Francis descend du bus en courant pour acheter des boissons et le voit repartir avec Boris son fils de deux ans dedans. Après une recherche paniquée il retrouve son fils sous un siège du bus rempli des cadavres criblés de balles des autres voyageurs. Francis veut réussir sa paternité, beaucoup mieux que sa vie professionnelle, comme peintre banal, et sa vie sentimentale, étant séparé de Catherine la mère de Boris. Aidé par son ami peintre Alain et Charles un journaliste travaillant sur des scandales politico-financiers, Francis se lance sur les traces de la bande de tueurs, le groupe étant renforcé par l'arrivée du Poulpe.
Dans l'ensemble c'est un polar posé, poétique et sensible, les scènes d'action font avancer l'enquête mais dans les intervalles se déroule une vraie ode d'un parent à son enfant, de son attachement psychologique et biologique. le Poulpe devient un personnage secondaire et l'univers journalistique s'estompe, reste cet amour inconditionnel dans un décor très particulier propice à l'art pictural. le message est d'apprécier l'instant présent, délivré d'une façon libertaire et un peu anarchiste. La mise en abyme existentielle devient vertigineuse,
François Darnaudet à travers cette uchronie autobiographique imagine, son fils ayant onze ans en 2001, ce qui aurait pu leur arriver lorsqu'il avait deux ans.
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