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3,24

sur 599 notes
Passé les premières pages je me suis demandé à chacune des suivantes s'il me fallait aller plus loin. Comme sur un sentier qui rapidement se perd en broussaille, la direction où l'auteur voulait me mener me semblait de plus en plus confuse. Les personnages, nombreux, ne sont que sommairement ébauchés, voire bâclés (non les minishorts d'Anabelle ne suffisent pas à camper un personnages), l'intrigue incertaine malgré les phrases choc de la quatrième de couverture. Ne se dégage que le chat éternellement en sursis. Puis à mi pente une éclaircie, et si c'était un roman policier ? Mais faux espoir après quelques coucheries inévitables ça retourne en rond, la mystérieuse disparition reste dans le vague mais tout le monde s'en fout et en premier lieu l'auteur. le chat est, enfin, tué ou plutôt massacré, peut-être allons nous passer à autre chose. Mais non, ça revient en boucle avec en prime le petit chien qui lui aussi n'attendra pas la fin pour quitter la scène. Julia Deck n'aime peut-être pas les poils.
En fin de compte un bien mauvais livre se présentant comme un récit joyeux et déjanté mais qui en fin de compte a juste pour lui de n'avoir que 173 pages écrites gros.
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C'est le premier livre que je lis de Julia Deck et j'ai tout simplement adoré.
J'ai aimé le style très vivant et très fluide et aussi l'originalité narrative du ‘tu'.
L'autrice flirte avec talent sur le registre de l'humour avec une description caustique de galeries de personnages, et le thriller psychologique avec une trame de roman policier qui nous incite à vouloir découvrir le dénouement. On est à la lisière de ces deux genres.
J'ai personnellement bien apprécié le dénouement, mais il faut une lecture attentive sur les indices ou les non dits dissimulés.
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Dans ce qui paraît être un futur assez proche, mais qui peut bien être notre temps, la Narratrice et son mari dépressif emménagent dans un quartier éco-responsable en compagnie d'autres personnes de classe moyenne aisée et pleins de bonnes intentions. Pourtant, elle ne tarde pas à se rendre compte que les bonnes intentions ne sont pas l'apanage des bonnes personnes et qu'Annabelle et son mari Arnaud, leurs voisins mitoyens, sont particulièrement odieux. le récit s'ouvre d'ailleurs sur la question de savoir si l'on peut tuer ou non leur chat ; on devine une intention de représailles, disproportionnée.

Commencé comme un roman de moeurs légèrement satirique, c'est en réalité à un roman policier que nous convie Julia Deck. Il y a comme un sourire moqueur puis sardonique à mesure qu'elle nous fait découvrir la noirceur des personnages : c'est glaçant et toutes nos certitudes se craquellent. A qui se fier ?

La fin me fait comprendre la nécessité de relire car j'ai véritablement été promenée par la surface lisse et la narration à la première personne, très lacunaire.

Roman qui dissuade d'accéder à la propriété, c'est le moins que l'on puisse dire. Et tant qu'à se faire racketter sur ses bons sentiments écologiques, autant éviter que la maison soit mitoyenne quand on ne supporte pas les gens...
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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Au commencement…
Eva et Charles Caradec ont acheté une maison au top des normes environnementales, dans un nouveau quartier résidentiel en périphérie. le voisinage s'y constitue peu à peu et entre en ébullition. En quelques mois, à coups de potins, d'indiscrétions, de nuisances en tout genre et d'égos inépuisables, toutes les bornes de la tranquillité sont déjà dépassées. Face aux Lecoq, Annabelle et Arnaud, les nerfs d'Eva et Charles ne tiennent plus, si bien qu'une violence insoupçonnée s'empare de la situation…

Ce que j'en retiens…
Cette histoire de voisinage est à la croisée de deux registres, en commençant par une satire sociale à l'humour pinçant pour s'achever sous forme d'intrigue judiciaire. L'ensemble est lié par divers enjeux sociétaux, sous-jacents mais bien réels, relatifs au couple et à l'habitat. La narration est parfois déconcertante, formulée principalement en « tu », la narratrice, Eva, racontant son vécu à son époux. le récit en est donc très subjectif et entraîne une oppression sociale bien objective auprès du lecteur.

