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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman graphique « Vis ma vie » entre vin et bande dessinée se veut le « récit d'une initiation croisée » entre un auteur de bande dessinée loin d'être oenologue et un viticulteur peu féru des romans graphiques.

Et très vite, Étienne Davodeau cherche surtout à nous narrer la rencontre entre deux passionnés accrochés à leur joie (et façon) de vivre respective. On distingue ainsi, à travers ces presque trois cents pages (quand même ! mais tout cela se lit très vite une fois lancé), plusieurs thèmes forts comme l'importance fondamentale de la terre, ainsi qu'une certaine déclaration d'amour pour les plaisirs simples, l'honnêteté et la créativité ; nous avons même un très bon aperçu, chez Futuropolis, de ce qui compose le monde de l'édition : même si cet aspect est plus survolé que le côté viticole, nous pouvons voir la métaréflexion autour de la bande dessinée, et même sur le propre dessin quelque peu simpliste de l'auteur, comme une façon supplémentaire de prendre du recul sur les choses.

Étienne Davodeau nous dévoile un monde où la modestie prime (ou bien devrait primer, vu le comportement abusif de certains), et où la détermination s'apprend tous les jours. le cru sincère et authentique de cet opus est vraiment touchant sous bien des aspects et l'humour bienvenu est distillé comme un bon vin recèle de quelques notes fruitées.

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Davodeau en vilain plagiat de TF1 , qui qui l'eût cru ?
En effet , il reprend ici à son compte ce délicieux concept qui consistait , pour deux personnages , à échanger , le temps d'un reportage bidon et racoleur , leurs difficiles métiers respectifs . La petite différence notoire entre Davodeau , dessinateur pleinement ancré dans la réalité , et TF1 , chaine décérébrante n'ayant pour vocation que de vendre du temps de cerveau disponible aux annonceurs , oh trois fois rien exceptés l'intelligence , les sentiments , l'humain...

A ma droite , Etienne Davodeau , dessinateur connu et reconnu .
A ma gauche , Richard Leroy , vigneron de son état , et m'étant , accessoirement , totalement inconnu .
Leurs points communs , aucun , si ce n'est l'amour du métier et la curiosité bienveillante de vouloir en apprendre un peu plus sur un univers différent qu'ils méconnaissent foncièrement .
Un an d'échanges croisés , de dur labeur , entre rudesse des travaux extérieurs et ambiance beaucoup plus feutrée des divers salons de la BD . Un an de rencontres improbables pour , au final , se découvrir beaucoup plus de points communs que prévu initialement mais surtout développer une amitié mutuelle – ce qui est toujours beaucoup plus pratique – enracinée dans le respect et la compréhension de l'autre .

Un dessin bicolore toujours aussi évocateur et nous voici devenus , le temps d'un album , les spectateurs privilégiés de cette initiation croisée . J'avoue avoir été bien plus attentif à la genèse d'un grand cru en devenir qu'à la conception d'un album , mon ignorance abyssale en ce domaine expliquant certainement cela . Comment ? L'on m'apprend à l'instant que le Père Benoit 76 en cubi de 5l plastifié tiendrait plus de la triste piquette que du grand cru millésimé . Quand je vous disais...
Enivrant , vivifiant , enrichissant et méchamment généreux , cet album place la nature et l'humain sur le même piédestal et ça fait un bien fou !
Une fois de plus , Davodeau vous transporte , de façon didactique et légère , dans un ailleurs fait de passion , de respect et d'amour du travail bien fait . Magistral !

Les Ignorants : In vino et BD veritas .
4,5 / 5
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Aux ignorants les mains pleines… facile !
Assurément, mais pleines de grappes que tu presses, pleines de crayons que tu caresses.

Bonjour, Etienne Davodeau, auteur, dessinateur.
Enchanté, Richard Leroy, vigneron en Anjou.

Ravi d'échanger, tu vis ma vie, je vis la tienne, je bois,
tu lis…oui ?
Mais pas que… tu vas tailler, biner, pulvériser, et piocher, beaucoup tailler et enfin vendanger…
Et toi, tu vas découvrir un univers de bulles et d'idées dessinées comme on parle, comme on observe, comme on aime. Prêt ?
La tête dans les bulles et les pieds dans les schistes.
« L'important, c'est que le lecteur puisse venir au plus près des vies qu'on raconte. »

Et ça marche parce que c'est bien fait.
Proche de Richard qui après avoir fait son chemin, fait son chenin*, Étienne raconte avec le recul du vécu, du moins je le ressens comme ça, des histoires d'hommes qui, au-delà de tous les discours sur les méthodes, vivent le ressenti de l'attachement à la terre, aux valeurs du travail et au respect des cycles de la nature.

