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3,38

sur 335 notes
Je ne sais pas si c'est parce que j'en attendais trop mais Les séparées ne m'ont malheureusement pas convaincue. Je n'ai réussi à accrocher ni aux deux filles ni à leur histoire. L'alternance de voix Alice-Cécile-Alice-Cécile, bien que souvent utilisée et appréciée dans les romans d'amitié m'a endormie. Je recherchais en vain un sursaut, un petit quelque chose qui m'aurait donné envie de m'accrocher à ces deux-là qui ne me semblaient pas si crédibles que cela. Quant à leur histoire, elle est bien trop prévisible et pas du tout originale.

Alors bien sûr, le roman de Kéthévane Davrichewy nous amène à nous poser des questions sur nos propres relations d'amitié. A-t-on toujours fait les bons choix, avons-nous toujours été honnête ? Pouvons-nous nous permettre de donner des leçons ? Cependant, une fois la lecture terminée, il ne nous reste rien de ces questions. Vite lu, vite oublié, ne restera que la déception.
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J'avais lu quelques avis positifs sur Les séparées de Kéthévane Davrichewy, c'est pourquoi je me laissais tenter par ce lecture, et malheureusement, je n'ai pas aimé.

On suit Alice et Cécile, deux amies de leur enfance à leur séparation et même après lorsqu'elles se rencontrent à nouveau. Elles ont toutes les deux fait leur vie, vécu des événements heureux ou malheureux. Et dès le départ, on se demande : pourquoi une amitié si fusionnelle et possessive s'est-elle finie ?

On accompagne ces deux femmes à travers des flash-backs, des souvenirs selon le point de vue de chacune. J'ai bien aimé connaître les secrets, les points de vue selon le regard des deux amies, et pas d'une seule des deux.

Le fait que les chapitres soient courts est un point positif également, cela permet de lire ce livre rapidement, même si l'on n'a pas forcement beaucoup de temps devant nous.

Mais comme je le disais dès le début, je n'ai pas aimé ce livre, je me suis ennuyée, je n'ai pas trouvé d'intérêt pour ce récit. L'amitié entre ces deux femmes ne m'a pas intéressée. Heureusement que le roman est court, car dans le cas contraire, je l'aurais certainement abandonné en cours de route. de plus, j'ai trouvé la fin trop bateau, trop prévisible, on s'attend à ce qui va se passer.
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Je me suis ennuyée à mourir ! Heureusement que c'est court.
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Alice et Cécile. Cécile et Alice. L'amitié érodée par la vie.

En si peu de pages, tout est dit. L'écriture est fine, fluide, ciselée. Elle entre sans frapper, ouvre une faille, dissèque. Elle résonne, blesse, presse. Épurée et essentielle.

Kéthévane Davrichewy démontre que l'amitié est aussi puissante et ravageuse que l'amour. Des petites touches élégantes et douces amères. Tenter de survivre à sa famille, le poids des secrets, les conséquences des non-dits, la déroute des sentiments. Et au milieu, le lecteur, parfois perdu, souvent ébloui, jamais ennuyé.

Un seul bémol : la fin. Abrupte, elle m'a dérangée par son cliché. Je ne l'ai pas comprise. Et vous ?
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Ce livre, je l'ai bien aimé. Je l'ai lu en une soirée (181 p). Mais... quelques petites réserves !
L'écriture de K. Davrichewy est fluide, belle, emballante...
Etant de la même génération que l'auteur et que les deux femmes du roman, Alice et Cécile, j'ai tourné les pages en parfaite osmose avec les commentaires sur l'époque, la musique (Joe Dassin, la mort de Cloclo, Julien Clerc, Simon & Garfunkel, Bee Gees...), les événements (l'écran de TV dévoilant le visage de F. Mitterrand le 10 mai 81, Noah à Roland-Garros, Mandela président), les modes de vie (Le bébête show, les Enfants du rock...)... Et j'ai apprécié de revivre en lecture toutes ces années 70 et 80.
La trame : le récit à deux voix de deux femmes, qui ont grandi ensemble depuis l'enfance en étant inséparables, ont choisi des métiers proches, se sont mariées avec deux copains... etc. etc.... Jusqu'au 3e chapitre du livre où patatras, on assiste à un déjeuner commun d'Alice et Cécile, qui est redoutable de coups de pique, de flèches (tu as des cheveux blancs !), un condensé de méchanceté et d'aigreur le temps d'un déjeuner à la sauvette : j'avoue que ce passage m'a désarçonnée, et ne m'a pas franchement plu (trop "préfabriqué" ?).
En tout cas, le lecteur est mis devant le fait accompli : les deux femmes ne se fréquentent plus et semblent se détester. Comment en sont-elles arrivées là alors que les petites filles ont grandi en développant une amitié exclusive et fusionnelle ?

