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3,24

sur 601 notes
Vite lu, vite oublié... Un court roman sans consistance ni profondeur, comme un clip publicitaire. Les personnages sont caricaturaux et l'intrigue plus mince qu'une poupée anorexique. Quoi dire de plus ? C'est le premier que je lis de cette auteure, ça ne me donne pas envie d'essayer un autre.
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Julie Deck est une écrivaine française, Propriété privée, son livre publié l'an dernier nous plonge dans une critique sociale.
Un couple de parisien, la cinquantaine, sans enfant, la narratrice et son mari Charles Caradec, décide de s'installer dans un écoquartier de la banlieue parisienne construit pour les « ménages aisés ». Elle, travaille dans le réaménagement urbain et lui, en difficulté d'insertion sociale, souffre de « troubles compulsifs » et est suivi par un psychiatre.
Une phrase lapidaire dans le livre annonce une mauvaise prédiction : « ils sont arrivés une semaine après nous ». L'attrait des premiers jours s'estompe rapidement avec l'arrivée de leurs plus proches voisins, un couple, Annabelle et Arnaud et leur petit garçon.
Très vite, dans le lotissement, on se nomme, on se prénomme, on s'invite. On copine. Les uns vont chez les Taupin, les autres chez les Lecoq, et les autres encore chez les Dudu.
Mais la promiscuité nait au fil des jours, des semaines. La narratrice comprend qu'elle va devoir « mordre la poussière » pour ne pas donner en pâture sa vie intime et personnelle à ses voisins. le moindre cri, le moindre mot émit trop haut est immédiatement entendu par ses voisins.
La disparition d'Annabelle va remettre en question l'équilibre du lotissement. Les relations de voisinage vont se tendre.
Ce livre est court, d'une structure serrée. Il met bien en avant que le rêve n'est pas toujours là où l'on croit. Un projet bien réfléchi, bien pensé, avec une dynamique positive et environnementale peut s'avérer différent une fois construit et vécu. Quand on déménage, on sait ce que l'on quitte, mais on ne sait pas ce qui nous attend.
Le masque social est l'obsession de chacun dans le livre mais une fois la porte fermée, la situation est équivoque. Sommes-nous ce que nous présentons ?
Agréable !

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Je n'ai pas aimé ce roman à plusieurs niveaux.
Le style : des phrases courtes qui se veulent percutantes comme des punchlines gâchent l'histoire. Au début séducteur, ce style m'a lassé. le "je" narratif conserve une froideur et une indifférence tout au long du récit. Il est donc difficile de s'attacher à la narratrice qui dégage beaucoup d'antipathie.
Le sujet : pour la première partie, l'installation dans une nouvelle maison d'un couple entre deux âges en zone périurbaine et les cancans entre voisins. L'ensemble se veut corrosif mais comme le sujet est traité rapidement, en peu de pages et que les personnages sont à peine esquissés, je trouve que l'on demeure à la surface de l'histoire. La seconde partie est traité comme un polar mais l'intrigue m'a laissé de marbre.
L'ensemble m'a donné une impression de mesquineries et de raccourcis, un peu à l'image de ces courts-métrages pseudos comiques qui passent sur le petit écran. Une tentative pour jouer sur les stéréotypes à priori qui m'a ennuyé voire gêné.
Le seul avantage c'est que l'ensemble se lit très vite. Ce qui pour animer une discussion pour un club de lecture est bien quand on n'aime pas ce que l'on lit.
Tant pis.
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Dans un récit resserré dans le temps et dans l'espace, une femme raconte, en s'adressant à son mari, comment ils ont réussi à quitter leur appartement parisien pour vivre dans un écoquartier promettant une belle qualité de vie. On s'attend évidemment à ce que ce changement réserve son lot de problèmes, et ceux liés aux travaux, ou aux tensions entre voisins, ne sont pas originaux. Peu importe, car la narration l'est, et le couple que la narratrice forme avec son mari également, et leur point de vue apporte un regard légèrement décalé qui procure un grand plaisir de lecture.
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Les Caradec achètent un appartement dans un éco quartier de la région parisienne. A eux la nature, le calme, le mode de vie écolo ! Une fois le stress du déménagement passé, place à l'enthousiasme. Mais au plaisir des débuts succède vite l'agacement, quand le quartier se peuple petit-à-petit de vosins plus ou moins sans gêne et indélicats, tout comme le gros chat roux sur lequel Charles Caradec a des envies de meurtre. Il se met à déprimer, alors que la narratrice, elle, peine à accepter que leur choix de vie n'était peut-être pas judicieux. Et puis le chat est retrouvé éventré, les voisins font refaire une terrasse dont les travaux n'en finissent pas, la vie dans le lotissement écolo devient un enfer...

