Le 26 juillet 2016 eut lieu l'attentat de l'église de Saint Etienne du Rouvray en Normandie. Un événement au retentissement international qui vu l'assassinat d'un prêtre, le père Hamel.
Jan de Volder a, peu de temps après les faits, commencé à recueillir des documents et témoignages de proches afin de réaliser ce portrait d'un prêtre que rien ne destinait à sortir de l'ombre.
C'est un homme discret voir timide que l'on découvre. N'ayant jamais souhaité s'élever dans la hiérarchie. Il était d'un abord strict, assez sévère, surtout avec lui même, mais beaucoup plus avenant lorsqu'on le fréquentait plus régulièrement. Un homme simple dans de le bon sens du terme menant une vie à la frugalité assez Franciscaine, au service de sa paroisse.
Hormis un service militaire effectué en Algérie dans lequel il fut le seul rescapé d'une fusillade. Il ne voyagea jamais et restera fidèle, à sa région de naissance qu'il ne quittera jamais.
Un contraste saisissant entre la vie du père Hamel qui est la simplicité même et l'écho international qu'eut l'attentat.
Cet essai est instructif et évidemment très émouvant. La reconstitution de l'attentat est très brève et se n'est en rien une enquête sur les réseaux terroristes et le djihadisme. L'intérêt de l'ouvrage est qu'il appelle à la réflexion, sur les rapports interreligieux. Il reste très fidèle aux dogmes de l'église contemporaine. Mais rien ne nous empêche de garder notre libre arbitre.