Une citation soulignée...
« Annabelle portait son fils sur la hanche et toujours son air sournois. Elle a demandé si tout allait bien. Mais elle ne souhaitait pas réellement que tout aille bien. Elle souhaitait que nous fassions moins de bruit afin d'endormir le petit, par les fenêtres tout s'entendait. J'ai regardé l'enfant silencieux, ses yeux plombés de sommeil. Elle continuait de m'observer en souriant. Car Annabelle ne souhaitait pas réellement que nous fassions moins de bruit. Elle souhaitait rassasier je ne sais quoi, une pulsion, un instinct qui depuis la première seconde a voulu faire couler le sang ».
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Un couple idéal.
Un emménagement dans un pavillon "vert " dernier cri.
Des voisins fréquentables, "bobos " jusqu'au bout des ongles.
Rien d'extraordinaire.
Monsieur est dépressif.
Les voisins sont plus souriants que sympathiques .
Madame s'occupe de faire pousser ses soucis.
On flirte toujours avec la banalité.
Il se passe des choses étranges dans le quartier.
Des fissures dans le couple.
Madame ne va pas bien, elle sent qu'un drame va se produire.
L'ordinaire est en péril.
Moi, je me demande si Madame a perdu le sens des réalités.
C'est insidieux, presque malsain.
Tout a volé en éclats.
Je suis en plein doute et j'adore ça.









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Les désillusions et déboires de la vie très quotidienne d'un jeune couple jusqu'ici citadin, qui emménage dans le pavillon d'un lotissement, en zone périurbaine, dont il vient de faire l'acquisition.
Le décor ainsi planté n'engendre pas l'enthousiasme. Mais qu'importe le lieu ou la scène, un roman: c'est une narration et une intrigue, une écriture et un sujet qui vous emportent.... Et là , le bât blesse: des personnages caricaturaux, un enchaînement d'évènements improbables qui n'arrivent pas à pimenter une écriture pauvre, caustique mais si monotone... Un roman de 170 pages, comme un long dimanche pluvieux et gris d'un mortel ennui.
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Ce roman, qui me fait découvrir Julia Deck, m'est apparu dès les premières pages, plutôt déconcertant. Qui est le narrateur qui emploie le "je" ? A qui s'adresse-t-il avec ce "tu" ? Je finis par comprendre que c'est Eva, une urbaniste névrosée, qui s'adresse à son mari Charles, un prof dépressif en arrêt-maladie. Ce couple mûr et sans enfant a décidé de quitté l'anonymat parisien pour devenir propriétaires dans un éco-quartier de banlieue. Mais ce qui devait s'apparenter au paradis va rapidement prendre des allures d'enfer avec l'arrivée de nouveaux voisins. Se mettre au vert était l'idée de départ, supporter les autres H24 ne faisait hélas pas partie de leurs plans.

Rapidement, le texte a fait écho à une de mes hantises, devoir cohabiter avec un voisin invivable, ce qui heureusement pour l'instant n'est pas le cas. le ton détaché que l'autrice utilise est très drôle, surtout lorsqu'elle décrit les pires horreurs. Dans ce petit monde, il y a la façade très lisse que l'on montre et ce qui s'y passe derrière, qui n'est pas toujours joli, joli. J'ai beaucoup aimé l'humour grinçant de cette satire sociale sur les "bobos écolos".
Et puis, au fil des pages, l'intrigue a glissé vers le thriller policier et là, petit à petit, j'ai décroché. J'ai été totalement frustrée par cette fin ouverte que je n'ai pas comprise.
Dommage ! Ma lecture se termine donc par un 12/20

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Voici un livre qui m'a laissé dubitatif à la fin. J'ai eu l'impression qu'il n'était pas fini, comme s'il manquait des pages. J'ai dû louper quelque chose en route... J'ai eu l'impression que l'énigme n'était pas résolue.

Vous avez déjà eu cette impression sur un livre? Bizarre...

Le thème de ce roman, c'est le voisinage et tout ce que ça peut comporter comme ennuis.

