AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782365351256
164 pages
Warum (17/02/2016)
3.39/5   19 notes
Résumé :
Dans le monde de l’Heure des lames, les parents ne font pas d’enfants, ce sont les enfants qui fabriquent leurs parents.
Dans cet univers étonnant, il pleut des couteaux et les appareils électroménagers ont des âmes. Il n’y a pas de date d’anniversaire, mais on y connaît le jour de sa propre mort.
Scarper Lee, jeune ado asocial, n’a plus que trois semaines à vivre.
C’est alors que l’énigmatique Véra Pike, l’étrange nouvelle venue de l’école. arr... >Voir plus
Que lire après L'heure des lamesVoir plus
Magasin général, Tome 1 : Marie par Loisel

Magasin général

Régis Loisel

4.45★ (12453)

9 tomes

Descender, tome 1 : Etoiles de métal par Lemire

Descender

Jeff Lemire

4.12★ (956)

6 tomes

Une soeur par Vivès

Une soeur

Bastien Vivès

3.62★ (1147)

Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Voici une bande dessinée vraiment très étrange, l'univers créé par Rob Davis pourrait s'apparenter à une dystopie, la fin de l'adolescence dans une monde étrange, fait de règles et de loi biscornues. Trois jeunes vont tenter de s'échapper de ce monde. Mais ça n'a rien à voir avec une dystopie comme on l'entend, c'est plutôt un récit fantastique, complètement surréaliste ou onirique. Les parents sont des objets, ou des robots, les objets sont des êtres vivants, il y a une part d'Alice au Pays des Merveilles, avec un côté encore plus inquiétant. L'heure des lames, c'est le moment où tombe une pluie de couteaux, les surveillants du lycée sont des lions, les grille-pains, les interrupteurs parlent, et l'heure de la mort de chaque ado est connue d'avance. Scarper Lee mourra dans deux semaines.
J'avoue avoir été très décontenancé par cette étrange société. le graphisme est brut, en noir et blanc, traits épais, coups de pinceaux brut et agressif, lavis rapide, les personnages non-humains, robot, bonbonnes, font penser à des sculpture cubiste,(Picasso, Zadkine, Brancusi…), surréalistes, dadaïstes ou nouveaux réalistes, (Tinguely, Nikki de st Phalle). Cela fait aussi référence à la musique pop, psychédélique, à la littérature, au cinéma... Chaque situation, chaque dialogue est incongru, la réalité est décalée, malmenée, tout est très bizarre, on ne sait pas trop où l'on va... Que peut-on en retirer, un allégorie sur la sécurité familiale, sur la fin de l'innocence ou juste sur notre conception de la réalité… surement encore plein de choses, peu importe au final, chacun va y mettre son interprétation. Moi, je me suis laissé emporté par la vague, parfois un peu perdu, mais très enthousiasmé par cette folie.
Commenter  J’apprécie          190
Dans le monde de Scarper Lee, ce sont les enfants qui fabriquent leurs parents avec des cuivres, du fer et autres matériaux métalliques. Les appareils électroménagers ont des âmes et sont considérés comme des dieux. Les évènements sont annoncés par une météorloge et régulièrement elle annonce l'heure des lames, c'est-à-dire une pluie de couteaux. L'école est obligatoire et pour éviter que les adolescents s'échappent, les surveillants sont des lions. Dans cet univers étonnant, chacun connait le jour de sa mort. Pour Scarper, ce jour est dans trois semaines. C'est à ce moment, qu'une nouvelle élève arrive, Véra Pike, une fille plutôt énigmatique qui va bousculer le quotidien de Scarper.
Comme l'ont écrit les précédents lecteurs, il est difficile de définir et de critiquer cette BD, de part son originalité et sa complexité. L'univers est vraiment étrange et proche de la dystopie. Et les graphismes avec un trait épais et uniquement en noir et blanc, contribuent à rendre cet univers encore plus sombre. Rob Davis, nous plonge directement dans le récit et l'action et ne nous donne pas les codes pour comprendre ce monde, c'est à nous, lecteurs, de faire notre propre interprétation.
Commenter  J’apprécie          91
il est extrêmement difficile de donner un avis sur ce livre. Il est vraiment foncièrement original et repose sur un univers qui seble à la fois terriblement cohérent et qui ne livre pourtantaucune clé. Nous sommes plongé dans un univers régi par ses propres règles, sa propre logique, mais présenté de manière complètement.
Dans cd monde, les enfants construisent leurs parents. Les objets du quotidien sont des divinités domestiques. Il pleut des lames de couteaux et, surtout, le jour de votre mort est consigné au commissariat.
Scarper Lee, un adolescent cynique et désabusé, n'en a plus que pour 3 semaines à vivre. C'est alors que Vera Pike fait irruption ans sa vie. Vera est une ado rebelle et mystérieuse.
L'histoire est difficile à raconter parce q'elle intègre toute la folie de cet univers qu'il faut découvrir au fur et à mesure. Mais elle fonctionne, le tout baigné dans une atmosphère qui rappelle les banlieues anglaises des swinging sixties. J'imagine une BO qui mélange les Kinks, le "My generation" des Who! (Hope I die before I get old... très ironique en considérant la situation de Scarper Lee), voire des Yardbirds.
Un livre qui ne livre pas toutes les clés, sans compter des références ou des allusions qui doivent être difficile à traduire (Scarper désigne l'habilité à filer à l'anglaise, mais Scarper Lee st il une allusion à Harper Lee ou Stagger Lee?) , mais qui dégage un charme indéniable. J'en redemande!
Commenter  J’apprécie          40
Je suis tombée sous le charme de cette BD.
Dès les premières pages nous sommes envahi par un côté complétement étrange. Il pleut des lames, les objets sont des Dieux, les pions au lycée sont des lions et les parents de drôles de machines.
Les personnages sont énigmatiques. Il y a cette nouvelle élève, Véra Pike on ne sait pas trop d'où elle vient, elle ne pense pas et n'agit pas comme les autres. Il y a notre héro Scarper qui va mourir dans quelques jours et qui ne sait plus à qui se fier. Et il y a le copain Castro un peu bizarre mais qui arrive à cerner les sentiments de chacun.
Nos trois ados fuguent à la recherche du père de Scarper, machine qui était enchainée et qui a mystérieusement disparu. Les voilà parti sur les routes à la recherche de l'endroit où on fabrique les parents : la ferme des orphelins.
Malheureusement les flics les pourchassent, la ville les prend pour des délinquants en puissance. Et avec tout ça il y a le funeste compte à rebours de Scarper qui s'accélère.
On ne sait pas où on va. L'ambiance est déstabilisante au début mais au fur et à mesure nous sommes pris par l'aventure.
J'ai hâte de découvrir la suite. Qu'est ce qu'il y a derrière le mur ? Qui est Véra ? Peut-on vaincre la mort ? Ça va être long d'attendre.
Lien : http://le-club-des-incorrigi..
Commenter  J’apprécie          20
Difficile que de définir cette oeuvre inclassable signée par l'anglais Rob Davis, connu pour être dessinateur sur "Judge Dredd" mais également pour son diptyque "Don Quichotte", le synopsis illustre à merveille l'ambiance de lecture, quasiment tout nos repaires sont mis à mal et remplacés par un quotidien résolument étrange...
Lien : http://www.psychovision.net/..
Commenter  J’apprécie          40