Le roman va nous le faire découvrir en alternant 30 ans plus tard les récits d'Alice, assise seule à la terrasse d'un café alors que son mari vient d'emménager ailleurs, et de Cécile, plongée dans un semi-coma à la suite d'un accident.
Elles ont désormais la cinquantaine, et chacune au fil des chapitres se souvient de leur histoire commune, nous livre cette histoire depuis son for intérieur, et l'on s'aperçoit que les interprétations ou sentiments de ces deux gamines inséparables, sous des dessous de totale complicité, comportent des fêlures, et ces petites fêlures finiront par créer de vraies fissures dans leur amitié.
Tout cela est extrêmement bien mis en mots par Kéthévane Davrichewy, et c'est un plaisir de lire son écriture.
Toutefois, concernant l'histoire de ces deux femmes, j'ai quelques réserves. Peut-être en raison de la construction du roman... de petites réserves qui m'empêchent de considérer "Les séparées" comme un chef d'oeuvre ou roman remarquable (au même titre que "Les Déferlantes", "La conversation amoureuse", "Naissance d'un pont" qui m'ont vraiment marquée...): "Les séparées" sera juste un bon roman, qui ne devrait cependant pas me laisser un souvenir impérissable.
Tout d'abord, le mystère qu'entretient l'auteur sur la personne de Philippe au début du roman, est gros comme une ficelle... Tout de suite, le lecteur se focalise sur ce Philippe tandis que l'auteur joue à essayer de ne pas dévoiler qui il est le plus longtemps possible : cela n'est plus vraisemblable et respire l'exercice de construction littéraire.
Ensuite, j'ai trouvé "surjoué" l'épisode de la fâcherie entre Cécile et Alice, fâcherie qui serait née du manque d'attentions et de commisération de Cécile au moment de la maladie et du décès du père d'Alice.
Toujours à travers le regard de l'une puis de l'autre au fil des chapitres, nous assistons au déroulement de leur enfance commune, leur adolescence, leur vie adulte et plane le mystère lié à la place dans leurs vies de Philippe, le demi-frère de Cécile, l'amoureux d'Alice, sa descente dans les enfers de la drogue, le sida et son suicide. Philippe a-t-il représenté le principal facteur de distanciation des deux femmes ? On pourrait le croire.
Mais la remarque de Cécile dans ce fameux 3e chapitre en tout début de roman, pendant le déjeuner grinçant, selon laquelle Alice colporterait des rumeurs sur la nature de la relation entre Cécile et Philippe, tombe comme un cheveu sur la soupe : les deux femmes ne se parlent plus depuis 5 ans, Philippe est mort, Alice "vit sa vie"... Bref, une remarque que je trouve maladroite dans la construction du récit. Un faux prétexte un peu grossier.
De part et d'autre du roman, au fil des souvenirs des deux femmes, des révélations sont faites. Mais un peu maladroitement encore : l'inceste qu'a vécu Cécile... mais qui semble la laisser indifférente : qu'a voulu l'auteur en apportant cette information sans vraiment la développer ?
Ce sont là des détails mais qui se remarquent d'autant plus facilement que le livre est court. Et peut-être l'ai-je justement lu trop vite ?
En conclusion, un roman joliment écrit et qui se lit facilement, qui ravivera les souvenirs des années 70 et 80 aux lecteurs nostalgiques, mais qui comporte quelques "trous noirs" dans l'histoire. Bon, pas facile de donner un avis sur un livre encensé par tous !
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Ce roman est avant tout une histoire d'amitié entre 2 femmes tour à tour enfants, adolescentes puis femmes adultes. 2 amies qui entretenaient une relation plus que fusionnelle…De souvenirs en interrogations, on comprend qu'elles ne se parlent plus.