Les Caradec, un couple de quinquagénaires parisiens se décident enfin à devenir propriétaires. Ils ont donc déménagé dans un écoquartier : constructions peu énergivores, bâties en matériaux durables, une petite commune en plein essor.

Elle travaille dans l'urbanisme et lui reste à la maison, ne sort que pour se rendre chez le psy, bref, il soigne sa dépression chronique.

Leur rêve se réalise jusqu'au jour où les Lecoq s'installent dans la maison mitoyenne. A partir de là, rien ne va plus.

Les Lecoq se garent devant chez eux, mettent la musique à fond, vivent comme s'ils étaient seuls au monde.

Le chat des Caradec est retrouvé mort puis c'est la femme qui disparait. Les soupçons se portent sur le mari (comme toujours) puis sur le voisin qui avait plus d'un compte à régler avec elle.

Je n'ai pas vraiment adhéré à l'histoire, je n'ai éprouvé de la sympathie voire de l'empathie pour aucun des personnages et, comme je vous l'ai dit au début, j'ai trouvé la fin...sans fin !
Lien : http://phildes.canalblog.com..
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Amis parisiens, combien de fois vous êtes-vous dit qu'il serait temps de quitter votre petit 2 pièces au loyer exorbitant pour vous installer dans une jolie maison (ou au moins, un appartement avec terrasse) en périphérie ?

Eva et Charles, la cinquantaine, ont sauté le pas : ils quittent leur appartement parisien pour un petit pavillon dans un lotissement (pardon, un "écoquartier", c'est plus chic) "aux confins de la ville" (c'est la manière attractive de dire "tu vas devoir te taper 45 minutes de RER collé-serré pour avoir le droit de te balader au Forum des Halles").

Là, on pourrait s'attendre à quelque chose d'assez humoristique, les bobos parisiens découvrant les us et coutumes des fameux "banlieusards" dont ils entendent parler sur France Inter mais qu'ils n'ont encore jamais vu en vrai. Une sorte de Voyage en terre inconnue. Mais non, rappelez-vous, on a dit qu'on était dans un écoquartier. Les parisiens y retrouvent donc d'autres parisiens prêts à tout pour passer le cap du compostage, quitte à acheter une maison dont le prix est en inadéquation totale avec la qualité des matériaux, et à vivre collés à ses voisins.

Car ce seront eux, les voisins, qui transformeront le rêve de Charles et Eva en cauchemar. A tel point qu'ils envisageront de revendre leur pavillon. Mais comment "bien" revendre (entendons par là : "comment revendre sans perdre d'argent") une maison achetée trop cher, à l'isolation défaillante, et dans un écoquartier ne tenant pas ses promesses ?

L'écriture de Julia Deck est directe, précise, incisive, teintée d'ironie. Les petites mesquineries et l'individualisme de cette classe moyenne supérieure affichant de belles valeurs de solidarité et de fraternité sont pointés du doigt. L'extrait suivant l'illustre parfaitement :

"Les Lecoq s'étaient rapprochés des Durand-Dubreuil. Ils s'invitaient pour des apéritifs, on sentait qu'une alliance n'allait pas tarder à se former. Voguant vers les quarante ans, Inès conjuguait famille nombreuse et dynamique modernité. du matin au soir, elle s'ingéniait à réinventer les goûters d'anniversaire, la chandeleur, et toutes les occasions qui lui permettaient d'exhiber ses talents d'hôtesse. Lorsqu'elle était invitée, elle apportait toujours une bricole en provenance d'une "boutique géniale dans le Marais". Et, si la soirée devait se prolonger, elle faisait appel à la petite Benami pour garder sa progéniture, en n'oubliant jamais de lui confier du repassage afin de ne pas la payer à rien faire quand les enfants seraient au lit."

La satire sociale dérive, dans les 50 dernières pages, vers un pseudo-thriller sans queue ni tête, n'aboutissant à rien. Dommage, mais il est vrai que nous commencions un peu à tourner en rond dans les histoires de voisinage.
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L'idée du scénario est assez originale, mais on s'en lasse vite. Je ne comprends pas la narration : pourquoi cette femme raconte-t-elle l'histoire à son mari ? le début incite à continuer le livre, mais la chute est finalement assez bancale. Sans plus
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