J'avais pourtant beaucoup apprécié Les Mauvaises gens du même auteur. J'avoue que j'apprécie moins ce one-shot.
Cette histoire semble désincarnée et l'émotion a du mal à filtrer. Cela ressemble à un marivaudage à la réflexion protéiforme. Ce n'est pas non plus totalement indigeste loin de là. Honnête sans plus.
C'est loin de l'épopée intime avec une puissance visuelle ensorceleuse ! L'auteur a fait mieux mais également moins bien.
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C'est un été presque ordinaire dans une famille ordinaire qui nous est raconté dans ces quelques pages. Et c'est peut-être ce qui les rends plus touchants, ils sont tellement réels.
Chacun a ses qualités, ses défauts, ses angoisses... ce sont de vrais humains. J'ai presque l'impression de m'être transformé en voyeur le temps de cette lecture.
Il y a pas rien de plus à en dire, malgré tout ce qu'il peut leur arriver pendant cet été, ce me suis senti plongée dans une atmosphère douce, calme et reposante.
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Quand il y a un vélo dans l'histoire, il y aura forcément une chute avant la fin! Mais... la chute n'est pas forcément celle qu'on pense...
Plusieurs membres d'une famille se retrouvent dans la maison familiale qui va bientôt être mise en vente. Il y a donc Jeanne, son mari et ses deux enfants -dont Jean qui s'exerce tant bien que mal au vélo sans petites roues-, ainsi que son neveu, le fils de son frère qui a depuis longtemps coupé les ponts avec la famille, puis Simon, l'autre frère, leur mère malade d'Alzheimer, et enfin, Toussaint,l'ami "pauvre" de la famille.
Ce personnage est de loin le plus intéressant, trimbalant une sorte de mélancolie partout avec lui, sans doute plus ou moins amoureux de Jeanne.
Comme dans chaque histoire de Davodeau que je connais, l'intrigue commence doucement, l'air de rien, distillant par ci et là quelques notes dissonantes à l'équilibre de la famille. Jimmy, le gamin insolent - digne fils de son père?-, ces deux ouvriers qui se haïssent à quelques mètres de la maison, les piques que Simon et son beau-frère s'envoient... jusqu'à la révélation d'un secret qui scellera l'histoire.
Cette bd est plaisante à lire et possède juste ce qu'il faut pour laisser un léger sentiment de malaise, mais pas trop. Les personnages sont toujours aussi bien esquissés physiquement mais aussi psychologiquement. Malgré tout, ce n'est vraiment pas la bd de Davodeau que je préfère.
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Cette BD montre le quotidien d'une famille qui se retrouve dans la maison familiale avec enfants et accompagnés de la grand mère atteinte de la maladie d'Alzheimer. le quotidien est dépeint de façon simple. On y retrouve les thèmes de la vieillesse, des secrets enfouis, de la lâcheté, du monde ouvrier. le vélo sert un peu de liant à cet épisode estival dont la lecture génère quelques émotions.
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