Trente ans que je traîne dans toutes les vignes d'Europe et que je rencontre des vignerons et à chaque fois, je découvre des hommes d'une richesse inouïe, toujours prêts, si peu que l'on s'intéresse, à livrer leur passion, leur joie d'une cuvée réussie, leur inquiétude d'une mauvaise saison, leur attachement de la terre au ciel et de la vigne au vin.
Je pense qu'on ne parle bien que de ce que l'on connaît bien. Richard et Étienne à chaque page nous enchantent de leurs connaissances respectives.
Vous n'êtes pas obligés de boire mes paroles, dégustez plutôt « Les Rouliers » ou « Les Noëls de Montbenault » de Richard Leroy, si il en reste, hihihi…
La découverte des salons de BD à St Malo et Bastia mérite bien une dégustation chez Ganevat en Jura, un must ou une jolie virée chez Arena à Patrimonio.

Un des deux vignerons bergeracois, anciens « Médecins sans frontières » pour lesquels, Emmanuel Guibert a consacré une BD dit :
« Il n'y a pas de grand terroir qui ne soit pas un bel endroit. »
Je suis tellement d'accord avec lui, et pas seulement parce que je suis né à Bergerac, au milieu des vignes de Pécharmant mais parce que la beauté des uns a déteint sur la générosité des autres.

« La dégustation d'un livre est peut-être plus solitaire que celle d'un vin mais ils ont ceci de commun que leur goût se déploie et s'affine à la discussion. »

Profitez de cette pépite en vidant quelques bonnes quilles, vous ne serez alors, pas loin du bonheur.
BD et BD de cette BD.
(Bonne Dégustation et Belle Découverte de cette Bande Dessinée).


* Cépage blanc très répandu en Loire.
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[ Pour la deuxième fois, je suis tes conseils de lecture...
Merci M. de m'avoir fait découvrir Davodeau. ]

Beaucoup argumentent pour dire qu'ils n'ont rien en commun. Eux-mêmes semblent s'y employer. Mais leur parcours prouve clairement qu'il n'en ai rien. D'ailleurs je-ne-sais-plus qu'elle théorie mathématique postule qu'à poursuivre à l'infini deux lignes parallèles, elles finissent immanquablement par se croiser...

Mais il est vrai que leurs divergences sont plus aisées à découvrir que leurs convergences.
Etienne Davodeau est dessinateur. Il pratique son art de conteur graphique dans la douceur d'un atelier, juge de la lisibilité d'une image la clarté du papier et s'en remet au talent des imprimeurs pour donner vie à son oeuvre. Ses acquis oenologiques sont tout au plus bredouillants.
Richard Leroy est vigneron. Il pratique son art de créateur de millésime au grand air de la douceur angevine, juge de la rectitude de ses vins à leurs senteurs, leurs arômes et s'en remet à la nature, à ses barriques et au jugement de ses vendangeurs pour donner corps à son nectar. Sa culture du Huitième Art est plus que balbutiante.

Intéressant projet que chacun initie l'autre à son champ de compétence. Un chemin initiatique entre les pieds des vignes et les rouleaux de papier, une route qui mène des caves de producteurs aux ateliers des dessinateurs, des salons du livre aux foires aux vins.

Un enrichissement partagé, un rapprochement fait de nécessaires convergences...Une approche sensorielle...
Le toucher...
Le grain du papier comme les méandres d'un cep.
L'odorat...
Existe-t-il plus caractéristique que le bouquet d'un vin ou l'odeur chaude de l'encre ?
La vue...
La robe d'un vin, l'ampleur d'un trait ?
Les sens de ces hommes sont leurs outils pour nous faire partager leur art. Qui ne serai rien sans une maîtrise de la même patience : du jour où on taille le premier sarment, de celui où on trace le premier trait à celui de la première dégustation ou de la première publication, combien de temps, de doutes, d'espoirs ?

Dessinateur et vigneron sont-ils ainsi si éloignés... ?


" Les livres, comme les vins, sont faits pour se rencontrer. " Davodeau, Etienne – Les Ignorants.
Alors comme je ne peux pas trinquer avec vous pour remercier celle qui nous rapproche ici, je dédicace cette critique à M.... dont c'est l'anniversaire aujourd'hui...