Récit satirique, roman de la désillusion, tout devient insupportable, les fêtes qui durent tard dans la nuit, les liaisons adultères qu'on ne peut ignorer, les aboiements du chine, les disputes. C'est féroce, souvent drôle, jusqu'au moment où le récit prend un virage polar, avec la disparition de la très agaçante Annabelle. Un virage mal négocié car l'histoire devient alors confuse, avec un final abrupt.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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C'est un court roman, un conte moderne autour du thème qui nous concerne tout.e.s : le voisinage et ce qu'il peut amener comme mal-être, mépris ou folie.

Ici deux mondes s'affrontent : les parisiens condescendants contre les pèquenauds de banlieue mais c'est aussi le cri des urbains qui n'en peuvent plus de vivre les uns sur les autres.
Tout ceux qui ont déjà eu l'impression d'être piégés chez eux par des voisins affreux de sans gêne se reconnaîtront dans la narratrice et son effroi figé, son besoin d'anonymat.

Peut-être que ce portrait aurait suffit à lui-même. Dans les dernières pages, on bascule vers un thriller un peu sorti de nulle-part qui donne l'impression d'un manque d'inspiration pour la conclusion.

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"Propriété privée " de Julia Deck (173p)
Ed. de Minuit

Bonjour les fous de lectures...

En voilà une lecture machiavélique !!!

Lassé de la vie parisienne, un couple de quinquas s'installe en grande banlieue, dans un tout nouveau quartier résidentiel dénommé " éco-quartier".
Très vite ils vont se rendre compte que la vie avec le voisinage est bien plus complexe que prévu.
La relation avec leurs voisins mitoyens tourne vite à l'aigre.
De son côté, ce couple de parisiens révèle de bien étranges failles.

Julia Deck n'en est pas à son coup d'essai.
Nous rencontrons ici une plume caustique, un humour proche de l'humour noir.

L'écriture, directe, offre cependant des fenêtres à choix multiple qui ont l'art de désarçonner le lecteur.

On s'égare entre omission volontaire de certains détails, on s'engage sur de fausses pistes et une fois le livre refermé, on en est toujours à se demander si la fin comprise est bien celle voulue par l'autrice!!!

Serait-ce diabolique ou est-ce que cela fini en eau de boudin ?
Je suis bien en peine de me faire une idée précise ..
Ais-je adoré ou suis-je restée sur ma faim?

Bref, j'ai aimé mais suis un peu larguée !!!
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Une propriété, des propriétaires, un écoquartier, des vices de construction, une terrasse, un chien, une disparition et… non pas le raton laveur, mais… un gros rouquin… voilà quelques mots qui pourraient s'appliquer au dernier roman de Julia Deck "Propriété Privée".

Quand les Caradec fuient Paris pour s'installer en banlieue dans un écoquartier tout neuf, ils ont l'impression d'avoir fait le bon choix "Le projet sur lequel nous nous sommes fixés était le plus beau et le plus cher de tous." Il faut dire qu'ils ont tout de même étudié la question à fond et mis toutes les chances de leur côté. "Plusieurs mois avant de déménager, nous avons mesuré nos meubles et découpé des bouts de papier pour les représenter à l'échelle." Ils s'installent et petit à petit rencontrent leurs nouveaux voisins. Mais très vite les choses s'enveniment, les gens ne sont pas obligatoirement ce qu'ils donnent à voir, les plaisirs du début tournent vite au cauchemar et les défauts de ce quartier a priori idyllique le rendent vite invivable.

Une écriture d'une simplicité feinte, des phrases sèches et percutantes, des formules d'une causticité assumée, un texte parfaitement construit, des descriptions mordantes rendent la lecture facile et plaisante, l'atmosphère délétère encore plus irrespirable et les "héros" plus insaisissables.

Peut-être aurais-je préféré des personnages plus forts, davantage fouillés, mieux approfondis, une intrigue plus développée, mais la volonté de l'auteure est là et j'ai pris du plaisir à lire ce roman subtil, au rythme progressif, un bel exemple, je trouve, de la ligne des Editions de Minuit.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Déçue, le thème était prometteur et finalement c'est confus et sans intérêt.
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Un lotissement éco-responsable, des jolies maisons toutes neuves, un microcosme formé par le hasard… et l'enfer du voisinage. Rien ne va plus. La narratrice s'adresse à son compagnon dépressif, elle le choie, elle tente d'habiter le lieu. Vont-ils s'adapter à cette nouvelle vie ?
Julia Deck, d'un style précis et incisif, nous promène, nous balade et nous surprend, jusqu'au dénouement – qui n'en est pas vraiment un. Ce sera mon seul regret. En tant que lecteur, je suis ainsi : je déteste qu'on me laisse en suspens (rien à voir avec le suspense), sur le bas-côté. La coquetterie de l'imprécision m'horripile. Cela n'a pas gâché, fort heureusement, un vrai plaisir de lecture.
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