critiques presse (2)
BulledEncre
30 septembre 2016
Une plongée dans un monde sombre, très recommandable.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
18 avril 2016
Si Davis préfère la suggestion pour montrer son propos, sa technique narrative est extrêmement au point. Découpage et mise en page ne laissent aucun doute, au milieu de ce déferlement créatif, il sait parfaitement où il va.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
p.114.
Scarper : Ça veut dire quoi, naturel ?
Véra : Non artificiel.
Castro : Issu de la nature.
Scarper : La nature peut pas produire des choses, c'est pas une entité.
Castro : La nature, c'est les choses pas produites par des gens.
Scarper : Si on est créé par des gens, alors ça fait quoi de nous ? Des êtres artificiels ?
Commenter  J’apprécie          10
p.124.
Scarper : Tu crois quand même pas qu'ils mettront ma mère avec elles, hein ? Ça craint...
Véra : Faudrait recycler les parents une fois que les enfants ont grandi. Ils ont rempli leur mission.
Commenter  J’apprécie          20
p.76.
J'essaie de penser à la vérité. Je me demande comment on peut savoir quelque chose avec certitude. Peut-être Castro a-t-il raison. La vérité est une histoire qu'on ne possède qu'au moment de la vivre. Une chose qui échappe au temps.
Commenter  J’apprécie          10
p.86.
Je trouve ça cruel de transformer sa mère en instrument. Si les gens ne veulent pas chanter, il faut pas les forcer.
Commenter  J’apprécie          10
[Scarper] : Mais après ? Une fois qu'on sera de l'autre côté ?
[Véra] : Ecoute-moi ! C'est pas ces conneries déterministes qui vont dire qui tu es ! Elles sont juste valables ici, à Bear Park. Si tu sors, tu peux choisir d'échapper à ce destin.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : voyage initiatiqueVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (45) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage en Italie

Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

Pavie
Padoue
Parme
Piacenza

14 questions
601 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

{* *}