-Lazarre, ou encore, pour compléter la panoplie du parfait San-Antonio, emballe deux gonzesses plus que bien roulées, une gentille et une méchante, car la frontière entre les bons et les truands s'estompe quand la bagatelle s'en mêle et s'emmêle. Ce qui frappe, dans ce joli roman pas encore virtuose, plus que les bons et les truands, ce sont les brutes, tortureurs torturés, flingueurs flingués, boxeurs boxés, qui parsèment de sang plus que de bon jus à pépère les pages sans pauses d'un roman rapide et délicieux.
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Mes hommages à la donzelle!

Le San-Antonio du début, encore hésitant dans le délire verbale et la gaudriole, sait déjà surprendre son lecteur par d'abracadabrantesques retournements de situation, par des cadavres à tire-lariguot et par un style déjà (mais pas assez) jouissif. le nid d'espion est défait. La méchante mignonne attendrit l'homme San-A et rebute (bien sûr, elle ne le bute pas même une seule fois) le policier. Une esquisse de Bérurier, nommé Bouboule, cogneur éléphantesque, apparaît, puis disparaît, cadavre de plus dans l'hécatombe. On attend encore le génie.
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Le saviez-vous ? C'est au cours de la deuxième guerre mondiale que le célèbre commissaire fourbit ses armes et sa langue dont on peut apprécier la montée en puissance au cours des aventures qui vont se succèder à une cadence de plus en plus effrénée. Un régal pour les amateurs du genre.
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Après un souvenir de San Antonio datant de mon adolescence j'ai éprouvé l'envie de relire ses romans. Ce premier tome m'a beaucoup plu. C'est des romans que je n'ai pas lu à cette époque de l'occupation avec ses flics allemands et la milice .
Roman d'un Frédéric Dard qui hésite encore à lâcher prise.Mais qui annonce l'arrivée de Berurier dans les deux derniers romans de ce tome.

À lire, très divertissant, un régal pour les fans.
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Une série fantastique, un bon apprentissage pour tout postulant policier.
Excellent pour tout ado en général, de tout de façon (mais cet avis totalitaire n'engage que moi... car tout ou tous est trop, et il y a toujours des exceptions -qui confirment la règle ceci dit-).
Une histoire retient mon attention.
San Antonio aime sa mère, et son "home", où il se sent en sécurité, c'est chez sa mère (ailleurs, ce ne sera toujours que des "houses"). Mais l'on sent que San Antonio, toujours célibataire (à la mode Don Juan, au point où on se demande si cela ne fait pas non plus partie de son métier d'enquêquêteur policier), n'aura jamais d'enfant et que Félicie en souffre, il le constate dans une affaire de rapt de bébé, lorsque Félicie est si heureuse de pouponner un peu, à cette occasion. Mais voilà, si San Antonio avait un bébé, il serait d'office enlevé, comme celui qu'il a sauvé, et il ne le sait que trop bien, au point qu'il ne se permettra jamais d'associer cet aspect de la vie privée normale à tout homme à sa vie professionnelle. A ce point c'est une vocation... car il peut perdre sa vie à tout moment, et il ne veut pas q'un enfant innocent partage d'office le même sort, ce qui cependant arrive quand même à d'autres. Et il les aide.
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