J’ai le souffle court. Mes hanches accompagnent ses mouvements. Je veux prendre tout ce qu’il peut donner. Cette sensation est merveilleuse. Il n’y a rien de mieux que le sexe avec un homme bien monté.
Il arbore un sourire arrogant à présent. C’est le désir dévastateur qu’il fait naître en moi qui le pousse à revenir. Il sait pertinemment combien je le désire, combien je suis faible face à lui. Ma réaction flatte son ego aussi sûrement que son intérêt flatte le mien.
Elle avait forcé l’air à pénétrer ses poumons, le sang à affluer dans ses veines. Il ne vivait alors que pour les week-ends qu’il passait à ses côtés. Son rire, ses sourires, ses caresses, son odeur, étaient comme une drogue pour lui.
Sa seule consolation reposait donc sur le fait qu’il ne lui était pas indifférent. Elle ne l’avait pas oublié. En espérant qu’il ne se trompe pas. Il était d’ailleurs prêt à accepter tout ce qu’elle voudrait bien lui donner en cet instant – une dispute, une gifle, n’importe quoi, du moment qu’il avait l’occasion de lui dire ce qu’il ressentait.
Pas de préliminaires ou de délicatesse. Il n’y en a jamais eu, et je n’en ai jamais souhaité. Je veux simplement qu’il me prenne sauvagement.
Vidéo enregistrée le samedi 23 mars 2013 au Salon du Livre de Paris
Le succès planétaire de la romance érotique semble réaffirmer le pouvoir de l'union du sexe et de l'amour. Les pratiques sexuelles, dont l'humanité a achevé la libération, apparaissent pour ce qu'elles sont : des dispositifs à produire des sentiments. Comment expliquer l'engouement pour la mise en récit de ces nourritures terrestres ?
Avec Sylvia DAY (J'ai lu), Stéphane MARSAN (Bragelonne), Sylvie GAND (www.blue-moon.fr), Ghislaine PARIS (Albin Michel)
Animée par Murièle ROOS (Femme Majuscule)