- E -
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J'aime bien Davodeau, même si j'attends toujours un peu plus de ses histoires...
En fait, à chaque fois que je lis quelque chose de lui, ça me fait pareil : je prends le livre un peu par défaut - rien d'autre de mieux à se mettre sous la dent à la médiathèque - puis une fois les premières pages commencées, je me dis que j'étais con d'avoir des réserves, je m'éclate pendant la majeure partie du livre, puis, la fin venant, je me redis : bof, tout ça pour ça....
Voilà, c'est l'effet Davodeau sur moi...
Et pourtant j'adore ses idées, comme pour ce livre : un échange de bons procédés, je te montre mon métier et tu me montres le tien, la bd versus la vigne.
D'ailleurs en lisant ce roman graphique, j'ai pu noté la culture de Davodeau vis-à-vis de ses pairs, et j'ai pris bonne note de ses recommandations bédéthèques.
Pour le vin, j'ai adoré "voir" la culture de la vigne à l'ancienne, enfin, plus ancrée dans l'avenir que n'importe quelle culture intensive chimique, mais faites avec amour et respect de la terre, et ça fait plaisir de lire ça. Par contre, j'aurais aimé en apprendre plus que ce que je savais déjà sur la biodynamie... mais comme le dis Richard Leroy, le vigneron, il n'en savait pas plus...
A moi donc de faire mes propres recherches sur le sujet.
Jusque là pas de problèmes avec le livre de Davodeau.
Mais comme toujours sur la fin, je trouve que le propos devient flou, on sent que ça l'embête les fins, Etienne...
En résumé, j'ai beaucoup aimé passé un moment avec lui et son copain vigneron, mais comme d'habitude, il manque un je ne sais quoi de profondeur (peut-être après tout est-il comme ça Etienne, doux, un peu mou comme son trait, et qui fait les choses bien, mais pas avec "la" passion qui fait qu'un récit devient vraiment spécial... Je pense à Larcenet en disant ça... son trait est spécial aussi à Larcenet, mais ses histoires, sont toujours intenses... en même temps, ils ne font absolument pas le même genre de choses... je m'égare... ^^), un petit grain de folie qui fait que ses récits restent assez académiques, un peu figés, voilà, c'est ça... Déjà avec "Quelques jours avec un menteur" j'avais ressenti ce petit malaise, mais rien de grave...
Etienne Davodeau est un bon auteur, qui fait les choses bien, jusqu'au bout, mais ça manque parfois de fantaisie.
ps- Monsieur Richard Leroy, si vous lisez un jour cette critique, c'est pas bien ce que vous dites sur Moebius.... ^^ et j'adorerais gouter vos vins....
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On m'a conseillé cette BD qui revient longuement sur un an d'échange de savoirs entre un vigneron d'Anjou, attaché à ses vignes, et l'auteur qui l'initie au monde de la bande dessinée.
En entrant sur Babelio cette BD parmi mes livres lus, j'ai été plus que surpris du nombre de personnes qui ont lu et apprécié cet ouvrage. Et c'est mérité : le lecteur apprend tout de la viticulture, la taille, l'entretien, le terroir, les tonneaux, le choix des apports ou de la biodynamie… La partie sur la BD correspond aux choix (et goûts) de Davodeau, pas forcément des plus simples. Par contre, le passage par l'imprimerie en Belgique est passionnant : on ne se douterait pas de tout ce travail de précision pour trouver les bonnes teintes de couleur, ou pour assembler des cahiers imprimés séparément.
Une bonne BD, intelligente et bien faite.
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Mieux vaut tard que jamais. les Ignorants est un roman graphique d'Etienne Davodeau sorti en 2011.
J'ai eu l'occasion de découvrir l'oeuvre d'Etienne Davodeau grâce à mes deux filles. La première avait laisser trainer chez elle le droit du sol. Belle idée de roman graphique que cette marche entre la grotte de Pech Merle dans le Sud ouest et le lieu d'enfouissement des déchets nucléaires à Bure dans l'est de la France. J'avais été conquis par le propos , le dessin et le côté docu-fiction engagé.
Et voila que ma deuxième fille lors d'une conversation WhatsApp me parle de Les ignorants qu'elle vient de lire et qu'elle me conseille vivement.
j'ai suivi son conseil , j'ai lu les Ignorants et j'ai aimé.
J'ai aimé .
comment aurait-il pu en être autrement ? J'aime le livre, l'écriture , la BD. j'aime le vin et tout ce qui tourne autour : la culture, les paysages, les dégustations.
Cette BD raconte une histoire de passion, de transmission, de rencontres de convivialité entre Etienne Davodeau et Richard Leroy viticulteur.
Chacun est ignorant de ce que représente la passion de l'autre.
La BD sur un espace temps d'un an va nous faire arpenter les rangs de vignes tout comme les allées des Salons de BD
Au delà des moments qui fabriquent le vin ou une bande dessinée il reste le fait d'aimer.
Qu'est ce qui doit plaire dans un vin ou un livre ? Il existe des milliers de façons de réaliser une BD ou un vin.
La seule chose importante est de rester soi.
Le vin doit parler de la vigne, de la terre, du ciel, des nuages. Pour cela ,moins on le bouleverse, mieux c'est. En 2011 Les vins bio et la biodynamie étaient encore balbutiants. Ce n'est plus le cas en 2023. Pareil pour un dessin, un coup de crayon ou un texte. Au delà de la technique c'est l'émotion que l'on recherche.
Et puis ces passions sont des passions d'équipe, de rencontres de convivialité.
Refaire le monde autour d'un livre , d'une BD en dégustant un bon vin.
çà discute, çà se dispute, çà rit. c'est la vie .

