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3,63

sur 354 notes
J'avais pourtant beaucoup apprécié Les Mauvaises gens du même auteur. J'avoue que j'apprécie moins ce one-shot.

Cette histoire semble désincarnée et l'émotion a du mal à filtrer. Cela ressemble à un marivaudage à la réflexion protéiforme. Ce n'est pas non plus totalement indigeste loin de là. Honnête sans plus.

C'est loin de l'épopée intime avec une puissance visuelle ensorceleuse ! L'auteur a fait mieux mais également moins bien.
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C'est un été presque ordinaire dans une famille ordinaire qui nous est raconté dans ces quelques pages. Et c'est peut-être ce qui les rends plus touchants, ils sont tellement réels.
Chacun a ses qualités, ses défauts, ses angoisses... ce sont de vrais humains. J'ai presque l'impression de m'être transformé en voyeur le temps de cette lecture.
Il y a pas rien de plus à en dire, malgré tout ce qu'il peut leur arriver pendant cet été, ce me suis senti plongée dans une atmosphère douce, calme et reposante.
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Jeanne se rend à la maison de sa mère malade pour en préparer la vente en compagnie de son mari, ses enfants, son frère et Toussaint, un ami de la famille. Chute de vélo est une succession d'événements du quotidien d'une famille qui paraît ordinaire, mais dont les liens ne sont pas si simples et certains secrets bien cachés.

Quel joli album qui présente une galerie de personnages ordinaires, mais plein de vivacité! Les émotions sont palpables : la tristesse face à la maladie, la générosité, le bonheur des retrouvailles. J'ai beaucoup aimé les dessins qui sont axés sur les visages qui sont différents et expressifs. Les couleurs douces rendent bien l'atmosphère de cette histoire à saveur nostalgique.

Une chronique familiale pleine d'humanité!
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Etienne Davodeau a l'art de raconter, en images, les histoires tristes et douloureuses. Avec sensibilité et finesse, il peint une ode à l'enfance et au passage à l'âge adulte. Une fine mise en scène portée par des dessins attachants et délicats qui prouvent, une fois encore, le talent de narrateur qui habite l'auteur.
Une jolie parenthèse colorée, à lire pour compléter votre découverte de cet auteur.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Quand il y a un vélo dans l'histoire, il y aura forcément une chute avant la fin! Mais... la chute n'est pas forcément celle qu'on pense...
Plusieurs membres d'une famille se retrouvent dans la maison familiale qui va bientôt être mise en vente. Il y a donc Jeanne, son mari et ses deux enfants -dont Jean qui s'exerce tant bien que mal au vélo sans petites roues-, ainsi que son neveu, le fils de son frère qui a depuis longtemps coupé les ponts avec la famille, puis Simon, l'autre frère, leur mère malade d'Alzheimer, et enfin, Toussaint,l'ami "pauvre" de la famille.
Ce personnage est de loin le plus intéressant, trimbalant une sorte de mélancolie partout avec lui, sans doute plus ou moins amoureux de Jeanne.
Comme dans chaque histoire de Davodeau que je connais, l'intrigue commence doucement, l'air de rien, distillant par ci et là quelques notes dissonantes à l'équilibre de la famille. Jimmy, le gamin insolent - digne fils de son père?-, ces deux ouvriers qui se haïssent à quelques mètres de la maison, les piques que Simon et son beau-frère s'envoient... jusqu'à la révélation d'un secret qui scellera l'histoire.

Cette bd est plaisante à lire et possède juste ce qu'il faut pour laisser un léger sentiment de malaise, mais pas trop. Les personnages sont toujours aussi bien esquissés physiquement mais aussi psychologiquement. Malgré tout, ce n'est vraiment pas la bd de Davodeau que je préfère.
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Cette BD montre le quotidien d'une famille qui se retrouve dans la maison familiale avec enfants et accompagnés de la grand mère atteinte de la maladie d'Alzheimer. le quotidien est dépeint de façon simple. On y retrouve les thèmes de la vieillesse, des secrets enfouis, de la lâcheté, du monde ouvrier. le vélo sert un peu de liant à cet épisode estival dont la lecture génère quelques émotions.
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Chute de vélo est un roman graphique... une BD quoi. Je n'ai pas encore compris quelle est la réalité couverte par la notion de roman graphique qui ne soit pas incluse dans le terme plus souvent utilisé de bande dessinée. Quoiqu'il en soit, Étienne Davodeau nous livre ici une tranche de vie tout en subtilité, subtilité du dessin comme de la trame narrative. Davodeau sait nous insérer dans l'histoire de vie de ses protagonistes. Il sait créer un espace de réalité dans lequel se joue son scénario autour d'une famille élargie qui vit les derniers moments de la demeure familiale, qui vit des déchirures et une chute de vélo. On est donc introduit dans le quotidien de cette famille, dans ses petits moments et dans ses non-dits. Tout cela se situe dans un petit village de l'ouest de la France, un village reproduit avec amour.
L'édition que je lisais se concluait sur un texte introspectif où l'auteur se dit et nous fait part de son approche à la création d'une oeuvre telle Chute de vélo. C'est loin d'être la partie la moins intéressante et on y découvre une sensibilité qui émeut.
Après Lulu femme nue, c'est le deuxième Davodeau que je lis et je ne m'arrêterai sûrement pas là.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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J'avais lu le chien qui louche d'Etienne Davodeau sans être convaincue. J'ai voulu retenter l'expérience.
Si ça n'a pas été un coup de coeur, la lecture était plaisante. Toute la partie qui traite de la maladie d'Alzheimer est bien faite, réaliste, avec des émotions justes. Mais ce n'est pas le sujet principal de la BD. D'ailleurs on a du mal à le voir entre ça, l'histoire des maçons qui n'a pas grand intérêt et cette fameuse de chute de vélo dont on nous parle que bien plus tard. Cette dernière ne fait pas très aboutie. Au final on a une BD au ton léger alors que beaucoup de gravité et de deuil tourne autour du récit. On passe un peu à côté de quelque chose pour ma part.
Ce qui n'arrange pas les choses, c'est que les personnages sont un peu quelconques. Malgré l'intimité qu'on partage, on les sent loin, comme si qu'on était de simples observateurs. Ils restent sympathiques sont être attachants ni agaçants.
Les dessins ne sont pas désagréables et la colorisation est lumineuse. Mais je ne suis pas fan du rendu final.
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L'histoire simple d'une famille plutôt quelconque, entre souvenirs et secrets bien gardés, le lecteur se trouve face à un récit touchant. Et puis les dessins d'Etienne Davodeau sont toujours autant agréables à regarder.
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Etienne Davodeau explore avec finesse et justesse les rapports humains, qu'ils soient familiaux, amicaux ou de travail et toutes générations confondues. Une bande dessinée humaniste !
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