Cécile, victime d'un accident de voiture est plongée dans le coma. Elle rêve secrètement que son amie Alice vienne lui rendre visite. de son lit, elle lui écrit des lettres imaginaires.
Alice, elle revient sur ces 30 dernières années avec pour levier de départ une rétrospective « des années Mitterrand ». Que s'est-il passé ? Comment en sont-elles arrivées là ?

Entre idéaux, euphorie et désillusions, leur histoire fait écho au contexte politique de l'époque évoquée (1981 – 2011).

On retrouve la plume sensible de l'auteur, une écriture fluide et délicate avec toujours comme toile de fond un contexte historique qui lui tient à coeur !
Entre élans de joies, pudeur et maladresses, l'auteur brosse 2 portraits de femmes toute en nuances et en subtilité !
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Un roman générationnel sur une amitié féminine qui se brise ( c'est un thème peu courant dans la littérature). Alternativement nous entendons la voix deux deux amies qui ont été très fusionnelles. Puis peu à peu le malentendu s'est installé... presque le désamour.
Chacune a créé sa routine familiale. C'est un livre de routine, un beau chant d'amour à l'amitié.
Roman lumineux, pas du tout manichéen qui raconte la complexité des sentiments. J'ai trouvé qu'il sonnait juste.
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Je ne connaissais pas du tout l'auteure et je dois dire que j'ai été agréablement surprise.
Nous suivons deux filles, Cécile et Alice, qui deviennent ados puis femmes. Elles étaient très amies, voire trop et puis il y a eu rupture.
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"Peut-on haïr après tant d'amour? Ce qui survit n'a pas de nom."
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Les deux vies s'entremêlent pour nous livrer finalement un roman à plusieurs vitesses :
- celle du passé avec les souvenirs partagés des deux femmes
- le présent, avec la matinée d'Alice à la terrasse de café, égrainée tout du long de l'histoire
- le temps indéterminé et qui semble suspendu de Cécile qui est dans le coma, et par extension, sa fin anticipée donc le futur.
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Lorsqu'une amitié devient aussi fusionnelle, cela peut se transforme en un amour inconditionnel.
Et puis les vies des héroïnes avancent et chacune finit par percevoir l'autre comme une amie abusive, une fausse soeur, intrusive et envahissante.
Alors que pour finir, tout est basé sur un accord tacite et non dit de respect de l'autre et d'effacement.
Peut-on être réellement soi-même dans ces relations? Ne passons-nous pas à côté de notre vraie personnalité et nos propres désirs/besoins?
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J'ai vraiment trouvé la réflexion intéressante car le récit est loin d'être manichéen et fait la part belle à l'évolution de chacun dans sa vie, au risque de se laisser embarquer et d'oublier, parfois, ceux qui sont à nos côtés.
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Oeuvre aux voix multiples, Les séparées de Kéthévane Davrichewy évoque l'absence, la tendresse, l'ambiguité amoureuse et l'amitié fusionnelle de deux jeunes filles. Une écriture fluide, claire et délicate qui fait de ce petit roman une invitation à mieux comprendre et appréhender la complicité et la tendresse de deux amies devenues, au fil des pages et des ans, étrangères l'une à l'autre. le lecteur comprend, grâce à une narration déconstruite avec intelligence, les conséquences des non-dits et des désirs interdits. Une ode à l'amitié et à ce que représente l'autre quand on le perd. A découvrir !
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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Alice et Cécile sont amies depuis l'adolescence : elles sont très complices, différentes mais complémentaires. Elles grandissent ensemble et franchissent les étapes de la vie : adolescence, amour, études supérieures, mariage, maternité. Toujours leur amitié les rapproche et les soutient mais rien ne pourra empêcher la rupture finale entre les deux amies. Non-dits ? Secrets ? Jalousie ?
L'auteure retrace en parallèle, à 2 voix, l'histoire des deux femmes au moment où Cécile victime d'un accident (tentative de suicide ?), est dans le coma. Cécile, dans son inconscience écrit à Alice.
L'auteure dissèque et analyse les sentiments contradictoires de chacune, laisse entrevoie les failles qui ont pu les mener à la rupture de cette fusion amicale. On plonge aussi au coeur des deux familles, des modes éducatifs différents, des secrets de famille qui construisent ou détruisent.
Lecture agréable pour la qualité « psychologique » des sentiments décrits, de leur ambivalence.
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