"Je préfère un vin vraiment bon pendant six mois plutôt qu'un vin dont on me dit qu'il sera bon pendants des années " Jean François Ganevat - Viticulteur Jurassien.
A bon buveur d'étiquette salut !
Lien : http://auxventsdesmots.fr
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Etienne Davodeau a une idée : il va mettre des images et des textes sur une belle amitié, celle qui le lie à son ami vigneron Richard Leroy.
Et pour cela il va faire découvrir la passion qui unit son ami à sa vigne.
Pendant une année, il va faire de longs séjours chez lui et découvrir ce que fait un vigneron "biodynamique" tout au long de l'année !
La taille des pieds de vigne, l'achat des tonneaux, la négociation avec les acheteurs, les mauvaises herbes à enlever, et bien sûr les vendanges et la surveillance du vin ensuite.
Mais comme il n'y a pas de raison qu'il n'y ait que lui qui apprenne des tas de choses, il initie aussi son ami à la bande dessinée !
Lecture d'albums, rencontre avec des auteurs, visite de l'imprimerie pour le bon à tirer, réunion chez l'éditeur.
Et il s'avère que ces deux artisans, le dessinateur et le vigneron, ont bien des points communs !

Cet album respire l'amitié, la terre, le vin et les livres, et c'est un régal de s'y plonger.
J'ai d'ailleurs fait durer la lecture pour ne pas le quitter trop tôt !
Ou comment deux passionnés échangent sur le fait de créer quelque chose d'unique pour pouvoir ensuite le transmettre à un public et attendre son jugement !
A lire absolument (sans oublier les autres excellents albums de Davodeau) et à boire aussi d'ailleurs, les vins de Leroy devraient connaître une célébrité supplémentaire après ce livre !
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Album de bd sous le signe de la création,de la rencontre, l'amitié,le partage...en un mot le plaisir ! Deux savoirs qui se confrontent dans le savoir être et savoir faire à travers une curiosité authentique et un profond respect: le dessinateur et ses livres ,son monde de l'édition, le vigneron et sa nature,ses caves et leurs questionnements mutuels. Ils se font découvrir leur univers, apprennent, transmettent et voyagent au sens propre comme figuré pour notre plus grand bonheur. Je me sens un peu moins ignorante désormais mais j'ai les papilles qui frémissent !un petit regret c'est le manque de couleur...un choix du noir et blanc qui n'aurait pas été le mien pour illustrer toute la palette des saveurs et la variété des dessins...
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Où l'on apprend tout ou presque de la viticulture, de la vinification et de la biodynamique à travers les dialogues croisés d'un auteur de BD (Etienne Davodeau) et de son copain vigneron dans le Maine et Loire : difficile de rester insensible à l'enthousiasme de ce vigneron et à son amour pour sa vigne : je file de ce pas aux Petits Domaines, chez ma copine Isabelle spécialisée en biodynamie, quérir un flacon de ce divin nectar. Quant aux abstinents et à ceux qui dédaignent la bibine, ils se consoleront en découvrant l'univers de l'édition et de la bd... J'ai quand même été un peu surprise de découvrir à la fin du volume que Richard le Vigneron avait femme et enfants : pas un repas en famille avec son copain Etienne ... ! Les femmes brillent d'ailleurs par leur absence dans cette bd-docu-gourmande qui donne malgré tout envie d'approfondir le sujet !
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